La répression du terrorisme est une "lutte planétaire", a dit Rice lors d'une conférence de presse au terme d'une courte visite au Pakistan qui visait à réduire les tensions entre les deux puissances nucléaires voisines d'Asie du Sud.
Dans le cadre d'un exercice de stabilisation délicat, la responsable américaine avait rencontré les dirigeants indiens la veille à New Delhi, où elle a recommandé la modération. Rice a dit avoir eu des interlocuteurs sensés et responsables dans les deux capitales.
Le degré d'organisation des attaques de Bombay, qui ont notamment causé la mort de six Américains, est particulièrement inquiétant et toutes les parties doivent coopérer pour empêcher qu'elles ne se reproduisent, a-t-elle souligné.
"Tout le monde tient à prévenir de nouvelles attaques", a dit Rice durant la conférence de presse organisée sur un terrain d'aviation militaire. Elle devait repartir peu après.
"Le Pakistan et ses dirigeants en comprennent l'importance, en particulier l'éradication du terrorisme et l'arrestation des auteurs de cette attaque, quels qu'ils soient", a-t-elle dit.
L'Inde et des responsables américains ont attribué le carnage de Bombay à des groupes basés au Pakistan, mais aucune accusation n'a été portée contre l'Etat pakistanais ou ses services de sécurité.
Le président pakistanais Asif Ali Zardari a déclaré à Rice avoir demandé à l'Inde d'y voir une occasion de coopérer plutôt que d'envenimer des relations déjà difficiles. "J'ai l'intention de faire tout ce qui est en mon pouvoir", a-t-il dit.
"Non seulement le gouvernement apportera son soutien à l'enquête, mais il prendra aussi des mesures fermes contre tout élément pakistanais qui serait impliqué dans ces attaques", ajoute Zardari dans un communiqué. "Le Pakistan est résolu à veiller à ce que son territoire ne serve de base arrière à aucun acte de terrorisme."
Le suspect principal dans l'enquête sur le carnage de Bombay est le Lashkar-e-Taiba, groupe djihadiste hostile à l'administration indienne du Cachemire et lié au réseau Al Qaïda. Des analystes estiment qu'il a aussi entretenu des liens avec les renseignements pakistanais dans le passé.
Avant de rencontrer Zardari et le Premier ministre Yousaf Raza Gilani, Rice s'est rendue au QG de l'armée à Rawalpindi, dans la banlieue d'Islamabad, où elle a rencontré le général Ashfaq Kayani, chef d'état-major de l'armée pakistanaise.
La circulation a été interrompue et les forces de sécurité ont encadré l'itinéraire suivi par le convoi automobile de Rice entre deux villes menacées à tout moment d'attaque par des djihadistes liés aux taliban et à Al Qaïda.
L'influence que peut exercer Washington sur le Pakistan est difficile à déterminer. Un retrait de l'assistance militaire américaine risquerait d'aggraver l'instabilité de ce pays musulman où des zones tribales échappent en grande partie au contrôle du pouvoir central.
Des responsables militaires pakistanais ont laissé entendre qu'ils pourraient renoncer à leurs opérations contre les groupes islamistes et retirer leurs troupes de la frontière afghane, où elles combattent Al Qaïda et les taliban, pour les transférer sur la frontière indienne si les tensions s'aggravaient.
A New Delhi, Rice a dit être venue en Inde pour marquer la solidarité des Etats-Unis avec la population indienne.
Elle a fait comprendre que l'Inde devait éviter d'alimenter les tensions avec son voisin. Les deux pays se sont livré trois guerres depuis leur accession à l'indépendance (1947).
"Il est temps que tout le monde coopère", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse donnée à New Delhi avec son homologue indien Pranab Mukherjee.
Ce dernier a eu des mots durs pour le Pakistan.
"J'ai informé Mme Rice que les attaques terroristes de Bombay avaient été perpétrées sans aucun doute par des individus qui venaient du Pakistan et dont les commanditaires se trouvent au Pakistan", a dit Mukherjee.
Le chef de l'état-major interarmes américain, l'amiral Mike Mullen, s'était rendu au Pakistan un jour avant Rice. Ils se sont consultés jeudi autour d'un petit déjeuner à New Delhi.
Mullen a aussi incité le Pakistan à agir contre les groupes djihadistes en tous lieux, allusion aux séparatistes cachemiris qui sont soupçonnés d'avoir perpétré les attaques de Bombay.
Le Pakistan a condamné les attaques, nié toute participation d'un organisme national et promis de coopérer à l'enquête des autorités indiennes, mais il dit attendre une preuve tangible de l'implication d'éléments pakistanais.
Source: Yahoo News
Dans le cadre d'un exercice de stabilisation délicat, la responsable américaine avait rencontré les dirigeants indiens la veille à New Delhi, où elle a recommandé la modération. Rice a dit avoir eu des interlocuteurs sensés et responsables dans les deux capitales.
Le degré d'organisation des attaques de Bombay, qui ont notamment causé la mort de six Américains, est particulièrement inquiétant et toutes les parties doivent coopérer pour empêcher qu'elles ne se reproduisent, a-t-elle souligné.
"Tout le monde tient à prévenir de nouvelles attaques", a dit Rice durant la conférence de presse organisée sur un terrain d'aviation militaire. Elle devait repartir peu après.
"Le Pakistan et ses dirigeants en comprennent l'importance, en particulier l'éradication du terrorisme et l'arrestation des auteurs de cette attaque, quels qu'ils soient", a-t-elle dit.
L'Inde et des responsables américains ont attribué le carnage de Bombay à des groupes basés au Pakistan, mais aucune accusation n'a été portée contre l'Etat pakistanais ou ses services de sécurité.
Le président pakistanais Asif Ali Zardari a déclaré à Rice avoir demandé à l'Inde d'y voir une occasion de coopérer plutôt que d'envenimer des relations déjà difficiles. "J'ai l'intention de faire tout ce qui est en mon pouvoir", a-t-il dit.
"Non seulement le gouvernement apportera son soutien à l'enquête, mais il prendra aussi des mesures fermes contre tout élément pakistanais qui serait impliqué dans ces attaques", ajoute Zardari dans un communiqué. "Le Pakistan est résolu à veiller à ce que son territoire ne serve de base arrière à aucun acte de terrorisme."
Le suspect principal dans l'enquête sur le carnage de Bombay est le Lashkar-e-Taiba, groupe djihadiste hostile à l'administration indienne du Cachemire et lié au réseau Al Qaïda. Des analystes estiment qu'il a aussi entretenu des liens avec les renseignements pakistanais dans le passé.
Avant de rencontrer Zardari et le Premier ministre Yousaf Raza Gilani, Rice s'est rendue au QG de l'armée à Rawalpindi, dans la banlieue d'Islamabad, où elle a rencontré le général Ashfaq Kayani, chef d'état-major de l'armée pakistanaise.
La circulation a été interrompue et les forces de sécurité ont encadré l'itinéraire suivi par le convoi automobile de Rice entre deux villes menacées à tout moment d'attaque par des djihadistes liés aux taliban et à Al Qaïda.
L'influence que peut exercer Washington sur le Pakistan est difficile à déterminer. Un retrait de l'assistance militaire américaine risquerait d'aggraver l'instabilité de ce pays musulman où des zones tribales échappent en grande partie au contrôle du pouvoir central.
Des responsables militaires pakistanais ont laissé entendre qu'ils pourraient renoncer à leurs opérations contre les groupes islamistes et retirer leurs troupes de la frontière afghane, où elles combattent Al Qaïda et les taliban, pour les transférer sur la frontière indienne si les tensions s'aggravaient.
A New Delhi, Rice a dit être venue en Inde pour marquer la solidarité des Etats-Unis avec la population indienne.
Elle a fait comprendre que l'Inde devait éviter d'alimenter les tensions avec son voisin. Les deux pays se sont livré trois guerres depuis leur accession à l'indépendance (1947).
"Il est temps que tout le monde coopère", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse donnée à New Delhi avec son homologue indien Pranab Mukherjee.
Ce dernier a eu des mots durs pour le Pakistan.
"J'ai informé Mme Rice que les attaques terroristes de Bombay avaient été perpétrées sans aucun doute par des individus qui venaient du Pakistan et dont les commanditaires se trouvent au Pakistan", a dit Mukherjee.
Le chef de l'état-major interarmes américain, l'amiral Mike Mullen, s'était rendu au Pakistan un jour avant Rice. Ils se sont consultés jeudi autour d'un petit déjeuner à New Delhi.
Mullen a aussi incité le Pakistan à agir contre les groupes djihadistes en tous lieux, allusion aux séparatistes cachemiris qui sont soupçonnés d'avoir perpétré les attaques de Bombay.
Le Pakistan a condamné les attaques, nié toute participation d'un organisme national et promis de coopérer à l'enquête des autorités indiennes, mais il dit attendre une preuve tangible de l'implication d'éléments pakistanais.
Source: Yahoo News