L'armée dit avoir quasiment éliminé les insurgés islamistes dans la vallée de Swat, dans le nord-ouest du pays, où leur influence un temps croissante alimentait des craintes quant à la stabilité du pays, puissance nucléaire alliée des Etats-Unis.
Les militaires se sont tournés mercredi vers le district de Bannu, dans l'Est, où jusqu'à 800 militants islamistes ont afflué du Waziristan.
Les Occidentaux exhortent depuis longtemps Islamabad à nettoyer le Waziristan, d'où les taliban et militants d'Al Qaïda préparent leurs attaques vers l'Afghanistan voisin. L'intention est prêtée aux autorités d'en faire la prochaine étape de leur vaste offensive.
Plus de 130 activistes ont été tués dans les bombardements aériens et tirs d'artillerie lourde depuis que les soldats ont entamé leur opération à Bannu, mercredi. Selon un communiqué de l'armée, 66 taliban on péri durant la seule journée de jeudi à Bannu, Swat et au Sud-Waziristan.
"L'opération se déroule très bien. Hélicoptères de combat, artillerie, tous les moyens sont utilisés", a déclaré à Reuters Kamran Zeb, plus haut fonctionnaire de Bannu. "Hier, une centaine de militants ont été tués dans l'opération", et d'autres ont péri jeudi, a-t-il ajouté.
Bannu est la porte d'entrée au Waziristan et se situe à environ 150 km au sud-ouest de Peshawar, capitale de la province de la Frontière nord-ouest où un attentat au camion piégé visant un hôtel fréquenté par des étrangers a fait neuf morts mardi.
Pour le représentant spécial des Etats-Unis dans la région, Richard Holbrooke, la multiplication des attaques islamistes, dont celle de mardi, a aliéné la population et les taliban.
"J'ai observé au Pakistan durant mon voyage l'émergence progressive d'un consensus en faveur des actions du gouvernement", a dit Richard Holbrooke mercredi à Washington en rendant compte de son voyage dans la région la semaine dernière.
La décision du gouvernement d'Islamabad de lancer une offensive militaire à Swat, où environ 1.300 taliban ont été tués selon les autorités, a bénéficié du retournement de l'opinion. Mais ce soutien demeure étroitement lié au sort des 2,5 millions de personnes qui ont fui ces combats.
Les Nations unies, très impliquées dans l'aide aux réfugiés pakistanais, ont demandé 543 millions de dollars d'aide internationale et n'ont obtenu que 138 millions pour l'heure.
Neuf organisations humanitaires ont pour leur part dit jeudi à Londres qu'elles seraient obligées de cesser leurs activités ou de les réduire si la question du financement n'est pas résolue. La menace d'une crise humanitaire est d'autant plus contraignante que les zones de combat se multiplient.
Près de Peshawar, le ministre des Prisons de la province de la Frontière Nord-Ouest a été attaqué par des hommes armés. Blessé, Mian Nisar Gul a été hospitalisé mais son état était stable, a dit un autre ministre. Trois personnes ont été tuées.
Les forces de sécurité ont attaqué un camp des taliban dans la région d'Orakzai, également près de Peshawar, une zone tribale parmi les plus développées et où les islamistes sont présents en petit nombre depuis environ un an.
Les bombardements intensifs et les tirs d'artillerie ont fait au moins cinq morts, selon le maire du district Gul Khitab, qui a dit s'attendre à de nombreuses autres victimes.
Un dignitaire religieux proche des taliban, Maulvi Jameel, a pour sa part affirmé que plusieurs positions et cachettes insurgées avaient été atteintes dans ce raid.
Au Sud-Waziristan, environ 400 activistes ont attaqué deux bases près de Jandola et Siplatoi, tuant trois soldats et perdant 22 des leurs dans les combats.
L'offensive de l'armée a repoussé les principales forces du chef des taliban pakistanais, Baitullah Mehsud, dans les montagnes escarpées qui entourent Jandola. D'autres ont fui vers le nord du pays, où les autorités s'appuient sur des milices qui se sont soulevées contre les taliban.
Source: Reuters via Yahoo News
Les militaires se sont tournés mercredi vers le district de Bannu, dans l'Est, où jusqu'à 800 militants islamistes ont afflué du Waziristan.
Les Occidentaux exhortent depuis longtemps Islamabad à nettoyer le Waziristan, d'où les taliban et militants d'Al Qaïda préparent leurs attaques vers l'Afghanistan voisin. L'intention est prêtée aux autorités d'en faire la prochaine étape de leur vaste offensive.
Plus de 130 activistes ont été tués dans les bombardements aériens et tirs d'artillerie lourde depuis que les soldats ont entamé leur opération à Bannu, mercredi. Selon un communiqué de l'armée, 66 taliban on péri durant la seule journée de jeudi à Bannu, Swat et au Sud-Waziristan.
"L'opération se déroule très bien. Hélicoptères de combat, artillerie, tous les moyens sont utilisés", a déclaré à Reuters Kamran Zeb, plus haut fonctionnaire de Bannu. "Hier, une centaine de militants ont été tués dans l'opération", et d'autres ont péri jeudi, a-t-il ajouté.
Bannu est la porte d'entrée au Waziristan et se situe à environ 150 km au sud-ouest de Peshawar, capitale de la province de la Frontière nord-ouest où un attentat au camion piégé visant un hôtel fréquenté par des étrangers a fait neuf morts mardi.
Pour le représentant spécial des Etats-Unis dans la région, Richard Holbrooke, la multiplication des attaques islamistes, dont celle de mardi, a aliéné la population et les taliban.
"J'ai observé au Pakistan durant mon voyage l'émergence progressive d'un consensus en faveur des actions du gouvernement", a dit Richard Holbrooke mercredi à Washington en rendant compte de son voyage dans la région la semaine dernière.
La décision du gouvernement d'Islamabad de lancer une offensive militaire à Swat, où environ 1.300 taliban ont été tués selon les autorités, a bénéficié du retournement de l'opinion. Mais ce soutien demeure étroitement lié au sort des 2,5 millions de personnes qui ont fui ces combats.
Les Nations unies, très impliquées dans l'aide aux réfugiés pakistanais, ont demandé 543 millions de dollars d'aide internationale et n'ont obtenu que 138 millions pour l'heure.
Neuf organisations humanitaires ont pour leur part dit jeudi à Londres qu'elles seraient obligées de cesser leurs activités ou de les réduire si la question du financement n'est pas résolue. La menace d'une crise humanitaire est d'autant plus contraignante que les zones de combat se multiplient.
Près de Peshawar, le ministre des Prisons de la province de la Frontière Nord-Ouest a été attaqué par des hommes armés. Blessé, Mian Nisar Gul a été hospitalisé mais son état était stable, a dit un autre ministre. Trois personnes ont été tuées.
Les forces de sécurité ont attaqué un camp des taliban dans la région d'Orakzai, également près de Peshawar, une zone tribale parmi les plus développées et où les islamistes sont présents en petit nombre depuis environ un an.
Les bombardements intensifs et les tirs d'artillerie ont fait au moins cinq morts, selon le maire du district Gul Khitab, qui a dit s'attendre à de nombreuses autres victimes.
Un dignitaire religieux proche des taliban, Maulvi Jameel, a pour sa part affirmé que plusieurs positions et cachettes insurgées avaient été atteintes dans ce raid.
Au Sud-Waziristan, environ 400 activistes ont attaqué deux bases près de Jandola et Siplatoi, tuant trois soldats et perdant 22 des leurs dans les combats.
L'offensive de l'armée a repoussé les principales forces du chef des taliban pakistanais, Baitullah Mehsud, dans les montagnes escarpées qui entourent Jandola. D'autres ont fui vers le nord du pays, où les autorités s'appuient sur des milices qui se sont soulevées contre les taliban.
Source: Reuters via Yahoo News