A cet égard, la position du Maire de la ville du Mans et du Préfet s'inscrirait dans une logique: "vous reprenez les marteaux piqueurs, vous ramassez nos ordures ou vous rentrez"! Pour ceux d'entre nous qui sont nés ailleurs, pourquoi pas ? S'il était envisagé de nous dédommager des richesses que nous avons créées en France... Pour nos enfants, c'est différent: Il ne connaissent pas d'autre langue que le français, il n'ont pas d'autres culture que française.
Retour au Mans et au fameux couvre-feu xénophobe : il renvoie à l'image du commerçant juif dont il faut se débarrasser à tout prix. Décidément, en France, le Pétainisme est toujours là! Et il s'est enfin trouvé une nouvelle cible. On ne va plus faire ses courses chez "le Juif", mais chez le Nègre ou à la rigueur l'Arabe.
Mais de quoi s'agit il?
Le 19 janvier 2009, le Maire du Mans a émis un arrêté municipal relatif à la «consommation excessive de boissons alcoolisées sur le domaine public».
Le 26 janvier 2009, le Préfet de la Sarthe a modifié l'arrêté n° 08-5480 du 28 octobre 2008 «portant réglementation sur les heures d'ouverture et de fermeture des établissement (sic) de vente à emporter d'aliments assemblés et préparés sur place destinés à une remise immédiate aux consommateurs».
Chacun, selon ses prérogatives, s'appuie sur les textes de loi qui réglementent sa juridiction et son étendue, comme c'est l'usage.
Ce tir croisé aboutit fort malencontreusement à la mise en exergue d'un phénomène socio-économique au demeurant bien connu: les artisans de la bouffe à emporter et les patrons des commerces de nuit sont, en grande majorité, des immigrés.
La raison en est simple: pas de délit de faciès à l'embauche, peu d'investissement. Les immigrés y trouvent une bien maigre pitance; mais c'est toujours mieux que d'affronter les regards si particuliers de ceux qui ne sont ni chômeurs ni basanés et préfèrent penser que tout le monde devrait leur ressembler. Les immigrés se voient ainsi cloués au pilori comme fauteurs de trouble. Comme si c'était leur pain quotidien! Le nombre et l'effet des patrouilles de police, personne n'en parle.
On notera de par ailleurs:
que l'arrêté préfectoral concerne la ville du Mans exclusivement,
que ce remake d'un premier jet suit de quelques jours l'arrêté municipal,
qu'il contient – ce qui reste rare dans ce type de document – une faute de grammaire: fermeture des établissement .
De là à dire qu'il y a de la précipitation dans l'air....
Dernier point. Ci-dessous, les articles du code général des collectivités territoriales, du code pénal et de celui de la santé publique sur lesquels les services de la mairie et de la préfecture s'appuient, à titre d'information. Comment faire pour que la conjonction des décisions des fonctionnaires et des élus locaux n'engendre pas de telles conséquence? Discrimination positive?
La note ci dessus a été publiée dans Action Entreprise, un Portail des entrepreneurs français issus de l'immigration ICI
Retour au Mans et au fameux couvre-feu xénophobe : il renvoie à l'image du commerçant juif dont il faut se débarrasser à tout prix. Décidément, en France, le Pétainisme est toujours là! Et il s'est enfin trouvé une nouvelle cible. On ne va plus faire ses courses chez "le Juif", mais chez le Nègre ou à la rigueur l'Arabe.
Mais de quoi s'agit il?
Le 19 janvier 2009, le Maire du Mans a émis un arrêté municipal relatif à la «consommation excessive de boissons alcoolisées sur le domaine public».
Le 26 janvier 2009, le Préfet de la Sarthe a modifié l'arrêté n° 08-5480 du 28 octobre 2008 «portant réglementation sur les heures d'ouverture et de fermeture des établissement (sic) de vente à emporter d'aliments assemblés et préparés sur place destinés à une remise immédiate aux consommateurs».
Chacun, selon ses prérogatives, s'appuie sur les textes de loi qui réglementent sa juridiction et son étendue, comme c'est l'usage.
Ce tir croisé aboutit fort malencontreusement à la mise en exergue d'un phénomène socio-économique au demeurant bien connu: les artisans de la bouffe à emporter et les patrons des commerces de nuit sont, en grande majorité, des immigrés.
La raison en est simple: pas de délit de faciès à l'embauche, peu d'investissement. Les immigrés y trouvent une bien maigre pitance; mais c'est toujours mieux que d'affronter les regards si particuliers de ceux qui ne sont ni chômeurs ni basanés et préfèrent penser que tout le monde devrait leur ressembler. Les immigrés se voient ainsi cloués au pilori comme fauteurs de trouble. Comme si c'était leur pain quotidien! Le nombre et l'effet des patrouilles de police, personne n'en parle.
On notera de par ailleurs:
que l'arrêté préfectoral concerne la ville du Mans exclusivement,
que ce remake d'un premier jet suit de quelques jours l'arrêté municipal,
qu'il contient – ce qui reste rare dans ce type de document – une faute de grammaire: fermeture des établissement .
De là à dire qu'il y a de la précipitation dans l'air....
Dernier point. Ci-dessous, les articles du code général des collectivités territoriales, du code pénal et de celui de la santé publique sur lesquels les services de la mairie et de la préfecture s'appuient, à titre d'information. Comment faire pour que la conjonction des décisions des fonctionnaires et des élus locaux n'engendre pas de telles conséquence? Discrimination positive?
La note ci dessus a été publiée dans Action Entreprise, un Portail des entrepreneurs français issus de l'immigration ICI