Rupture et averses pour les premiers pas de François Hollande
Entre averses, coup de foudre, bains de foule et hommages très politiques, François Hollande a effectué mardi ses premiers pas de septième président de la Ve République sous le signe de la rupture avec son prédécesseur Nicolas Sarkozy. C'est le costume trempé et les lunettes embuées que le nouveau chef de l'Etat est arrivé à midi à l'Arc de triomphe pour ranimer la flamme sur la tombe du soldat inconnu après une remontée des Champs-Elysées sous une pluie battante, debout dans une DS5 décapotable, saluant stoïquement de la main le public clairsemé qui avait bravé les averses. "Je ne crains rien", a-t-il répondu à une journaliste qui lui demandait à son retour à l'Elysée s'il n'était pas gêné par la pluie qui a transformé sa veste en éponge. Les intempéries lui ont joué un dernier mauvais tour en fin d'après-midi lorsque l'avion qui devait l'emmener vers Berlin a dû rebrousser chemin après avoir été frappé par la foudre. Le nouveau président a dû prendre un autre appareil pour honorer - avec retard - son premier rendez-vous avec Angela Merkel. Il avait auparavant pris ses fonctions lors d'une cérémonie solennelle qui a réuni environ 400 personnes à l'Elysée. (fr.reuters.com) Ce nouveau mandat s'annonce efficace pour la république malgré les difficultés apparentes.
Le Liban, nouvelle victime du conflit syrien
Sunnites et Alaouites de Tripoli se sont affrontés mortellement après l'arrestation d'un opposant pro-syrien. Décryptage. "Nous sommes sur un volcan." Les mots du Premier ministre libanais, Najib Mikati, ne sont pas choisis au hasard. Après la Turquie, victime de raids de l'armée syrienne sur ses camps de réfugiés, c'est désormais au pays du Cèdre de subir les ravages de la révolution syrienne. Après avoir accueilli près de 25 000 réfugiés ayant fui leur pays, le Liban est désormais victime d'affrontements en plein Tripoli (nord), la deuxième ville du pays. Au moins neuf personnes ont été tuées et une cinquantaine blessées en trois jours dans des violences confessionnelles. Elles voient s'opposer des sunnites intégristes du quartier de Bab el-Tebbaneh aux Alaouites pro-syriens armés de Jabal Mohsen, uniquement séparés par une rue. Ironie du sort, il s'agit de la rue de Syrie. C'est l'arrestation samedi par l'armée libanaise du militant islamiste Chadi Al-Mawlawi qui a mis le feu aux poudres. Très vite, des heurts, incluant des échanges de tirs, ont éclaté entre soldats et islamistes réclamant la libération de leur camarade. (lepoint.fr) S'en est trop de cette Syrie qui pose encore plus de problèmes à ceux qui désirent l'aider.
Au Portugal, un système de santé anesthésié par l'austérité
C'est un service de pointe, dans lequel s'investit une équipe enthousiaste, mais un service coupé en deux. A l'hôpital São João de Porto, l'un des principaux hôpitaux publics du Portugal, 240 lits accueillent les patients en médecine interne, un service pluridisciplinaire qui permet de traiter des pathologies complexes, au carrefour de plusieurs spécialités. D'un côté, le service offre toutes les prestations d'un hôpital ultramoderne : une infirmerie accessible derrière de larges baies vitrées, des chambres d'un à trois lits, avec salle de bain privée, des salles de repos pour accueillir les familles. Mais une autre aile, non rénovée, offre une autre vision : des dortoirs de quatre à huit lits, sans séparation de rideau et sans placards pour les effets personnels, avec sanitaires communs dans le couloir. Les équipes médicales mettent le même enthousiasme à soigner les patients des deux ailes, mais ce service hospitalier à l'ambiance parfois schizophrénique est à l'image du système de santé portugais : en avance dans de nombreux domaines, mais aux fondements menacés. (lemonde.fr) C'est une triste conséquence de la triste austérité qui règne en Europe.
Source: Yahoo actualités
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Entre averses, coup de foudre, bains de foule et hommages très politiques, François Hollande a effectué mardi ses premiers pas de septième président de la Ve République sous le signe de la rupture avec son prédécesseur Nicolas Sarkozy. C'est le costume trempé et les lunettes embuées que le nouveau chef de l'Etat est arrivé à midi à l'Arc de triomphe pour ranimer la flamme sur la tombe du soldat inconnu après une remontée des Champs-Elysées sous une pluie battante, debout dans une DS5 décapotable, saluant stoïquement de la main le public clairsemé qui avait bravé les averses. "Je ne crains rien", a-t-il répondu à une journaliste qui lui demandait à son retour à l'Elysée s'il n'était pas gêné par la pluie qui a transformé sa veste en éponge. Les intempéries lui ont joué un dernier mauvais tour en fin d'après-midi lorsque l'avion qui devait l'emmener vers Berlin a dû rebrousser chemin après avoir été frappé par la foudre. Le nouveau président a dû prendre un autre appareil pour honorer - avec retard - son premier rendez-vous avec Angela Merkel. Il avait auparavant pris ses fonctions lors d'une cérémonie solennelle qui a réuni environ 400 personnes à l'Elysée. (fr.reuters.com) Ce nouveau mandat s'annonce efficace pour la république malgré les difficultés apparentes.
Le Liban, nouvelle victime du conflit syrien
Sunnites et Alaouites de Tripoli se sont affrontés mortellement après l'arrestation d'un opposant pro-syrien. Décryptage. "Nous sommes sur un volcan." Les mots du Premier ministre libanais, Najib Mikati, ne sont pas choisis au hasard. Après la Turquie, victime de raids de l'armée syrienne sur ses camps de réfugiés, c'est désormais au pays du Cèdre de subir les ravages de la révolution syrienne. Après avoir accueilli près de 25 000 réfugiés ayant fui leur pays, le Liban est désormais victime d'affrontements en plein Tripoli (nord), la deuxième ville du pays. Au moins neuf personnes ont été tuées et une cinquantaine blessées en trois jours dans des violences confessionnelles. Elles voient s'opposer des sunnites intégristes du quartier de Bab el-Tebbaneh aux Alaouites pro-syriens armés de Jabal Mohsen, uniquement séparés par une rue. Ironie du sort, il s'agit de la rue de Syrie. C'est l'arrestation samedi par l'armée libanaise du militant islamiste Chadi Al-Mawlawi qui a mis le feu aux poudres. Très vite, des heurts, incluant des échanges de tirs, ont éclaté entre soldats et islamistes réclamant la libération de leur camarade. (lepoint.fr) S'en est trop de cette Syrie qui pose encore plus de problèmes à ceux qui désirent l'aider.
Au Portugal, un système de santé anesthésié par l'austérité
C'est un service de pointe, dans lequel s'investit une équipe enthousiaste, mais un service coupé en deux. A l'hôpital São João de Porto, l'un des principaux hôpitaux publics du Portugal, 240 lits accueillent les patients en médecine interne, un service pluridisciplinaire qui permet de traiter des pathologies complexes, au carrefour de plusieurs spécialités. D'un côté, le service offre toutes les prestations d'un hôpital ultramoderne : une infirmerie accessible derrière de larges baies vitrées, des chambres d'un à trois lits, avec salle de bain privée, des salles de repos pour accueillir les familles. Mais une autre aile, non rénovée, offre une autre vision : des dortoirs de quatre à huit lits, sans séparation de rideau et sans placards pour les effets personnels, avec sanitaires communs dans le couloir. Les équipes médicales mettent le même enthousiasme à soigner les patients des deux ailes, mais ce service hospitalier à l'ambiance parfois schizophrénique est à l'image du système de santé portugais : en avance dans de nombreux domaines, mais aux fondements menacés. (lemonde.fr) C'est une triste conséquence de la triste austérité qui règne en Europe.
Source: Yahoo actualités
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