Selon les observateurs, les 2,2 millions d'inscrits appelés à choisir entre 13 candidats ne se sont pas bousculés dans les bureaux de vote, ouverts depuis 06h00 GMT dans la capitale, et la participation était relativement faible à la mi-journée.
"Il n'y a pas eu foule", a ainsi rapporté Roger Bouaka, directeur de l'Observatoire congolais des droits de l'homme. "Le scrutin se déroule normalement, sans incident dans les zones où nous avons envoyé des observateurs", a-t-il ajouté.
Les partis d'opposition ont dénoncé des irrégularités dans la composition des listes et la distribution des cartes électorales et ils ont appelé à un report du vote afin de créer une nouvelle commission électorale.
"Personne ne devrait aller voter dimanche. Restez chez vous, nous ne voulons pas d'un hold-up électoral ou d'une parodie de scrutin", a déclaré Clément Mierrassa, chef du Parti social-démocrate congolais, l'une des formations ayant appelé à boycotter le vote.
De nombreux électeurs se sont plaints de ne pas avoir reçu de carte et les partis d'opposition ont affirmé que 500.000 cartes supplémentaires avaient été imprimées afin de permettre aux autorités de truquer les résultats.
L'Union européenne a également déploré le manque de progrès accomplis depuis la présidentielle de 2002, lors de laquelle la régularité des listes avait déjà été contestée. Le scrutin avait alors donné lieu à des violences.
"Nous attendions plus de progrès de la part du gouvernement", a déclaré Miguel Amado, chef de la mission européenne, qui n'a dépêché aucun observateur pour superviser le déroulement du scrutin.
Lors d'un dernier meeting tenu près de Brazzaville devant 100.000 partisans, le chef de l'Etat a appelé la population à la mobilisation. "Ne craignez rien et allez voter. Il n'y aura plus de guerre au Congo", a-t-il déclaré.
Denis Sassou-Nguesso a pris le pouvoir au Congo à la faveur d'un coup d'Etat en 1979. Il l'a perdu en 1992 lors d'élections pluralistes qui ont vu la victoire de Pascal Lissouba, mais ce dernier a été chassé du pouvoir lors de la guerre civile de 1997 après laquelle Sassou-Nguesso a repris le pouvoir.
Il a remporté la dernière élection présidentielle en 2002 à l'issue d'un scrutin boycotté par ses principaux rivaux qui ont dénoncé un simulacre.
Le déroulement des élections législatives de 2007 a aussi été vivement critiqué, l'opposition accusant le pouvoir d'avoir trafiqué les listes électorales en y inscrivant les noms de personnes décédées.
Les rumeurs et les craintes de voir les tensions dégénérer en violences comme par le passé ont poussé certains habitants de Brazzaville à quitter la capitale. Plusieurs organisations ont lancé des appels au calme cette semaine.
Bien qu'il tienne son pays d'une main de fer, Denis Sassou-Nguesso fait face à de fortes pressions de l'étranger.
Il fait ainsi partie des trois présidents africains, avec feu Omar Bongo (Gabon) et Teodoro Obiang (Guinée équatoriale), menacés par une plainte déposée en France par une ONG anti-corruption.
De même, la mort en février du journaliste franco-congolais Bruno Jacquet Ossébi, qui faisait campagne contre la corruption, a été jugée suspecte par Reporters sans frontières.
Sur le plan économique, même si les attentes des investisseurs sont faibles, l'élection est l'occasion pour les autorités d'améliorer leur image et d'attirer des investisseurs.
L'économie congolaise reste dépendante des exportations de pétrole. Avec 220.000 barils par jour, le Congo est le cinquième producteur de pétrole du continent africain.
Source: Reuters via Yahoo News
"Il n'y a pas eu foule", a ainsi rapporté Roger Bouaka, directeur de l'Observatoire congolais des droits de l'homme. "Le scrutin se déroule normalement, sans incident dans les zones où nous avons envoyé des observateurs", a-t-il ajouté.
Les partis d'opposition ont dénoncé des irrégularités dans la composition des listes et la distribution des cartes électorales et ils ont appelé à un report du vote afin de créer une nouvelle commission électorale.
"Personne ne devrait aller voter dimanche. Restez chez vous, nous ne voulons pas d'un hold-up électoral ou d'une parodie de scrutin", a déclaré Clément Mierrassa, chef du Parti social-démocrate congolais, l'une des formations ayant appelé à boycotter le vote.
De nombreux électeurs se sont plaints de ne pas avoir reçu de carte et les partis d'opposition ont affirmé que 500.000 cartes supplémentaires avaient été imprimées afin de permettre aux autorités de truquer les résultats.
L'Union européenne a également déploré le manque de progrès accomplis depuis la présidentielle de 2002, lors de laquelle la régularité des listes avait déjà été contestée. Le scrutin avait alors donné lieu à des violences.
"Nous attendions plus de progrès de la part du gouvernement", a déclaré Miguel Amado, chef de la mission européenne, qui n'a dépêché aucun observateur pour superviser le déroulement du scrutin.
Lors d'un dernier meeting tenu près de Brazzaville devant 100.000 partisans, le chef de l'Etat a appelé la population à la mobilisation. "Ne craignez rien et allez voter. Il n'y aura plus de guerre au Congo", a-t-il déclaré.
Denis Sassou-Nguesso a pris le pouvoir au Congo à la faveur d'un coup d'Etat en 1979. Il l'a perdu en 1992 lors d'élections pluralistes qui ont vu la victoire de Pascal Lissouba, mais ce dernier a été chassé du pouvoir lors de la guerre civile de 1997 après laquelle Sassou-Nguesso a repris le pouvoir.
Il a remporté la dernière élection présidentielle en 2002 à l'issue d'un scrutin boycotté par ses principaux rivaux qui ont dénoncé un simulacre.
Le déroulement des élections législatives de 2007 a aussi été vivement critiqué, l'opposition accusant le pouvoir d'avoir trafiqué les listes électorales en y inscrivant les noms de personnes décédées.
Les rumeurs et les craintes de voir les tensions dégénérer en violences comme par le passé ont poussé certains habitants de Brazzaville à quitter la capitale. Plusieurs organisations ont lancé des appels au calme cette semaine.
Bien qu'il tienne son pays d'une main de fer, Denis Sassou-Nguesso fait face à de fortes pressions de l'étranger.
Il fait ainsi partie des trois présidents africains, avec feu Omar Bongo (Gabon) et Teodoro Obiang (Guinée équatoriale), menacés par une plainte déposée en France par une ONG anti-corruption.
De même, la mort en février du journaliste franco-congolais Bruno Jacquet Ossébi, qui faisait campagne contre la corruption, a été jugée suspecte par Reporters sans frontières.
Sur le plan économique, même si les attentes des investisseurs sont faibles, l'élection est l'occasion pour les autorités d'améliorer leur image et d'attirer des investisseurs.
L'économie congolaise reste dépendante des exportations de pétrole. Avec 220.000 barils par jour, le Congo est le cinquième producteur de pétrole du continent africain.
Source: Reuters via Yahoo News