Menés de deux buts au repos, les tenants du titre l'ont emporté sur une tête victorieuse de leur capitaine Lucio à la 84e minute, consécutive à un doublé de l'ancien Rennais Luis Fabiano en seconde période.
C'est la troisième fois que la Seleçao soulève ce trophée après 1997 et 2005.
"Même menée 2-0, l'équipe est restée sûre d'elle-même. A la mi-temps, on leur a dit de passer par les ailes et de faire preuve de patience. Et c'est ce qui s'est passé", a déclaré le sélectionneur brésilien Dunga après la rencontre.
"C'est très difficile de remonter un handicap de deux buts (...) mais si vous avez des joueurs qui se donnent, qui ne renoncent jamais, alors vous avez une chance de le faire et nous sommes parvenus à revenir en seconde mi-temps. Nous avons montré beaucoup de professionnalisme", a-t-il ajouté.
Dans le camp américain, on oscillait entre tristesse et joie. "C'est à la fois une grosse déception et une grande fierté. Il ne faut pas se voiler la face: perdre après avoir mené 2-0 ça fait mal. Le moment le plus dur, c'est le but concédé en tout début de seconde mi-temps, qui leur a permis de revenir dans le match", a dit l'entraineur américain Bob Bradley.
Face à une équipe des Etats-Unis qui avait déjà créé la surprise en sortant l'Espagne championne d'Europe en demi-finale (2-0), les Brésiliens ont été cueillis à froid en encaissant deux buts dans la première demi-heure.
Dès la 10e minute, Clint Dempsey reprenait victorieusement un centre adressé par son latéral droit Jonathan Spector.
Servi par Charlie Davies, l'ancien joueur de Leverkusen Landon Donovan doublait la mise en contre (27e), négociant avec sang-froid une situation de deux contre deux.
La stupeur de l'Ellis Park de Johannesburg redoublait en voyant Andre Santos buter à bout portant sur le portier américain Tim Howard (35e), puis lorsque Carlos Bocanegra déviait un centre hors de portée de Luis Fabiano, seul devant les cages adverses.
La modeste sélection des Etats-Unis, qualifiée de justesse en phase de poules après deux défaites contre l'Italie (3-1) puis le Brésil (3-0), était à mi-chemin d'un exploit retentissant.
Mais au retour des vestiaires, le même Luis Fabiano, meilleur buteur du tournoi avec cinq réalisations, se chargeait de doucher les espoirs américains.
Du gauche et en pivot, l'attaquant du FC Séville réduisait la marque d'un but splendide à la 46e minute, avant de récidiver à la 74e, poussant au fond un tir sur la transversale de Robinho.
Entre-temps, son équipier Kaka avait vu sa tête repoussée des deux poings par Tim Howard, sur sa ligne selon l'arbitre suédois Martin Hansson (60e).
Sur corner à six minutes du terme, le défenseur du Bayern Munich Lucio délivrait le Brésil d'un poteau rentrant.
Un peu plus tôt dimanche, l'Espagne a dû batailler jusqu'en prolongation pour battre chez elle une accrocheuse équipe d'Afrique du Sud (3-2 a.p.) et prendre la troisième place du tournoi.
Source: Reuters via Yahoo News
C'est la troisième fois que la Seleçao soulève ce trophée après 1997 et 2005.
"Même menée 2-0, l'équipe est restée sûre d'elle-même. A la mi-temps, on leur a dit de passer par les ailes et de faire preuve de patience. Et c'est ce qui s'est passé", a déclaré le sélectionneur brésilien Dunga après la rencontre.
"C'est très difficile de remonter un handicap de deux buts (...) mais si vous avez des joueurs qui se donnent, qui ne renoncent jamais, alors vous avez une chance de le faire et nous sommes parvenus à revenir en seconde mi-temps. Nous avons montré beaucoup de professionnalisme", a-t-il ajouté.
Dans le camp américain, on oscillait entre tristesse et joie. "C'est à la fois une grosse déception et une grande fierté. Il ne faut pas se voiler la face: perdre après avoir mené 2-0 ça fait mal. Le moment le plus dur, c'est le but concédé en tout début de seconde mi-temps, qui leur a permis de revenir dans le match", a dit l'entraineur américain Bob Bradley.
Face à une équipe des Etats-Unis qui avait déjà créé la surprise en sortant l'Espagne championne d'Europe en demi-finale (2-0), les Brésiliens ont été cueillis à froid en encaissant deux buts dans la première demi-heure.
Dès la 10e minute, Clint Dempsey reprenait victorieusement un centre adressé par son latéral droit Jonathan Spector.
Servi par Charlie Davies, l'ancien joueur de Leverkusen Landon Donovan doublait la mise en contre (27e), négociant avec sang-froid une situation de deux contre deux.
La stupeur de l'Ellis Park de Johannesburg redoublait en voyant Andre Santos buter à bout portant sur le portier américain Tim Howard (35e), puis lorsque Carlos Bocanegra déviait un centre hors de portée de Luis Fabiano, seul devant les cages adverses.
La modeste sélection des Etats-Unis, qualifiée de justesse en phase de poules après deux défaites contre l'Italie (3-1) puis le Brésil (3-0), était à mi-chemin d'un exploit retentissant.
Mais au retour des vestiaires, le même Luis Fabiano, meilleur buteur du tournoi avec cinq réalisations, se chargeait de doucher les espoirs américains.
Du gauche et en pivot, l'attaquant du FC Séville réduisait la marque d'un but splendide à la 46e minute, avant de récidiver à la 74e, poussant au fond un tir sur la transversale de Robinho.
Entre-temps, son équipier Kaka avait vu sa tête repoussée des deux poings par Tim Howard, sur sa ligne selon l'arbitre suédois Martin Hansson (60e).
Sur corner à six minutes du terme, le défenseur du Bayern Munich Lucio délivrait le Brésil d'un poteau rentrant.
Un peu plus tôt dimanche, l'Espagne a dû batailler jusqu'en prolongation pour battre chez elle une accrocheuse équipe d'Afrique du Sud (3-2 a.p.) et prendre la troisième place du tournoi.
Source: Reuters via Yahoo News