Le Programme des Nations unies pour le développement relève, dans son dernier rapport publié le mois dernier, que le pays est l'un des plus exposés au changement climatique et pourrait subir des pénuries d'eau potable et devoir gérer des déplacements massifs de population avec la montée du niveau des mers.
"La vie et les moyens d'existence de millions d'habitants du Bangladesh sont exposés aux dangers déjà visibles ou potentiels du changement climatique", souligne le conseiller du gouvernement pour les questions d'environnement, C.S. Karim.
"Nous proposerons l'installation d'un centre ici pour des recherches approfondies sur les stratégies d'adaptation et d'atténuation", a-t-il ajouté dans une interview à Reuters.
Le pays a été doublement frappé ces derniers mois, avec des pluies de mousson dévastatrices durant l'été et, il y a deux semaines, avec le cyclone le plus meurtrier depuis 1991 qui a fait 3.500 morts et des millions de déplacés.
"Nous ferons appel aux pays développés pour nous aider à nous adapter au changement climatique, et nous tâcherons de leur faire comprendre que c'est pour eux que nous, les pays pauvres, souffrons, et que c'est leur devoir moral de nous aider", a déclaré C.S. Karim.
DESEQUILIBRES
Alors qu'ils abritent seulement 15% de la population mondiale, les pays riches pèsent pour environ la moitié des émissions mondiales de gaz carbonique. La pollution au carbone des Etats-Unis est cent fois supérieure à celle du Bangladesh.
Les recommandations du Bangladesh seront présentées devant la conférence de Bali sur l'environnement qui commence lundi et s'achèvera le 14 décembre.
"Le monde entier doit se préparer aux effets négatifs du changement climatique. Des pays comme le Bangladesh ont besoin d'un soutien sous la forme de ressources aussi bien que de technologies", déclare Ainun Nishat, représentant du pays à l'Union mondiale pour la Nature (IUCN).
"Aujourd'hui, les fonds alloués pour l'adaptation sont maigres et il devrait y avoir une égalité dans la distribution de ces ressources", a-t-il ajouté.
Spécialiste de l'environnement, K. B. Sajjadur Rasheed estime que pour faire face à "l'énorme problème" de la montée du niveau de la mer au Bangladesh, le pays devrait recevoir des fonds appropriés pour prendre des mesures de protection des habitants des zones côtières.
Selon lui, une hausse de 40 centimètres du niveau de la mer dans le golfe du Bengale recouvrirait 11% de la superficie totale du Bangladesh et provoquerait le déplacement de sept à dix millions d'habitants.
"La vie et les moyens d'existence de millions d'habitants du Bangladesh sont exposés aux dangers déjà visibles ou potentiels du changement climatique", souligne le conseiller du gouvernement pour les questions d'environnement, C.S. Karim.
"Nous proposerons l'installation d'un centre ici pour des recherches approfondies sur les stratégies d'adaptation et d'atténuation", a-t-il ajouté dans une interview à Reuters.
Le pays a été doublement frappé ces derniers mois, avec des pluies de mousson dévastatrices durant l'été et, il y a deux semaines, avec le cyclone le plus meurtrier depuis 1991 qui a fait 3.500 morts et des millions de déplacés.
"Nous ferons appel aux pays développés pour nous aider à nous adapter au changement climatique, et nous tâcherons de leur faire comprendre que c'est pour eux que nous, les pays pauvres, souffrons, et que c'est leur devoir moral de nous aider", a déclaré C.S. Karim.
DESEQUILIBRES
Alors qu'ils abritent seulement 15% de la population mondiale, les pays riches pèsent pour environ la moitié des émissions mondiales de gaz carbonique. La pollution au carbone des Etats-Unis est cent fois supérieure à celle du Bangladesh.
Les recommandations du Bangladesh seront présentées devant la conférence de Bali sur l'environnement qui commence lundi et s'achèvera le 14 décembre.
"Le monde entier doit se préparer aux effets négatifs du changement climatique. Des pays comme le Bangladesh ont besoin d'un soutien sous la forme de ressources aussi bien que de technologies", déclare Ainun Nishat, représentant du pays à l'Union mondiale pour la Nature (IUCN).
"Aujourd'hui, les fonds alloués pour l'adaptation sont maigres et il devrait y avoir une égalité dans la distribution de ces ressources", a-t-il ajouté.
Spécialiste de l'environnement, K. B. Sajjadur Rasheed estime que pour faire face à "l'énorme problème" de la montée du niveau de la mer au Bangladesh, le pays devrait recevoir des fonds appropriés pour prendre des mesures de protection des habitants des zones côtières.
Selon lui, une hausse de 40 centimètres du niveau de la mer dans le golfe du Bengale recouvrirait 11% de la superficie totale du Bangladesh et provoquerait le déplacement de sept à dix millions d'habitants.