Au quatrième jour de la crise politique que traverse la Thaïlande, des heurts entre les policiers et les membres de l'Alliance populaire pour la démocratie (APD) ont été signalés et le siège du gouvernement est toujours occupé. La situation semble échapper au Premier ministre Samak Sundaravej - que les manifestants veulent renverser - bien qu'il essaie de prouver le contraire.
Le bras de fer entre l'Alliance populaire pour la démocratie (APD) et le gouvernement se poursuit en Thaïlande. Quatre jours après le début de l'occupation du bâtiment qui abrite les bureaux du Premier ministre, les manifestants ne désarment pas. Ils accusent Samak Sundaravej d'être manipulé par son prédécesseur, Thaksin Shinawatra, et demandent sa démission. Selon l'APD, fervent défenseur de la royauté thaïlandaise, Thaskin - encore très influent dans le pays malgré le coup d'Etat qui l'a chassé du pouvoir en 2006 et son exil à Londres - cherche à instaurer la république. L'opposition veut donc renverser le gouvernement avant que le roi Bhumibol Adulyadej ne le soit.
Depuis mardi, ses membres occupent donc le siège du gouvernement, en dépit de la décision de justice prononcée mercredi, les enjoignant de quitter les lieux. Vendredi, cette décision a d'ailleurs été affichée dans l'enceinte du bâtiment occupé, et les policiers ont forcé trois des cinq grilles qu'avaient cadenassées les protestataires, a rapporté un journaliste de Reuters. Mais Samak Sundaravej continue d'affirmer que les forces de l'ordre ne recourront pas à la force. "La police s'en tient à mon ordre précédent. Ils sont allés sur place seulement pour délivrer l'injonction, non pour disperser les manifestants", a-t-il déclaré vendredi.
La violence semble pourtant s'immiscer dans les manifestations, qui se multiplient à travers le pays. A tel point que l'aéroport de Phuket, une destination touristique très prisée dans le Sud du pays, a été fermé, a fait savoir la compagnie Thai Airways. Plusieurs affrontements entre rebelles et forces de l'ordre ont été signalés, et la police a eu recours à des gaz lacrymogènes, selon des témoins. Sur un pont conduisant au bâtiment occupé, des centaines de policiers équipés de boucliers et de matraques ont par ailleurs fait face à une barricade érigée par les partisans du PAD. Une quinzaine de manifestants ont été brièvement interpellés. Des mandats d'arrêt ont par ailleurs été émis à l'encontre de neuf personnes considérées comme les meneurs de cette manifestation antigouvernementale. Deux ans après le putsch qui avait fait suite à plusieurs mois chaotiques, ce pays de la péninsule indochinoise semble à nouveau s'enfoncer dans la crise.
Outre le départ de M. Samak, les manifestants exigent le maintien de la Constitution, élaborée sous la précédente junte militaire.
Source Yahoo News
Le bras de fer entre l'Alliance populaire pour la démocratie (APD) et le gouvernement se poursuit en Thaïlande. Quatre jours après le début de l'occupation du bâtiment qui abrite les bureaux du Premier ministre, les manifestants ne désarment pas. Ils accusent Samak Sundaravej d'être manipulé par son prédécesseur, Thaksin Shinawatra, et demandent sa démission. Selon l'APD, fervent défenseur de la royauté thaïlandaise, Thaskin - encore très influent dans le pays malgré le coup d'Etat qui l'a chassé du pouvoir en 2006 et son exil à Londres - cherche à instaurer la république. L'opposition veut donc renverser le gouvernement avant que le roi Bhumibol Adulyadej ne le soit.
Depuis mardi, ses membres occupent donc le siège du gouvernement, en dépit de la décision de justice prononcée mercredi, les enjoignant de quitter les lieux. Vendredi, cette décision a d'ailleurs été affichée dans l'enceinte du bâtiment occupé, et les policiers ont forcé trois des cinq grilles qu'avaient cadenassées les protestataires, a rapporté un journaliste de Reuters. Mais Samak Sundaravej continue d'affirmer que les forces de l'ordre ne recourront pas à la force. "La police s'en tient à mon ordre précédent. Ils sont allés sur place seulement pour délivrer l'injonction, non pour disperser les manifestants", a-t-il déclaré vendredi.
La violence semble pourtant s'immiscer dans les manifestations, qui se multiplient à travers le pays. A tel point que l'aéroport de Phuket, une destination touristique très prisée dans le Sud du pays, a été fermé, a fait savoir la compagnie Thai Airways. Plusieurs affrontements entre rebelles et forces de l'ordre ont été signalés, et la police a eu recours à des gaz lacrymogènes, selon des témoins. Sur un pont conduisant au bâtiment occupé, des centaines de policiers équipés de boucliers et de matraques ont par ailleurs fait face à une barricade érigée par les partisans du PAD. Une quinzaine de manifestants ont été brièvement interpellés. Des mandats d'arrêt ont par ailleurs été émis à l'encontre de neuf personnes considérées comme les meneurs de cette manifestation antigouvernementale. Deux ans après le putsch qui avait fait suite à plusieurs mois chaotiques, ce pays de la péninsule indochinoise semble à nouveau s'enfoncer dans la crise.
Outre le départ de M. Samak, les manifestants exigent le maintien de la Constitution, élaborée sous la précédente junte militaire.
Source Yahoo News