France
06/11/2009 21:17

La semaine Chirac, 'cher Jacques'

Les médias Purepeople.com et Slate.fr relayent les entretiens accordés par Jacques Chirac à Europe 1 et au Figaro: un doublet qui mesure l'intérêt que portent encore les Français à l'ancien Président de la République. Évidemment avec la sortie officielle de ses mémoires, Chaque Pas doit être un but (éditions Nil), tout le monde parle de Jacques Chirac. La même semaine, la justice le renvoie en correctionnelle pour l'affaire des emplois fictifs présumés de la Mairie de Paris. Un autre doublet. 'Jacques', cette semaine, a volé la vedette à Nico.



Les marionettes des Guignols de l'info, Canal +
Au micro de Jean-Pierre Elkabbach ce 5 novembre sur Europe 1, il confie: "Je ne demande ni clémence, ni indulgence". Les recrutements de la Mairie de Paris avaient tous une raison d'être. Au Figaro, il explique: «Je n'ai rien à me reprocher, explique Chirac dans les colonnes du quotidien. J'irai donc m'expliquer avec sérénité et détermination, pour que la vérité soit établie. Je le dois aux Français, qui m'ont accordé leur confiance.»

Il commente de par ailleurs: "Le chef de l'Etat doit bénéficier d'une certaine immunité pour la durée de son mandat. Dans le cas contraire, il risquerait d'être contesté et c'est son autorité internationale qui risquerait d'être affaiblie."

Pour en terminer avec les affaires judiciaires, Jacques Chirac, n'ayant donné aucune instruction dans l'affaire Clearstream, garde son estime et son amitié à Dominique de Villepin.

Ce qui retient particulièrement l'attention dans ses mémoires, c'est s brouille tenace avec Valéry Giscard d'Estaing. "c'est désormais au Conseil constitutionnel que se poursuit leur combat - "leurs gamineries", dit un ministre. Lors des séances du jeudi, ces deux "sages" se serrent la main, mais sans se regarder. Quand Chirac parle, Giscard fait son courrier. Quand Giscard prend la parole, Chirac fouille dans son cartable." site l'express.fr

Nicolas Sarkozy, qui a perdu sa position de chouchou dans les sondages auprès des Français, tire parti in extremis de la situation à l'occasion de l'attribution des prix pour la prévention des conflits par la Fondation Chirac. Il y participe et lui lance un 'cher Jacques' si  surprenant ... mais si sincère.

S. D.



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