La rencontre entre le président américain et son homologue russe, Dmitri Medvedev, début avril, en marge du G20, a certes témoigné d'un changement de ton. Mais, sur le fond, les positions demeurent éloignées.
Washington a d'ores et déjà obtenu la coopération de la Russie sur l'Afghanistan. Les deux présidents devaient conclure, lundi, un accord autorisant le transit militaire américain vers ce pays, par voie aérienne ou terrestre.
Les Russes ne sont pas favorables à un retour des talibans à Kaboul. Les incursions de militants islamistes en Asie centrale (Ouzbékistan, Kirghizstan, Tadjikistan) ont déjà eu lieu par le passé. Par les frontières poreuses de ces Etats, à la coopération bilatérale inexistante, passent militants, armes et drogues en direction de la Fédération russe. Le fait que la production de pavot n'ait jamais été aussi importante en Afghanistan est une source d'inquiétude pour Moscou.
Le dossier iranien offre moins de prise. Les positions divergent. Sans vouloir d'un Iran nucléaire, la Russie cherche à préserver son partenaire au nom de ses propres intérêts autour de la mer Caspienne, une zone stratégique pour elle. Par ailleurs, même si elle le voulait, il n'est pas sûr que la diplomatie russe ait le pouvoir de convaincre les Iraniens de rentrer dans le rang.
Le terrain le plus propice à une entente est celui des armements nucléaires, le seul dossier sur lequel Moscou se trouve à parité avec Washington. La signature d'un nouvel accord de limitation des armements nucléaires stratégiques, un prolongement du Traité sur la réduction des armes stratégiques (Start) de 1991, voué à expirer le 5 décembre 2009, était envisagée par les spécialistes comme le seul résultat tangible sur lequel pourrait déboucher le sommet.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Washington a d'ores et déjà obtenu la coopération de la Russie sur l'Afghanistan. Les deux présidents devaient conclure, lundi, un accord autorisant le transit militaire américain vers ce pays, par voie aérienne ou terrestre.
Les Russes ne sont pas favorables à un retour des talibans à Kaboul. Les incursions de militants islamistes en Asie centrale (Ouzbékistan, Kirghizstan, Tadjikistan) ont déjà eu lieu par le passé. Par les frontières poreuses de ces Etats, à la coopération bilatérale inexistante, passent militants, armes et drogues en direction de la Fédération russe. Le fait que la production de pavot n'ait jamais été aussi importante en Afghanistan est une source d'inquiétude pour Moscou.
Le dossier iranien offre moins de prise. Les positions divergent. Sans vouloir d'un Iran nucléaire, la Russie cherche à préserver son partenaire au nom de ses propres intérêts autour de la mer Caspienne, une zone stratégique pour elle. Par ailleurs, même si elle le voulait, il n'est pas sûr que la diplomatie russe ait le pouvoir de convaincre les Iraniens de rentrer dans le rang.
Le terrain le plus propice à une entente est celui des armements nucléaires, le seul dossier sur lequel Moscou se trouve à parité avec Washington. La signature d'un nouvel accord de limitation des armements nucléaires stratégiques, un prolongement du Traité sur la réduction des armes stratégiques (Start) de 1991, voué à expirer le 5 décembre 2009, était envisagée par les spécialistes comme le seul résultat tangible sur lequel pourrait déboucher le sommet.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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