La première économie européenne était entrée en récession technique à l'automne, après avoir enregistré des baisses de son PIB au deuxième et troisième trimestre.
Il est "extrêmement difficile" de faire une estimation étant donné "l'instabilité actuelle des conditions économiques", a souligné Norbert Räth, l'un des directeurs de Destatis au cours d'une conférence de presse, ajoutant que les chiffres étaient susceptibles d'être révisés.
Destatis doit annoncer des données plus précises à la mi-février.
De nombreux experts avaient déjà prédit un quatrième trimestre désastreux, après l'effondrement dès novembre des exportations et des entrées de commandes industrielles, vitaux pour la croissance du pays. Après avoir vaillamment résisté au premier trimestre, l'Allemagne a été brutalement rattrapée par la baisse de la demande mondiale dans la deuxième partie de l'année écoulée.
En 2008, la croissance du PIB a en conséquence nettement ralenti, à +1,3%, après 2,5% en 2007 et 3% en 2006, selon un chiffre provisoire annoncé par Destatis.
Les économistes attendaient une progression de 1,4%, selon un consensus diffusé par l'agence Dow Jones Newswire.
L'an passé, les exportations ont nettement perdu de leur dynamisme, progressant seulement de 3,9% après un plus de 7,5% en 2007, a détaillé Destatis. Les investissements industriels ont également réduit leur hausse.
Le secteur du bâtiment a en revanche augmenté sa contribution à la hausse du PIB, et la consommation privée, talon d'Achille de l'économie, a stagné, après avoir très légèrement reculé l'année précédente.
Le gouvernement n'a, sans surprise, pas atteint sa prévision d'une hausse de 1,7% en 2008, devenue au fil des mois hors de portée.
Consolation toutefois, son budget est resté quasi à l'équilibre. Le pays affiche comme prévu un modeste déficit public correspondant à 0,1% du PIB en 2008, après un léger déficit de 0,2% du PIB en 2007.
Il en sera autrement en 2009 et 2010, qui supporteront le poids financier du plan de relance économique de 50 milliards d'euros venant d'être bouclé par le gouvernement.
"Pour 2009, je m'attends à ce que nous puissions limiter tant bien que mal les nouvelles dettes à 3% du PIB", a déclaré le ministre des Finances Peer Steinbrück.
L'Allemagne respecterait ainsi encore de justesse le critère fixé par le Pacte de stabilité européen. En 2010 en revanche, il s'attend à un net dérapage des nouvelles dettes et un déficit qui grimpera à plus de 4% du PIB.
Source: Yahoo News
Il est "extrêmement difficile" de faire une estimation étant donné "l'instabilité actuelle des conditions économiques", a souligné Norbert Räth, l'un des directeurs de Destatis au cours d'une conférence de presse, ajoutant que les chiffres étaient susceptibles d'être révisés.
Destatis doit annoncer des données plus précises à la mi-février.
De nombreux experts avaient déjà prédit un quatrième trimestre désastreux, après l'effondrement dès novembre des exportations et des entrées de commandes industrielles, vitaux pour la croissance du pays. Après avoir vaillamment résisté au premier trimestre, l'Allemagne a été brutalement rattrapée par la baisse de la demande mondiale dans la deuxième partie de l'année écoulée.
En 2008, la croissance du PIB a en conséquence nettement ralenti, à +1,3%, après 2,5% en 2007 et 3% en 2006, selon un chiffre provisoire annoncé par Destatis.
Les économistes attendaient une progression de 1,4%, selon un consensus diffusé par l'agence Dow Jones Newswire.
L'an passé, les exportations ont nettement perdu de leur dynamisme, progressant seulement de 3,9% après un plus de 7,5% en 2007, a détaillé Destatis. Les investissements industriels ont également réduit leur hausse.
Le secteur du bâtiment a en revanche augmenté sa contribution à la hausse du PIB, et la consommation privée, talon d'Achille de l'économie, a stagné, après avoir très légèrement reculé l'année précédente.
Le gouvernement n'a, sans surprise, pas atteint sa prévision d'une hausse de 1,7% en 2008, devenue au fil des mois hors de portée.
Consolation toutefois, son budget est resté quasi à l'équilibre. Le pays affiche comme prévu un modeste déficit public correspondant à 0,1% du PIB en 2008, après un léger déficit de 0,2% du PIB en 2007.
Il en sera autrement en 2009 et 2010, qui supporteront le poids financier du plan de relance économique de 50 milliards d'euros venant d'être bouclé par le gouvernement.
"Pour 2009, je m'attends à ce que nous puissions limiter tant bien que mal les nouvelles dettes à 3% du PIB", a déclaré le ministre des Finances Peer Steinbrück.
L'Allemagne respecterait ainsi encore de justesse le critère fixé par le Pacte de stabilité européen. En 2010 en revanche, il s'attend à un net dérapage des nouvelles dettes et un déficit qui grimpera à plus de 4% du PIB.
Source: Yahoo News