La réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une mesure de sûreté de vingt ans a été réclamée vendredi par l'accusation, devant la Cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à l'encontre du ravisseur et meurtrier présumé de la petite Madison, âgée de cinq ans.
Pendant quatre jours de procès, l'accusé s'est montré incapable de s'expliquer sur les véritables raisons de son geste, commis dans le bourg provençal d'Eyguières (Bouches-du-Rhône), durant la nuit du 5 au 6 mai 2006.
Ce mécanicien de 26 ans, qui avait pourtant reconnu les faits et répond d'"enlèvement, détention et séquestration suivis de mort d'une mineure de moins de quinze ans", n'a pas su livrer les motivations réelles de son crime.
L'enfant avait disparu, suscitant une intense émotion dans ce village de 5.000 âmes. La mère avait donné l'alerte au petit matin, quand elle avait découvert l'absence de sa fille dans son lit. Gendarmes, pompiers et villageois s'étaient mobilisés trois jours durant, arpentant les collines et les champs voisins, pour retrouver Madison vivante.
Son corps inanimé avait finalement été découvert le 8 mai 2006, enveloppé dans des sacs poubelles au domicile de Julien Carrillo. Madison est morte étouffée par une boulette de papier. Depuis le début, Julien Carrillo a plaidé le "coup de folie".
"Parle, Julien dis tout!", l'a imploré mercredi sa mère, sans que sa démarche ne débouche sur l'aveu tant attendu. "Vous repartirez avec vos secrets et nous avec nos zones d'ombres", a lancé vendredi matin l'avocate du père de Madison, Me Béatrice Zavarro, dans sa plaidoirie. La défense a désormais la parole. le verdict est attendu dans l'après-midi.
Source: news.yahoo.com
Pendant quatre jours de procès, l'accusé s'est montré incapable de s'expliquer sur les véritables raisons de son geste, commis dans le bourg provençal d'Eyguières (Bouches-du-Rhône), durant la nuit du 5 au 6 mai 2006.
Ce mécanicien de 26 ans, qui avait pourtant reconnu les faits et répond d'"enlèvement, détention et séquestration suivis de mort d'une mineure de moins de quinze ans", n'a pas su livrer les motivations réelles de son crime.
L'enfant avait disparu, suscitant une intense émotion dans ce village de 5.000 âmes. La mère avait donné l'alerte au petit matin, quand elle avait découvert l'absence de sa fille dans son lit. Gendarmes, pompiers et villageois s'étaient mobilisés trois jours durant, arpentant les collines et les champs voisins, pour retrouver Madison vivante.
Son corps inanimé avait finalement été découvert le 8 mai 2006, enveloppé dans des sacs poubelles au domicile de Julien Carrillo. Madison est morte étouffée par une boulette de papier. Depuis le début, Julien Carrillo a plaidé le "coup de folie".
"Parle, Julien dis tout!", l'a imploré mercredi sa mère, sans que sa démarche ne débouche sur l'aveu tant attendu. "Vous repartirez avec vos secrets et nous avec nos zones d'ombres", a lancé vendredi matin l'avocate du père de Madison, Me Béatrice Zavarro, dans sa plaidoirie. La défense a désormais la parole. le verdict est attendu dans l'après-midi.
Source: news.yahoo.com