Selon nos estimations basées sur des observations sur le terrain et différentes sources, les violences ont fait approximativement 50 morts et 100 blessés" au sein de la population civile et des combattants, a déclaré un responsable de l'ONU qui a requis l'anonymat.
Les combats avaient éclaté mardi à Malakal entre les ex-rebelles de l'Armée de libération du Sud-Soudan (SPLA) et des partisans de Gabriel Tang, un ancien chef de milice nordiste pendant la guerre civile Nord-Sud aujourd'hui général dans les forces armées soudanaises (SAF).
Ils avaient duré une journée. La situation sur le terrain était "plutôt calme" vendredi, a indiqué un autre responsable de l'ONU.
Ces violences montrent la fragilité de l'Accord de paix global entre le Nord et le Sud du Soudan qui a mis fin en 2005 à la plus longue guerre civile en Afrique, à l'origine de deux millions de morts sur près de 22 ans.
Elles sont aussi survenues au moment où la situation est tendue au Soudan dans l'attente de la décision mercredi de la Cour pénale internationale (CPI) d'émettre ou non un mandat d'arrêt contre le président Omar el-Béchir pour son rôle présumé dans les violences au Darfour, vaste région dans l'ouest du pays en guerre civile depuis 2003.
La guerre entre les rebelles du Darfour et le gouvernement de Khartoum a fait 2,7 millions de déplacés et un nombre de morts évalué à 300.000 par l'ONU et 10.OOO par Khartoum.
Omar el-Béchir cherche à obtenir l'appui des partis politiques d'opposition et de la population dans son bras de fer contre la CPI et son procureur, Luis Moreno-Ocampo qui l'a accusé de génocide, crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour.
Les combats de Malakal sont "peut-être un avertissement" de Khartoum au Sud-Soudan signifiant que la guerre Nord-Sud pourrait reprendre si les sudistes ne soutiennent pas Omar el-Béchir dans sa croisade contre la CPI, estime un diplomate sous le couvert de l'anonymat.
Gabriel Tang "a été utilisé pour déclencher une autre guerre civile au Sud-Soudan", a accusé le ministre de l'Information du gouvernement semi-autonome du Sud-Soudan, Gabriel Changson Chang.
Des combats entre des partisans de Gabriel Tang et les forces sudistes avaient fait plus de cent morts en 2006 à Malakal, capitale de l'Etat du Haut Nil située à la frontière entre le nord et le sud du Soudan, côté sud.
C'était la première fois que Gabriel Tang, qui est établi à Khartoum, retournait à Malakal depuis 2006. "Un membre de ma famille est décédé et je devais aller sur place (à Malakal)", a-t-il déclaré cette semaine, niant ainsi les allégations contre lui.
"Il avait reçu la permission (d'aller à Malakal) et il était vêtu en civil", a renchéri, dans une déclaration à l'agence officielle Suna, le porte-parole des forces armées soudanaises Osman al-Aghbash, assurant que l'armée n'avait pas participé aux combats de Malakal.
M. Tang a affirmé que des hommes des forces soudanaises l'avaient défendu. Ces soldats nordistes sont intégrés à des unités mixtes - Nord/Sud - qui patrouillent des zones encore sensibles quatre ans après la fin de la guerre.
Source: Yahoo News
Les combats avaient éclaté mardi à Malakal entre les ex-rebelles de l'Armée de libération du Sud-Soudan (SPLA) et des partisans de Gabriel Tang, un ancien chef de milice nordiste pendant la guerre civile Nord-Sud aujourd'hui général dans les forces armées soudanaises (SAF).
Ils avaient duré une journée. La situation sur le terrain était "plutôt calme" vendredi, a indiqué un autre responsable de l'ONU.
Ces violences montrent la fragilité de l'Accord de paix global entre le Nord et le Sud du Soudan qui a mis fin en 2005 à la plus longue guerre civile en Afrique, à l'origine de deux millions de morts sur près de 22 ans.
Elles sont aussi survenues au moment où la situation est tendue au Soudan dans l'attente de la décision mercredi de la Cour pénale internationale (CPI) d'émettre ou non un mandat d'arrêt contre le président Omar el-Béchir pour son rôle présumé dans les violences au Darfour, vaste région dans l'ouest du pays en guerre civile depuis 2003.
La guerre entre les rebelles du Darfour et le gouvernement de Khartoum a fait 2,7 millions de déplacés et un nombre de morts évalué à 300.000 par l'ONU et 10.OOO par Khartoum.
Omar el-Béchir cherche à obtenir l'appui des partis politiques d'opposition et de la population dans son bras de fer contre la CPI et son procureur, Luis Moreno-Ocampo qui l'a accusé de génocide, crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour.
Les combats de Malakal sont "peut-être un avertissement" de Khartoum au Sud-Soudan signifiant que la guerre Nord-Sud pourrait reprendre si les sudistes ne soutiennent pas Omar el-Béchir dans sa croisade contre la CPI, estime un diplomate sous le couvert de l'anonymat.
Gabriel Tang "a été utilisé pour déclencher une autre guerre civile au Sud-Soudan", a accusé le ministre de l'Information du gouvernement semi-autonome du Sud-Soudan, Gabriel Changson Chang.
Des combats entre des partisans de Gabriel Tang et les forces sudistes avaient fait plus de cent morts en 2006 à Malakal, capitale de l'Etat du Haut Nil située à la frontière entre le nord et le sud du Soudan, côté sud.
C'était la première fois que Gabriel Tang, qui est établi à Khartoum, retournait à Malakal depuis 2006. "Un membre de ma famille est décédé et je devais aller sur place (à Malakal)", a-t-il déclaré cette semaine, niant ainsi les allégations contre lui.
"Il avait reçu la permission (d'aller à Malakal) et il était vêtu en civil", a renchéri, dans une déclaration à l'agence officielle Suna, le porte-parole des forces armées soudanaises Osman al-Aghbash, assurant que l'armée n'avait pas participé aux combats de Malakal.
M. Tang a affirmé que des hommes des forces soudanaises l'avaient défendu. Ces soldats nordistes sont intégrés à des unités mixtes - Nord/Sud - qui patrouillent des zones encore sensibles quatre ans après la fin de la guerre.
Source: Yahoo News