Ces trophées ont l'âge de la "Nation Arc-en-Ciel". Samedi soir, le Superbowl de Sun City, enclave kitsch et ludique nichée à deux heures trente de voiture à l'ouest de Johannesburg, accueillait la 16e édition des Samas. Les Samas? Les South African Music Awards, gala annuel censé sacrer les étoiles les plus scintillantes d'une galaxie musicale aussi vivace que bigarrée.
Parrainée par MTN, le titan des Télécoms, et télévisée en direct sur SABC1, la première chaîne publique, la liturgie obéit aux canons du genre. Un parterre associant gratin people et fans extatiques, un maître de cérémonie facétieux -l'amuseur Trevor Noah- et cette increvable trilogie: distribution des prix, performances en direct live, innombrable intermèdes publicitaires. Rien ne manque. Ni le plateau rotatif, ni les robes lamées, ni les décolletés vertigineux, à commencer par celui de la "fiancée" du chef de la Police nationale, ni les costards aux reflets d'alu, ni le grand escalier.
Ni, surtout, la rengaine des tandems appelés à énoncer la liste des prétendants -"The nominees are..."- puis à livrer le verdict du jury -"And the winner is..." On échappe rarement au choix-si-difficile-tant-les-candidats-rivalisent-de-talent. Et jamais, lorsque le lauréat vient cueillir sa statuette, aux remerciements convenus. Dans l'ordre d'apparition en scène, ou en Cène: Dieu, sans Lequel rien de tout cela ne serait arrivé, mes parents, mon conjoint, mon producteur, qui a toujours cru en moi, et mes fans, à qui -faudrait savoir- je dois tout.
Source: lexpresse.fr via Yahoo
Afrique et Moyen-Orient
19/04/2010 19:48
La musique sud-africaine, métaphore
Samedi soir, Sun City fut le théâtre de la remise des Samas, version sud-africaine des Victoires de la Musique. Au-delà du rituel clinquant et convenu.
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