Celui-ci, qui s'adressait à la presse en marge d'une réunion de ses collègues arabes à Tunis, a réaffirmé que l'islamisme radical avait été poussé dans ses "derniers retranchements", en voulant pour preuve qu'il recruterait des toxicomanes pour commettre des attentats suicide.
Les forces de sécurité algériennes ont démantelé lundi à l'est d'Alger un groupe tenu pour responsable du double attentat suicide contre le Conseil constitutionnel et les locaux de l'Onu qui ont fait 41 morts le 11 décembre à Alger, s'est-il félicité.
"Notre démarche dans la lutte contre le terrorisme est efficace. La preuve est que cette démarche a apporté des résultats", a-t-il souligné faisant référence à la mort de deux insurgés et à la capture de quatre autres lors de cette opération.
Mais il a fait valoir qu'un attentat à la bombe est ce qu'il y a de "plus facile à commettre et dans le même temps de plus difficile à parer, surtout quand il s'agit d'un attentat suicide".
RECHERCHE DE L'IMPACT MEDIATIQUE
"Le recours aux attentats à la bombe est la preuve de l'affaiblissement de ces groupes terroristes et du fait qu'ils sont dans leurs derniers retranchements", a-t-il affirmé. "Si justement nous avons des difficultés à avoir plus de résultats, c'est parce que ces groupes sont plus petits et disséminés."
Les derniers éléments armés issus de l'insurrection islamiste de 1992 - un millier d'hommes - ont fait allégeance il y a un an au mouvement djihadiste d'Oussama ben Laden, prenant le nom d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et recourant aux attentats suicide.
Zerhouni a reconnu qu'AQMI avait été en mesure de recruter des kamikazes pour conduire ce type d'action qui était jusque-là étranger à l'islamisme algérien mais qui lui assure un fort impact médiatique, bien qu'inversement proportionnel, selon lui, à sa "présence réelle" sur le terrain.
Zerhouni veut aussi voir dans le profil des kamikazes une illustration de l'affaiblissement du mouvement islamiste. "Sur onze cas étudiés, neuf étaient des personnes droguées. Cela aussi donne une idée sur les limites et les difficultés que rencontrent ces groupes aujourd'hui."
"Nous avons bon espoir que la vigilance de l'armée, des services de sécurité et du citoyen algériens, tout comme l'efficacité (...) qui s'améliore dans cette lutte, nous permettra de continuer à marquer des points", a conclu Zerhouni.
Les forces de sécurité algériennes ont démantelé lundi à l'est d'Alger un groupe tenu pour responsable du double attentat suicide contre le Conseil constitutionnel et les locaux de l'Onu qui ont fait 41 morts le 11 décembre à Alger, s'est-il félicité.
"Notre démarche dans la lutte contre le terrorisme est efficace. La preuve est que cette démarche a apporté des résultats", a-t-il souligné faisant référence à la mort de deux insurgés et à la capture de quatre autres lors de cette opération.
Mais il a fait valoir qu'un attentat à la bombe est ce qu'il y a de "plus facile à commettre et dans le même temps de plus difficile à parer, surtout quand il s'agit d'un attentat suicide".
RECHERCHE DE L'IMPACT MEDIATIQUE
"Le recours aux attentats à la bombe est la preuve de l'affaiblissement de ces groupes terroristes et du fait qu'ils sont dans leurs derniers retranchements", a-t-il affirmé. "Si justement nous avons des difficultés à avoir plus de résultats, c'est parce que ces groupes sont plus petits et disséminés."
Les derniers éléments armés issus de l'insurrection islamiste de 1992 - un millier d'hommes - ont fait allégeance il y a un an au mouvement djihadiste d'Oussama ben Laden, prenant le nom d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et recourant aux attentats suicide.
Zerhouni a reconnu qu'AQMI avait été en mesure de recruter des kamikazes pour conduire ce type d'action qui était jusque-là étranger à l'islamisme algérien mais qui lui assure un fort impact médiatique, bien qu'inversement proportionnel, selon lui, à sa "présence réelle" sur le terrain.
Zerhouni veut aussi voir dans le profil des kamikazes une illustration de l'affaiblissement du mouvement islamiste. "Sur onze cas étudiés, neuf étaient des personnes droguées. Cela aussi donne une idée sur les limites et les difficultés que rencontrent ces groupes aujourd'hui."
"Nous avons bon espoir que la vigilance de l'armée, des services de sécurité et du citoyen algériens, tout comme l'efficacité (...) qui s'améliore dans cette lutte, nous permettra de continuer à marquer des points", a conclu Zerhouni.