On avait déjà vu fleurir leur logos sur les maillots de certains clubs de L1. Du côté de Lyon, Monaco ou Toulouse notamment. Trois mauvais élèves qui n'avaient pas attendu l'adoption de la loi sur l'ouverture du marché des paris en ligne pour faire la promotion de sociétés privées (Betclic ou Bwin). A partir de la saison prochaine, il ne devrait plus être question de rappel à l'ordre pour ces signataires précoces. Le Parlement a adopté mardi le projet de loi entérinant la libéralisation d'un marché sur lequel la Française des Jeux exerçait jusque-là son monopole. Le dispositif devrait être opérationnel pour le début de la Coupe du monde de football le 11 juin.
Frédéric Thiriez parle déjà d'une «loi majeure pour l'avenir du sport français» et se réjouit à l'avance «d'un juste retour sur les profits générés». Car du côté des clubs pros, la nouvelle fait forcément quelques heureux. En matière de sponsoring, les opérateurs de paris devraient injecter «250 millions d'euros par an, pendant trois ans», indique Olivier Goulon, expert des paris en lignes et responsable du site «ruedesjoueurs.com». Des sommes considérables qui pourraient soulager les finances de certains clubs de L1, largement dépendants des droits télévisés.
Une part du gâteau pour les fédérations
«C'est un nouveau marché donc il s'agit pour chaque opérateur d'investir massivement pour capter des joueurs», enchaîne Olivier Goulon. Dans les mois à venir, l'image de ces sociétés devrait de plus en plus être associée à celles des clubs de L1. Sur le maillot de l'OL, le contrat de sponsoring avec Betclic se chiffre en millions d'euros chaque saison. France-Pari, autre société, s'est elle associée avec Lens pour deux ans et demi. «Pour l'instant, il ne s'agit pas de sponsoring maillot. A l'avenir, pourquoi pas, c'est une éventualité», indique-t-on du côté du club.
Source: 20minutes.fr via Yahoo
Sport
06/04/2010 19:39
La mine d'or du sport français?
On avait déjà vu fleurir leur logos sur les maillots de certains clubs de L1. Du côté de Lyon, Monaco ou Toulouse notamment. Trois mauvais élèves qui n'avaient pas attendu l'adoption de la loi sur l'ouverture du marché des paris en ligne pour faire la promotion de sociétés privées (Betclic ou Bwin).
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