Les importants amendements retenus ont permis "d'emporter l'adhésion de la grande majorité des membres du groupe" centriste, qui a chèrement monnayé son soutien, a constaté Anne-Marie Payet.
La réforme traduit "un grand projet culturel", a salué de son côté le président du groupe UMP Henri de Raincourt, dont les troupes ont voté le texte.
Au nom des socialistes, opposés à la loi, David Assouline a dénoncé un "recul fondamental" pour l'indépendance des médias, quand le communiste Jean-François Voguet voyait dans le texte "une loi affairiste" souhaitée par Nicolas Sarkozy. Les radicaux ont décidé de s'abstenir.
La ministre de la Culture Christine Albanel, qui s'était opposée à la plupart des amendements importants adoptés, a estimé que "le projet de loi en sort véritablement enrichi".
La révocation des présidents de France-Télévisions, de Radio-France et de l'audiovisuel extérieur par le chef de l'Etat a été conditionnée à l'accord d'une partie de l'opposition parlementaire et la redevance a été assez nettement revue à la hausse.
Elle devrait passer à 120 euros en 2010, afin de combler une part du manque à gagner pour France-Télévisions, estimé à 450 millions d'euros par an en raison de la fin de la publicité entre 20h et 6h du matin.
L'avenir de ce texte, voulu par Nicolas Sarkozy, se décidera la semaine prochaine en commission mixte paritaire, lors de débats qui s'annoncent serrés.
Source: Yahoo News
La réforme traduit "un grand projet culturel", a salué de son côté le président du groupe UMP Henri de Raincourt, dont les troupes ont voté le texte.
Au nom des socialistes, opposés à la loi, David Assouline a dénoncé un "recul fondamental" pour l'indépendance des médias, quand le communiste Jean-François Voguet voyait dans le texte "une loi affairiste" souhaitée par Nicolas Sarkozy. Les radicaux ont décidé de s'abstenir.
La ministre de la Culture Christine Albanel, qui s'était opposée à la plupart des amendements importants adoptés, a estimé que "le projet de loi en sort véritablement enrichi".
La révocation des présidents de France-Télévisions, de Radio-France et de l'audiovisuel extérieur par le chef de l'Etat a été conditionnée à l'accord d'une partie de l'opposition parlementaire et la redevance a été assez nettement revue à la hausse.
Elle devrait passer à 120 euros en 2010, afin de combler une part du manque à gagner pour France-Télévisions, estimé à 450 millions d'euros par an en raison de la fin de la publicité entre 20h et 6h du matin.
L'avenir de ce texte, voulu par Nicolas Sarkozy, se décidera la semaine prochaine en commission mixte paritaire, lors de débats qui s'annoncent serrés.
Source: Yahoo News