L'opération "humanitaire" destinée à ramener au Venezuela les trois otages que les FARC acceptent de libérer a pris un peu de retard. Alors que les avions et hélicoptères affrétés par le président Hugo Chavez n'avaient toujours pas décollé pour la Colombie, Caracas a annoncé jeudi que la mission ne serait pas achevée à la tombée de la nuit et qu'elle aurait lieu finalement entre vendredi et dimanche.
Au-delà de ces trois libérations, le président vénézuélien Hugo Chavez espère toujours s'entretenir directement avec les chefs rebelles pour leur proposer sa médiation en vue d'un accord de paix plus large entre le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), a ajouté ce responsable gouvernemental.
Dans la journée, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est partie prenante de la mission de récupération des trois otages, avait déjà laissé entendre que l'opération serait retardée.
Les modalités du transfert des otages de la jungle colombienne vers le Venezuela ne sont toujours pas finalisées, a reconnu Yves Heller, porte-parole du CICR à Bogota, la capitale colombienne, et leur libération "pourrait prendre quelques jours de plus".
Mercredi, lors d'une conférence de presse à Caracas, Hugo Chavez avait exprimé l'espoir que l'opération soit achevée jeudi à la tombée de la nuit. Mais, tard dans la soirée de mercredi, un responsable vénézuélien reconnaissait que, pour les autorités de Caracas, avait débuté "le long processus d'attente pour voir ce que disent les FARC, quel sera l'endroit (où seront remis les trois otages)".
Le président colombien Alvaro Uribe a immédiatement donné son feu vert à la "mission humanitaire" proposée par le Venezuela.
Les trois personnes concernées par cette libération seraient l'ancienne parlementaire Consuelo Gonzalez, ainsi que Clara Rojas, collaboratrice de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, et le jeune fils de Mme Rojas, Emmanuel, né en détention.
Les deux femmes se trouvent aux mains des rebelles des FARC depuis environ six ans. Le président vénézuélien a précisé avoir "des informations selon lesquelles (ces trois otages) sont en bonne santé".
En accord avec les conditions posées par les autorités colombiennes, les avions et hélicoptères vénézuéliens qui seront envoyés pour récupérer les trois otages devront porter l'emblème de la Croix-Rouge.
Le président Chavez a précisé que les membres de la mission humanitaire se rendraient dans un premier temps en avion aux abords de Villavicencio, ville située dans le centre de la Colombie, à 75km au sud de Bogota, avant de s'envoler en hélicoptère vers un endroit tenu secret pour rencontrer les FARC.
Les rebelles colombiens ont exigé que les pilotes du convoi ne soient informés de leur plan de vol qu'à la dernière minute, une fois dans les airs, et ce pour des questions de sécurité. "C'est une exigence des FARC et en homme militaire que je suis, je la comprends", a commenté le président vénézuélien.
De Villavicencio, les otages seraient ensuite évacués par voie aérienne vers un aéroport du Venezuela, selon une lettre envoyée par le chef de la diplomatie vénézuélienne Nicolas Maduro à son homologue colombien Fernando Araujo.
Le président Chavez a mentionné plusieurs aéroports vénézuéliens près de la frontière où les otages pourraient être transportés, dont La Fria, Guasdualito et Elorza.
Source: http://fr.news.yahoo.com
Au-delà de ces trois libérations, le président vénézuélien Hugo Chavez espère toujours s'entretenir directement avec les chefs rebelles pour leur proposer sa médiation en vue d'un accord de paix plus large entre le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), a ajouté ce responsable gouvernemental.
Dans la journée, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est partie prenante de la mission de récupération des trois otages, avait déjà laissé entendre que l'opération serait retardée.
Les modalités du transfert des otages de la jungle colombienne vers le Venezuela ne sont toujours pas finalisées, a reconnu Yves Heller, porte-parole du CICR à Bogota, la capitale colombienne, et leur libération "pourrait prendre quelques jours de plus".
Mercredi, lors d'une conférence de presse à Caracas, Hugo Chavez avait exprimé l'espoir que l'opération soit achevée jeudi à la tombée de la nuit. Mais, tard dans la soirée de mercredi, un responsable vénézuélien reconnaissait que, pour les autorités de Caracas, avait débuté "le long processus d'attente pour voir ce que disent les FARC, quel sera l'endroit (où seront remis les trois otages)".
Le président colombien Alvaro Uribe a immédiatement donné son feu vert à la "mission humanitaire" proposée par le Venezuela.
Les trois personnes concernées par cette libération seraient l'ancienne parlementaire Consuelo Gonzalez, ainsi que Clara Rojas, collaboratrice de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, et le jeune fils de Mme Rojas, Emmanuel, né en détention.
Les deux femmes se trouvent aux mains des rebelles des FARC depuis environ six ans. Le président vénézuélien a précisé avoir "des informations selon lesquelles (ces trois otages) sont en bonne santé".
En accord avec les conditions posées par les autorités colombiennes, les avions et hélicoptères vénézuéliens qui seront envoyés pour récupérer les trois otages devront porter l'emblème de la Croix-Rouge.
Le président Chavez a précisé que les membres de la mission humanitaire se rendraient dans un premier temps en avion aux abords de Villavicencio, ville située dans le centre de la Colombie, à 75km au sud de Bogota, avant de s'envoler en hélicoptère vers un endroit tenu secret pour rencontrer les FARC.
Les rebelles colombiens ont exigé que les pilotes du convoi ne soient informés de leur plan de vol qu'à la dernière minute, une fois dans les airs, et ce pour des questions de sécurité. "C'est une exigence des FARC et en homme militaire que je suis, je la comprends", a commenté le président vénézuélien.
De Villavicencio, les otages seraient ensuite évacués par voie aérienne vers un aéroport du Venezuela, selon une lettre envoyée par le chef de la diplomatie vénézuélienne Nicolas Maduro à son homologue colombien Fernando Araujo.
Le président Chavez a mentionné plusieurs aéroports vénézuéliens près de la frontière où les otages pourraient être transportés, dont La Fria, Guasdualito et Elorza.
Source: http://fr.news.yahoo.com