Après une campagne électorale jalonnée de menaces, le Pouvoir et ses complices de tous bords organisent leur contre-offensive. La fracture sociale devient politique et ni Jacques Chirac ni François Hollande ne se remettent en question.
Une nouvelle fois, ils se vautrent sous nos yeux médusés dans une alliance objective tendant à démontrer que nous avons voté sous l'emprise de la peur de l'autre. En un mot, la France serait xénophobe, repliée sur elle-même, recroquevillée sur ses acquis sociaux. Loin de revoir sa copie, Chirac, paternel et hautain, concède qu'il faut une impulsion nouvelle. Que ne l'a-t-il pas donnée plus tôt, cette impulsion, ne serait-ce qu'en réduisant les dépenses de la bouche élyséenne et les appétits immobiliers ministériels?
Voici donc que nous serions au ban de l'Europe et que la construction européenne serait entachée du non français. On nous promet encore de funestes difficultés pour la France. C'est une lourde responsabilité que le couple Hollande Chirac prend là. Lourde devant les peuples et devant l'Histoire. Winston Churchill disait "ce qui distingue un homme d'état d'un homme politique est que le premier travaille pour les générations futures et le second pour les prochaines échéances électorales."
Les français ont tranché: ils refusent que les citoyens européens de demain soient mis en concurrence sous la houlette de l'Office Mondial du Commerce, que les vingt millions d'européens pauvres se fassent la guerre et consacrent ainsi l'anthropophagie sociale du grand capital. Non, Messieurs, la guerre des pauvres n'aura pas lieu.
Une nouvelle fois, ils se vautrent sous nos yeux médusés dans une alliance objective tendant à démontrer que nous avons voté sous l'emprise de la peur de l'autre. En un mot, la France serait xénophobe, repliée sur elle-même, recroquevillée sur ses acquis sociaux. Loin de revoir sa copie, Chirac, paternel et hautain, concède qu'il faut une impulsion nouvelle. Que ne l'a-t-il pas donnée plus tôt, cette impulsion, ne serait-ce qu'en réduisant les dépenses de la bouche élyséenne et les appétits immobiliers ministériels?
Voici donc que nous serions au ban de l'Europe et que la construction européenne serait entachée du non français. On nous promet encore de funestes difficultés pour la France. C'est une lourde responsabilité que le couple Hollande Chirac prend là. Lourde devant les peuples et devant l'Histoire. Winston Churchill disait "ce qui distingue un homme d'état d'un homme politique est que le premier travaille pour les générations futures et le second pour les prochaines échéances électorales."
Les français ont tranché: ils refusent que les citoyens européens de demain soient mis en concurrence sous la houlette de l'Office Mondial du Commerce, que les vingt millions d'européens pauvres se fassent la guerre et consacrent ainsi l'anthropophagie sociale du grand capital. Non, Messieurs, la guerre des pauvres n'aura pas lieu.