Les trois quarts des assemblées générales de cheminots ont déjà reconduit le mouvement jusqu'à lundi, a indiqué à l'AFP Eric Falempin, secrétaire général de FO-cheminots, laissant entrevoir une éventuelle jonction de la grève contre la réforme des régimes de retraite spéciaux avec celle des fonctionnaires prévue mardi.
Aucun taux de grévistes n'a été publié samedi par les directions de la SNCF et de la RATP, après la décrue enregistrée vendredi à la SNCF (32,2% de grévistes selon la direction, contre 61,5% mercredi) comme à la RATP (33,3% contre 44%).
Néanmoins, les perturbations samedi, et celles prévues pour dimanche, suffisent à elles seules à montrer que le mouvement est loin d'être résorbé.
Dans l'espoir "d'accélérer la sortie du conflit", la SNCF a envoyé vendredi soir aux syndicats un document --suivi samedi d'une lettre de la présidente Anne-Marie Idrac-- proposant d'ouvrir des négociations sur un mois à partir de mercredi en présence d'un représentant de l'Etat, comme l'avait demandé la CGT, premier syndicat de l'entreprise ferroviaire.
L'Unsa, Sud-Rail et FO lui ont opposé une fin de non recevoir. La CGT-Cheminots, premier syndicat de l'entreprise, a réclamé "l'assurance de pouvoir négocier sur l'ensemble des éléments de la réforme".
Selon Didier Le Reste, secrétaire général du syndicat, les fédérations de la SNCF "engagées" contre la réforme vont s'en remettre aux assemblées générales de salariés en grève pour qu'elles débattent "d'une reconduction du mouvement". Il a précisé sur France Info que les syndicats de la SNCF se réuniraient dimanche pour adopter une position commune.
Pour Eric Falempin, secrétaire général de FO-cheminots, la réaction des assemblées générales pourrait être "catastrophique" lundi, alors que le dialogue de sourds avec le gouvernement se poursuit.
Seule la CFDT-cheminots, avant l'envoi du texte, s'était prononcée pour la reprise du travail.
Une réunion entre Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon et le ministre du Travail Xavier Bertrand s'est tenue une nouvelle fois à l'Elysée samedi en fin d'après-midi. M. Fillon s'est félicité dans la journée de la fin de la grève dans l'énergie et a réclamé aux syndicats "un appel à la reprise du travail" comme condition à l'ouverture de négociations.
Toute la journée de samedi, Xavier Bertrand a passé "beaucoup de temps avec les organisations syndicales. Il est toujours à l'écoute. On continue de discuter", a dit son cabinet à l'AFP.
Côté syndical, M. Le Reste (CGT) a également reconnu avoir des "contacts téléphoniques" avec le gouvernement et la direction de la SNCF. "L'opinion publique ne comprendrait pas d'ailleurs qu'on n'en ait pas, j'en ai tous les jours avec la SNCF, je peux en avoir avec le cabinet de Xavier Bertrand, avec d'autres ministères", a-t-il déclaré à l'AFP.
Samedi, le trafic à la SNCF était toujours perturbé. Dimanche, 250 TGV sur environ 700 devraient circuler et 45 Corail (grandes lignes hors TGV) sont prévus.
A la RATP, c'était le statu quo avec un métro sur cinq en moyenne samedi. Côté RER, la ligne A affichait un trafic quasi nul. Aucun train ne circulait sur la B. La situation ne devrait pas connaître d'amélioration d'ici à la fin du week-end.
Aucun taux de grévistes n'a été publié samedi par les directions de la SNCF et de la RATP, après la décrue enregistrée vendredi à la SNCF (32,2% de grévistes selon la direction, contre 61,5% mercredi) comme à la RATP (33,3% contre 44%).
Néanmoins, les perturbations samedi, et celles prévues pour dimanche, suffisent à elles seules à montrer que le mouvement est loin d'être résorbé.
Dans l'espoir "d'accélérer la sortie du conflit", la SNCF a envoyé vendredi soir aux syndicats un document --suivi samedi d'une lettre de la présidente Anne-Marie Idrac-- proposant d'ouvrir des négociations sur un mois à partir de mercredi en présence d'un représentant de l'Etat, comme l'avait demandé la CGT, premier syndicat de l'entreprise ferroviaire.
L'Unsa, Sud-Rail et FO lui ont opposé une fin de non recevoir. La CGT-Cheminots, premier syndicat de l'entreprise, a réclamé "l'assurance de pouvoir négocier sur l'ensemble des éléments de la réforme".
Selon Didier Le Reste, secrétaire général du syndicat, les fédérations de la SNCF "engagées" contre la réforme vont s'en remettre aux assemblées générales de salariés en grève pour qu'elles débattent "d'une reconduction du mouvement". Il a précisé sur France Info que les syndicats de la SNCF se réuniraient dimanche pour adopter une position commune.
Pour Eric Falempin, secrétaire général de FO-cheminots, la réaction des assemblées générales pourrait être "catastrophique" lundi, alors que le dialogue de sourds avec le gouvernement se poursuit.
Seule la CFDT-cheminots, avant l'envoi du texte, s'était prononcée pour la reprise du travail.
Une réunion entre Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon et le ministre du Travail Xavier Bertrand s'est tenue une nouvelle fois à l'Elysée samedi en fin d'après-midi. M. Fillon s'est félicité dans la journée de la fin de la grève dans l'énergie et a réclamé aux syndicats "un appel à la reprise du travail" comme condition à l'ouverture de négociations.
Toute la journée de samedi, Xavier Bertrand a passé "beaucoup de temps avec les organisations syndicales. Il est toujours à l'écoute. On continue de discuter", a dit son cabinet à l'AFP.
Côté syndical, M. Le Reste (CGT) a également reconnu avoir des "contacts téléphoniques" avec le gouvernement et la direction de la SNCF. "L'opinion publique ne comprendrait pas d'ailleurs qu'on n'en ait pas, j'en ai tous les jours avec la SNCF, je peux en avoir avec le cabinet de Xavier Bertrand, avec d'autres ministères", a-t-il déclaré à l'AFP.
Samedi, le trafic à la SNCF était toujours perturbé. Dimanche, 250 TGV sur environ 700 devraient circuler et 45 Corail (grandes lignes hors TGV) sont prévus.
A la RATP, c'était le statu quo avec un métro sur cinq en moyenne samedi. Côté RER, la ligne A affichait un trafic quasi nul. Aucun train ne circulait sur la B. La situation ne devrait pas connaître d'amélioration d'ici à la fin du week-end.