Les syndicats s'opposent à la réduction annoncée des emplois, en raison de la règle du non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique. Un autre motif d'inquiétude est que la subvention de l'Etat dans les années qui viennent est appelée, au mieux, à stagner.
Les agents du Centre Pompidou devaient décider, jeudi 26 novembre, de reconduire ou pas la grève. Cette journée est cruciale puisque sept syndicats représentés au ministère de la culture (CGT, CFDT, FO, CFTC, UNSA, FSU et SUD) devaient de leur côté se prononcer sur un dépôt de préavis de grève général, portant sur 80 établissements publics (musées, théâtres, etc.).
Il s'agit de faire monter la pression, alors que le ministre de la culture reste silencieux. 'Au troisième jour de la mobilisation, Frédéric Mitterrand n'a toujours pas ouvert les négociations. Il porte l'entière responsabilité de la fermeture de Beaubourg', a déclaré, le 25 novembre, Nicolas Monquaut, secrétaire général de la CGT-culture. La bibliothèque publique d'information (BPI), très fréquentée, installée dans Beaubourg, a déjà déposé un préavis de grève pour le lundi 30 novembre.
Le conflit éclate d'abord au Centre Pompidou parce que la situation y est particulière : Beaubourg devrait perdre 26 postes en 2010, puis 23 postes en 2011, en application de cette fameuse règle du non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux.
Ce principe est inscrit dans la révision générale des politiques publiques, dite 'RGPP', et s'applique à tous les ministères. Mais son impact est lourd à Beaubourg du fait de la pyramide des âges : 44 % des 1 100 agents ont plus de 50 ans. Certains sont en poste depuis l'ouverture du Centre, en 1977.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Les agents du Centre Pompidou devaient décider, jeudi 26 novembre, de reconduire ou pas la grève. Cette journée est cruciale puisque sept syndicats représentés au ministère de la culture (CGT, CFDT, FO, CFTC, UNSA, FSU et SUD) devaient de leur côté se prononcer sur un dépôt de préavis de grève général, portant sur 80 établissements publics (musées, théâtres, etc.).
Il s'agit de faire monter la pression, alors que le ministre de la culture reste silencieux. 'Au troisième jour de la mobilisation, Frédéric Mitterrand n'a toujours pas ouvert les négociations. Il porte l'entière responsabilité de la fermeture de Beaubourg', a déclaré, le 25 novembre, Nicolas Monquaut, secrétaire général de la CGT-culture. La bibliothèque publique d'information (BPI), très fréquentée, installée dans Beaubourg, a déjà déposé un préavis de grève pour le lundi 30 novembre.
Le conflit éclate d'abord au Centre Pompidou parce que la situation y est particulière : Beaubourg devrait perdre 26 postes en 2010, puis 23 postes en 2011, en application de cette fameuse règle du non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux.
Ce principe est inscrit dans la révision générale des politiques publiques, dite 'RGPP', et s'applique à tous les ministères. Mais son impact est lourd à Beaubourg du fait de la pyramide des âges : 44 % des 1 100 agents ont plus de 50 ans. Certains sont en poste depuis l'ouverture du Centre, en 1977.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News