La directrice du Fonds Monétaire International (FMI), Christine Lagarde, n’y échappe pas davantage: son domicile parisien a été perquisitionné aujourd’hui dans le cadre d’une enquête sur les fonds publics alloués à Bernard Tapie.
Il n’est pas bien vu, en France, de gagner de l’argent. Ceux qui s’enrichissent ne le crient pas sur les toits, contrairement aux Américains pour qui la réussite est l’accomplissement du rêve américain. On n’aime tellement peu les personnes fortunées qu’on se débrouille, quand elles s’en vont résider à l’étranger, pour les dégouter définitivement. De fait, gagner de l’argent n’est acceptable que parce que la punition «Impôts» est là pour sanctionner. Bien que ce ne soit pas comme cela que l’entendent les gouvernements successifs, Monsieur Toutlemonde, qui a du mal à joindre les deux bouts, paie cher son découvert bancaire, n’apprécie pas du tout que son voisin ou son ancien camarade de classe gagne du fric et en profite, ni avant ni après impôts. La chose devient plus grave quand les responsables de nos finances publiques sont suspectés d’avoir de l’argent ou de faciliter l’enrichissement d’un tiers. Entendez-le bien: probité rime avec pauvreté. Il est donc préférable pour nos ministres de ne pas faire partie des nantis s’ils ne veulent pas se faire rattraper au tournant.
La question n’est pas que les médias fouillent dans le passé des personnalités politiques: c’est leur job. La justice tranchera. La question est que d’épingler un argentier de l’Etat dans une affaire de sous, ou à défaut de n’importe quoi, fait le buzz et ravive un sentiment général que l’argent est douteux. Sans prendre fait et cause pour les fauteurs d’escroquerie, il s’agit de ne pas suspecter ceux qui gagnent de l’argent par leur travail, leur talent.
Jérôme Cahuzac, présumé innocent au stade de l’ouverture d’une enquête judiciaire et démissionnaire du ministère du budget, a rejoint aujourd’hui la grande fable des argentiers français.
Il n’est pas bien vu, en France, de gagner de l’argent. Ceux qui s’enrichissent ne le crient pas sur les toits, contrairement aux Américains pour qui la réussite est l’accomplissement du rêve américain. On n’aime tellement peu les personnes fortunées qu’on se débrouille, quand elles s’en vont résider à l’étranger, pour les dégouter définitivement. De fait, gagner de l’argent n’est acceptable que parce que la punition «Impôts» est là pour sanctionner. Bien que ce ne soit pas comme cela que l’entendent les gouvernements successifs, Monsieur Toutlemonde, qui a du mal à joindre les deux bouts, paie cher son découvert bancaire, n’apprécie pas du tout que son voisin ou son ancien camarade de classe gagne du fric et en profite, ni avant ni après impôts. La chose devient plus grave quand les responsables de nos finances publiques sont suspectés d’avoir de l’argent ou de faciliter l’enrichissement d’un tiers. Entendez-le bien: probité rime avec pauvreté. Il est donc préférable pour nos ministres de ne pas faire partie des nantis s’ils ne veulent pas se faire rattraper au tournant.
La question n’est pas que les médias fouillent dans le passé des personnalités politiques: c’est leur job. La justice tranchera. La question est que d’épingler un argentier de l’Etat dans une affaire de sous, ou à défaut de n’importe quoi, fait le buzz et ravive un sentiment général que l’argent est douteux. Sans prendre fait et cause pour les fauteurs d’escroquerie, il s’agit de ne pas suspecter ceux qui gagnent de l’argent par leur travail, leur talent.
Jérôme Cahuzac, présumé innocent au stade de l’ouverture d’une enquête judiciaire et démissionnaire du ministère du budget, a rejoint aujourd’hui la grande fable des argentiers français.