Depuis plusieurs semaines, ce parti, qui a obtenu un résultat décevant aux élections européennes du 7 juin, était en proie à des querelles internes : départs fracassants de personnalités, luttes entre les courants pragmatiques et fondamentalistes, critique croissante à l'encontre de leur chef Oskar Lafontaine, ancien patron des sociaux-démocrates (SPD).
Deux ans après la fusion entre le WASG, qui regroupait des syndicalistes déçus du SPD et altermondialistes, et du PDS, héritier de l'ancien Parti communiste est-allemand, la gauche radicale n'est pas au mieux de sa forme pour se lancer dans la bataille des élections législatives du 27 septembre.
'C'est en nous battant côte à côte que nous pourrons réussir', a lancé M. Lafontaine aux 562 délégués réunis. Gregor Gysi, chef du groupe parlementaire Die Linke au Bundestag et ancien dirigeant du PDS, a été plus direct : 'Je voudrais que nous touchions les électeurs, et non pas que nous nous occupions de nous.' Son appel a été accueilli par un tonnerre d'applaudissements.
Le patron de la gauche radicale, qui espère être élu ministre président de la Sarre après les régionales du 30 août, a préféré jouer la carte du consensus. Il a énoncé les thèmes habituels du parti, 'contre le montant actuel des indemnités de chômage longue durée, contre la retraite à 67 ans', les entrecoupant de messages électoraux - 'les profiteurs du capitalisme doivent payer pour la crise' - et d'attaques à l'encontre de tous les partis.
De nombreux élus, notamment de l'est de Allemagne, où Die Linke réalise souvent de très bons scores, réclament davantage de réalisme pour ne pas barrer la route à d'éventuelles coalitions avec le SPD. A l'image d'Angelika Gramkow, maire de la ville de Schwerin, en ex-RDA : 'Le pragmatisme n'est pas toujours apprécié dans certains courants de notre parti', a-t-elle déploré. A l'opposé, d'autres courants tels que la plateforme communiste dirigée par la députée européenne Sahra Wagenknecht, refusent de faire le moindre compromis, quitte à rester un parti d'opposition.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Deux ans après la fusion entre le WASG, qui regroupait des syndicalistes déçus du SPD et altermondialistes, et du PDS, héritier de l'ancien Parti communiste est-allemand, la gauche radicale n'est pas au mieux de sa forme pour se lancer dans la bataille des élections législatives du 27 septembre.
'C'est en nous battant côte à côte que nous pourrons réussir', a lancé M. Lafontaine aux 562 délégués réunis. Gregor Gysi, chef du groupe parlementaire Die Linke au Bundestag et ancien dirigeant du PDS, a été plus direct : 'Je voudrais que nous touchions les électeurs, et non pas que nous nous occupions de nous.' Son appel a été accueilli par un tonnerre d'applaudissements.
Le patron de la gauche radicale, qui espère être élu ministre président de la Sarre après les régionales du 30 août, a préféré jouer la carte du consensus. Il a énoncé les thèmes habituels du parti, 'contre le montant actuel des indemnités de chômage longue durée, contre la retraite à 67 ans', les entrecoupant de messages électoraux - 'les profiteurs du capitalisme doivent payer pour la crise' - et d'attaques à l'encontre de tous les partis.
De nombreux élus, notamment de l'est de Allemagne, où Die Linke réalise souvent de très bons scores, réclament davantage de réalisme pour ne pas barrer la route à d'éventuelles coalitions avec le SPD. A l'image d'Angelika Gramkow, maire de la ville de Schwerin, en ex-RDA : 'Le pragmatisme n'est pas toujours apprécié dans certains courants de notre parti', a-t-elle déploré. A l'opposé, d'autres courants tels que la plateforme communiste dirigée par la députée européenne Sahra Wagenknecht, refusent de faire le moindre compromis, quitte à rester un parti d'opposition.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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