Elle a suspendu le paiement de sa dette, qui s'élève à un milliard de dinars koweïtiens (2,5 milliards d'euros). La crise du crédit est venue contrarier sa stratégie habituelle de financement à court terme, et la charia - la loi coranique - n'apporte aucune réponse quant à ce qu'il faut faire.
La finance islamique n'existe que depuis peu de temps. Le but était de créer des produits financiers fonctionnant exactement comme les instruments de dette occidentaux, mais qui évitent le paiement d'intérêts, interdit selon certaines interprétations de la charia. En résumé, on appelle l'emprunteur un 'investisseur' et le montant des intérêts un 'bénéfice'. Jusqu'à présent, dans la mesure où aucun débiteur d'importance n'a fait défaut, cette terminologie spécifique à l'islam n'a pas eu d'incidence pratique.
Investment Dar va fournir l'occasion d'une première mise à l'épreuve du système. Référencée sur un marché koweïtien coutumier des évolutions en dents de scie, son action s'est effondrée de 90 % en Bourse en un an. Actuellement, sa cotation est suspendue. Aux dernières estimations, la holding financière jouissait d'une capitalisation boursière de 250 millions de dollars (185 millions d'euros), et d'un portefeuille d'actifs évalué à 4,9 milliards de dollars en septembre 2008. La société a par ailleurs reporté la publication de ses résultats du dernier trimestre 2008.
La réglementation koweïtienne en matière de communication financière étant assez rudimentaire, il est difficile pour des tiers de se faire une idée juste de la structure de la dette. On dénombre plus d'une centaine de créanciers différents, tant au niveau local que régional ou international. Investment Dar considère qu'ils ont tous la même priorité, ce qui apparemment ne passe pas bien auprès de certains d'entre eux.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
La finance islamique n'existe que depuis peu de temps. Le but était de créer des produits financiers fonctionnant exactement comme les instruments de dette occidentaux, mais qui évitent le paiement d'intérêts, interdit selon certaines interprétations de la charia. En résumé, on appelle l'emprunteur un 'investisseur' et le montant des intérêts un 'bénéfice'. Jusqu'à présent, dans la mesure où aucun débiteur d'importance n'a fait défaut, cette terminologie spécifique à l'islam n'a pas eu d'incidence pratique.
Investment Dar va fournir l'occasion d'une première mise à l'épreuve du système. Référencée sur un marché koweïtien coutumier des évolutions en dents de scie, son action s'est effondrée de 90 % en Bourse en un an. Actuellement, sa cotation est suspendue. Aux dernières estimations, la holding financière jouissait d'une capitalisation boursière de 250 millions de dollars (185 millions d'euros), et d'un portefeuille d'actifs évalué à 4,9 milliards de dollars en septembre 2008. La société a par ailleurs reporté la publication de ses résultats du dernier trimestre 2008.
La réglementation koweïtienne en matière de communication financière étant assez rudimentaire, il est difficile pour des tiers de se faire une idée juste de la structure de la dette. On dénombre plus d'une centaine de créanciers différents, tant au niveau local que régional ou international. Investment Dar considère qu'ils ont tous la même priorité, ce qui apparemment ne passe pas bien auprès de certains d'entre eux.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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