La fin du moratoire israélien pèse sur les négociations
Le moratoire israélien sur la colonisation en Cisjordanie est venu à expiration lundi, mais les Palestiniens n'ont pas mis à exécution leur menace de quitter les discussions de paix au Proche-Orient, laissant du temps à la diplomatie pour tenter de sauver les négociations. Le président Nicolas Sarkozy, qui recevait Mahmoud Abbas à la mi-journée, a annoncé que le président palestinien et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avaient accepté de discuter en octobre à Paris d'une participation de l'Union pour la Méditerranée (UPM) au processus politique.Sur le terrain, du matériel d'excavation a été mis en action dans au moins deux colonies de Cisjordanie, mais aucun signe de reprise des constructions sur une grande échelle n'a été constaté, en pleine célébration de la fête juive de Sukkot."C'est totalement symbolique pour le moment", a dit le ministre israélien du Logement, Ariel Atias, au site internet YNet en se demandant si le ministre de la Défense, Ehud Barak, dont le ministère supervise les activités israéliennes en Cisjordanie, accorderait de nouveaux permis de construire.Un délai d'au moins une semaine s'est ouvert pour permettre aux efforts diplomatiques américains d'éviter l'effondrement d'un processus de paix lancé le 2 septembre par la Maison blanche. Un échec constituerait un cinglant revers pour le président Barack Obama."LA COLONISATION DOIT CESSER"Mahmoud Abbas, qui a menacé d'abandonner les négociations en cas de relance des constructions dans les colonies, a indiqué qu'il ne prendrait de décision qu'après une réunion de la Ligue arabe, le 4 octobre, et des consultations avec le comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine."Nous n'aurons pas maintenant de réactions immédiates, dire 'oui' ou 'non'; 'nous voulons' ou 'nous ne voulons pas'", a dit le président de l'Autorité palestinienne à Paris lors d'une conférence de presse conjointe avec le chef de l'Etat français."Israël a (imposé) un moratoire de dix mois et il devrait être étendu de trois à quatre mois pour donner une chance à la paix", a poursuivi Mahmoud Abbas."Je suis certain que nous parviendrons finalement (à un règlement de paix) et à (l'avènement d') un Etat palestinien. La plupart des Israéliens veulent la paix et savent que sans elle les Israéliens ne peuvent vivre", a-t-il ajouté.Nicolas Sarkozy a déploré qu'Israël ne prolonge pas le moratoire sur les constructions dans les territoires occupés.Il a jugé impératif que le processus de paix israélo-palestinien soit ouvert à d'autres parties, estimant que si le rôle des Etats-Unis est irremplaçable, il n'est pas suffisant pour faire avancer les choses.Le président français a plus particulièrement évoqué le rôle de l'Union européenne, absente de l'ouverture des derniers pourparlers de paix à Washington, et celui de l'UPM coprésidée par la France et l'Egypte.Le prochain sommet de l'UPM, prévu fin novembre à Barcelone, sera préparé le mois prochain à Paris lors d'un mini-sommet auquel Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahu out accepté de participer aux côtés du président français et de son homologue égyptien Hosni Moubarak, a annoncé Nicolas Sarkozy.En laissant expirer, sans le prolonger, le moratoire imposé il y a dix mois, Benjamin Netanyahu a bravé les appels de Barack Obama à une extension, mais il a évité de heurter les partis qui, au sein de sa coalition, sont favorables à la colonisation.Un porte-parole du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza et est opposé aux efforts de paix d'Abbas, a exhorté ce dernier à "décider immédiatement de se retirer des négociations".A Washington, P.J. Crowley, porte-parole du département d'Etat, a déclaré que la politique américaine sur les constructions dans les colonies n'avait pas changé.Le moratoire ne portait pas sur les maisons dont la construction était en cours. D'après des chiffres du gouvernement, près de 2.400 unités de logement sont en construction sur le territoire où les Palestiniens espèrent fonder leur Etat.Quelques heures avant l'expiration du moratoire, le Premier ministre israélien a appelé les colons à faire preuve de retenue.(Reuters)
Cour de Cassation: «A la justice de s'organiser comme elle le souhaite», réagit Eric Woerth
C'est par un commentaire laconique qu'Eric Woerth a réagi lundi après-midi à la recommandation de Jean-Louis Nadal, procureur près la cour de Cassation. C'est «à la justice de s'organiser comme elle le souhaite», a commenté le ministre du Travail, après que la saisine d'un juge d'instruction a été préconisée par la plus haute instance judiciaire du pays, lundi midi. «J'ai dit que je ne ferai aucune déclaration, avant les conclusions finales de la justice», a-t-il insité, «je n'ai pas de réaction à avoir», a-t-il conclu en marge d'un déplacement à Bonnières-sur-Seine (Yvelines), consacrée au thème de la retraite des personnes handicapées. «La meilleure réponse». «Satisfait» de la non-saisine de la CJR par le procureur près la cour de Cassation, l'avocat d'Eric Woerth s'est déclaré «beaucoup plus réservé» sur l'ouverture d'une information judiciaire également recommandé par Jean-Louis Nadal. «Mon souci est qu'on aille vite», a estimé Me Jean-Yves Leborgne. «Une enquête préliminaire très dense est en cours depuis trois mois, je n'ai pas envie que l'on reparte à zéro avec un nouvel interlocuteur qui reparte à zéro». L'UMP, de son côté, a jugé que la prise de position du premier procureur de France était «la meilleure réponse» à ceux qui doutaient de l'indépendance de la justice. «Que la justice fasse son travail, c'est ce que nous réclamons depuis toujours.(20minutes)
Source : Yahoo Actualités
Le moratoire israélien sur la colonisation en Cisjordanie est venu à expiration lundi, mais les Palestiniens n'ont pas mis à exécution leur menace de quitter les discussions de paix au Proche-Orient, laissant du temps à la diplomatie pour tenter de sauver les négociations. Le président Nicolas Sarkozy, qui recevait Mahmoud Abbas à la mi-journée, a annoncé que le président palestinien et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avaient accepté de discuter en octobre à Paris d'une participation de l'Union pour la Méditerranée (UPM) au processus politique.Sur le terrain, du matériel d'excavation a été mis en action dans au moins deux colonies de Cisjordanie, mais aucun signe de reprise des constructions sur une grande échelle n'a été constaté, en pleine célébration de la fête juive de Sukkot."C'est totalement symbolique pour le moment", a dit le ministre israélien du Logement, Ariel Atias, au site internet YNet en se demandant si le ministre de la Défense, Ehud Barak, dont le ministère supervise les activités israéliennes en Cisjordanie, accorderait de nouveaux permis de construire.Un délai d'au moins une semaine s'est ouvert pour permettre aux efforts diplomatiques américains d'éviter l'effondrement d'un processus de paix lancé le 2 septembre par la Maison blanche. Un échec constituerait un cinglant revers pour le président Barack Obama."LA COLONISATION DOIT CESSER"Mahmoud Abbas, qui a menacé d'abandonner les négociations en cas de relance des constructions dans les colonies, a indiqué qu'il ne prendrait de décision qu'après une réunion de la Ligue arabe, le 4 octobre, et des consultations avec le comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine."Nous n'aurons pas maintenant de réactions immédiates, dire 'oui' ou 'non'; 'nous voulons' ou 'nous ne voulons pas'", a dit le président de l'Autorité palestinienne à Paris lors d'une conférence de presse conjointe avec le chef de l'Etat français."Israël a (imposé) un moratoire de dix mois et il devrait être étendu de trois à quatre mois pour donner une chance à la paix", a poursuivi Mahmoud Abbas."Je suis certain que nous parviendrons finalement (à un règlement de paix) et à (l'avènement d') un Etat palestinien. La plupart des Israéliens veulent la paix et savent que sans elle les Israéliens ne peuvent vivre", a-t-il ajouté.Nicolas Sarkozy a déploré qu'Israël ne prolonge pas le moratoire sur les constructions dans les territoires occupés.Il a jugé impératif que le processus de paix israélo-palestinien soit ouvert à d'autres parties, estimant que si le rôle des Etats-Unis est irremplaçable, il n'est pas suffisant pour faire avancer les choses.Le président français a plus particulièrement évoqué le rôle de l'Union européenne, absente de l'ouverture des derniers pourparlers de paix à Washington, et celui de l'UPM coprésidée par la France et l'Egypte.Le prochain sommet de l'UPM, prévu fin novembre à Barcelone, sera préparé le mois prochain à Paris lors d'un mini-sommet auquel Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahu out accepté de participer aux côtés du président français et de son homologue égyptien Hosni Moubarak, a annoncé Nicolas Sarkozy.En laissant expirer, sans le prolonger, le moratoire imposé il y a dix mois, Benjamin Netanyahu a bravé les appels de Barack Obama à une extension, mais il a évité de heurter les partis qui, au sein de sa coalition, sont favorables à la colonisation.Un porte-parole du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza et est opposé aux efforts de paix d'Abbas, a exhorté ce dernier à "décider immédiatement de se retirer des négociations".A Washington, P.J. Crowley, porte-parole du département d'Etat, a déclaré que la politique américaine sur les constructions dans les colonies n'avait pas changé.Le moratoire ne portait pas sur les maisons dont la construction était en cours. D'après des chiffres du gouvernement, près de 2.400 unités de logement sont en construction sur le territoire où les Palestiniens espèrent fonder leur Etat.Quelques heures avant l'expiration du moratoire, le Premier ministre israélien a appelé les colons à faire preuve de retenue.(Reuters)
Cour de Cassation: «A la justice de s'organiser comme elle le souhaite», réagit Eric Woerth
C'est par un commentaire laconique qu'Eric Woerth a réagi lundi après-midi à la recommandation de Jean-Louis Nadal, procureur près la cour de Cassation. C'est «à la justice de s'organiser comme elle le souhaite», a commenté le ministre du Travail, après que la saisine d'un juge d'instruction a été préconisée par la plus haute instance judiciaire du pays, lundi midi. «J'ai dit que je ne ferai aucune déclaration, avant les conclusions finales de la justice», a-t-il insité, «je n'ai pas de réaction à avoir», a-t-il conclu en marge d'un déplacement à Bonnières-sur-Seine (Yvelines), consacrée au thème de la retraite des personnes handicapées. «La meilleure réponse». «Satisfait» de la non-saisine de la CJR par le procureur près la cour de Cassation, l'avocat d'Eric Woerth s'est déclaré «beaucoup plus réservé» sur l'ouverture d'une information judiciaire également recommandé par Jean-Louis Nadal. «Mon souci est qu'on aille vite», a estimé Me Jean-Yves Leborgne. «Une enquête préliminaire très dense est en cours depuis trois mois, je n'ai pas envie que l'on reparte à zéro avec un nouvel interlocuteur qui reparte à zéro». L'UMP, de son côté, a jugé que la prise de position du premier procureur de France était «la meilleure réponse» à ceux qui doutaient de l'indépendance de la justice. «Que la justice fasse son travail, c'est ce que nous réclamons depuis toujours.(20minutes)
Source : Yahoo Actualités