La femme de Michel Fourniret, Monique Olivier, ne fera pas appel de sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une mesure de sûreté de 28 ans, annonce l'un de ses avocats lundi.
Dans un entretien à "L'Est Républicain", Me Delgenes souligne que sa "cliente, qui avait déjà renoncé à l'appel de l'ordonnance de mise en accusation pour ne pas retarder la tenue du procès, ne souhaite pas en imposer un autre aux familles des victimes".
"Plusieurs paramètres entrent en jeu dans sa décision. Le premier, c'est quand elle est arrivée devant la cour d'assises, à l'ouverture du procès, elle a indiqué qu'elle était à sa place en prison, qu'elle comprenait. Elle voulait simplement que la cour reconnaisse qu'elle n'avait pas tué Jeanne-Marie Desramault, qu'elle n'avait pas apposé le sparadrap meurtrier", précise-t-il.
L'appel constituait "un réel enjeu. Nous aurions pu espérer faire baisser la peine de sûreté de quelques années. De 28 à 22 ans au maximum, dans l'hypothèse où tout se passait bien", souligne Me Delgenes. " Elle a considéré que l'enjeu n'en valait pas la peine".
A présent, ce que "Monique Olivier souhaite, c'est divorcer le plus vite possible". "Vendredi, quand sa décision pour l'appel a été prise, elle m'a dit: 'je ne veux plus de ce type-là". "Si Monique Olivier avait divorcé avant, on l'aurait sans doute soupçonnée de vouloir, avant le procès, se désolidariser de son mari meurtrier", avance l'avocat.
Jugée pour les meurtres de sept jeunes femmes entre 1987 et 2001 avec son mari Michel Fourniret, Monique Olivier, âgée de 59 ans, était accusée d'être co-auteur du meurtre de Jeanne-Marie Desramault en 1989 et d'être complice de trois autres et complice d'une tentative de viol. La cour d'assises des Ardennes n'a pas retenu la co-action et l'a requalifiée en complicité.
Source: news.yahoo.com
Dans un entretien à "L'Est Républicain", Me Delgenes souligne que sa "cliente, qui avait déjà renoncé à l'appel de l'ordonnance de mise en accusation pour ne pas retarder la tenue du procès, ne souhaite pas en imposer un autre aux familles des victimes".
"Plusieurs paramètres entrent en jeu dans sa décision. Le premier, c'est quand elle est arrivée devant la cour d'assises, à l'ouverture du procès, elle a indiqué qu'elle était à sa place en prison, qu'elle comprenait. Elle voulait simplement que la cour reconnaisse qu'elle n'avait pas tué Jeanne-Marie Desramault, qu'elle n'avait pas apposé le sparadrap meurtrier", précise-t-il.
L'appel constituait "un réel enjeu. Nous aurions pu espérer faire baisser la peine de sûreté de quelques années. De 28 à 22 ans au maximum, dans l'hypothèse où tout se passait bien", souligne Me Delgenes. " Elle a considéré que l'enjeu n'en valait pas la peine".
A présent, ce que "Monique Olivier souhaite, c'est divorcer le plus vite possible". "Vendredi, quand sa décision pour l'appel a été prise, elle m'a dit: 'je ne veux plus de ce type-là". "Si Monique Olivier avait divorcé avant, on l'aurait sans doute soupçonnée de vouloir, avant le procès, se désolidariser de son mari meurtrier", avance l'avocat.
Jugée pour les meurtres de sept jeunes femmes entre 1987 et 2001 avec son mari Michel Fourniret, Monique Olivier, âgée de 59 ans, était accusée d'être co-auteur du meurtre de Jeanne-Marie Desramault en 1989 et d'être complice de trois autres et complice d'une tentative de viol. La cour d'assises des Ardennes n'a pas retenu la co-action et l'a requalifiée en complicité.
Source: news.yahoo.com