Le gouvernement doit dévoiler mercredi à l'occasion du 3e conseil de modernisation des politiques publiques la dernière salve d'un programme ambitieux de 335 mesures qui doit permettre à l'Etat d'économiser un total de 7,7 milliards d'euros à l'horizon 2012.
Conjugué au non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, le paquet adopté par le gouvernement pour réduire les gaspillages et améliorer l'efficacité du service public prévoit au total la suppression de 550 structures (administrations centrales, services déconcentrés et établissements publics), indique-t-on à l'Elysée.
Au premier rang des mesures dévoilées mercredi, figure la concentration des services de l'Etat dans les départements et les régions. Le nombre de directions devrait y être réduit de plus de la moitié. "L'Etat n'a pas tiré toutes les leçons de la décentralisation en terme de structures", plaide-t-on à la présidence.
Autre mesure, la refonte de la représentation française à l'étranger. "On ne touche pas au réseau, mais on change les formats en fonction des priorités", résume-t-on à l'Elysée.
Au terme de la réforme, le Quai d'Orsay devrait donc disposer d'un réseau d'une trentaine de grosses ambassades "polyvalentes", d'une centaine d'ambassades "à missions prioritaires", délestées d'une partie de leurs services, et d'une trentaine de simples "postes de présence diplomatique".
Les autres mesures concernant la réforme de l'allocation de moyens versée par l'Etat aux universités, celle de l'aide au développement ou encore la "déjudiciarisation" du règlement d'un certain nombre de conflits liés à la famille, au voisinage ou aux entreprises.
A l'issue du 3e conseil de modernisation des politique publiques, le grand chantier de la réforme de l'Etat doit rapidement entrer dans sa phase pratique avec l'envoi, d'ici fin juin, aux ministères des lettres plafond incluant ces mesures d'économie pour le futur budget triennal 2009-2011.
Afin d'assurer le suivi qui a jusque-là vidé de l'essentiel de leur substance les précédentes réformes de l'Etat, chaque ministère sera astreint à un "calendrier de mise en oeuvre" et à un "suivi très serré" des mesures adoptées, assure-t-on à l'Elysée.
En outre, le ministre du Budget Eric Woerth dressera tous les trois mois un "bilan provisoire et public" de l'avancée des réformes afin de traquer les mauvais élèves.
Source: news.yahoo.com
Conjugué au non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, le paquet adopté par le gouvernement pour réduire les gaspillages et améliorer l'efficacité du service public prévoit au total la suppression de 550 structures (administrations centrales, services déconcentrés et établissements publics), indique-t-on à l'Elysée.
Au premier rang des mesures dévoilées mercredi, figure la concentration des services de l'Etat dans les départements et les régions. Le nombre de directions devrait y être réduit de plus de la moitié. "L'Etat n'a pas tiré toutes les leçons de la décentralisation en terme de structures", plaide-t-on à la présidence.
Autre mesure, la refonte de la représentation française à l'étranger. "On ne touche pas au réseau, mais on change les formats en fonction des priorités", résume-t-on à l'Elysée.
Au terme de la réforme, le Quai d'Orsay devrait donc disposer d'un réseau d'une trentaine de grosses ambassades "polyvalentes", d'une centaine d'ambassades "à missions prioritaires", délestées d'une partie de leurs services, et d'une trentaine de simples "postes de présence diplomatique".
Les autres mesures concernant la réforme de l'allocation de moyens versée par l'Etat aux universités, celle de l'aide au développement ou encore la "déjudiciarisation" du règlement d'un certain nombre de conflits liés à la famille, au voisinage ou aux entreprises.
A l'issue du 3e conseil de modernisation des politique publiques, le grand chantier de la réforme de l'Etat doit rapidement entrer dans sa phase pratique avec l'envoi, d'ici fin juin, aux ministères des lettres plafond incluant ces mesures d'économie pour le futur budget triennal 2009-2011.
Afin d'assurer le suivi qui a jusque-là vidé de l'essentiel de leur substance les précédentes réformes de l'Etat, chaque ministère sera astreint à un "calendrier de mise en oeuvre" et à un "suivi très serré" des mesures adoptées, assure-t-on à l'Elysée.
En outre, le ministre du Budget Eric Woerth dressera tous les trois mois un "bilan provisoire et public" de l'avancée des réformes afin de traquer les mauvais élèves.
Source: news.yahoo.com