Amériques
16/07/2009 13:38

La croisade anti-écolo ressuscite Sarah Palin

On la croyait finie car elle renonçait à son poste de gouverneur, mais le plan climat d'Obama lui inspire un nouveau combat.


Ancienne candidate républicaine à la vice-présidence américaine, la spectaculaire Sarah Palin tente de revenir sur le devant de la scène politique. Après avoir annoncé sa démission imminente du poste de gouverneur de l'Alaska, elle attaque violemment le plan climat de l'administration Obama.

Depuis quelque mois, Palin était reléguée dans les pages people en tant que maman de sa fille. Celle-ci était tombée enceinte à 17 ans pendant sa terminale, alors que sa mère, chantre farouche de l'abstinence sexuelle avant le mariage, défendait les valeurs chrétiennes de l'Amérique pendant la campagne présidentielle.

« La personne la plus qualifiée dans ce pays pour parler d'énergie »

Depuis, le bébé est né, le fiancé ado a été jeté, la fille s'est beaucoup exprimée à la télé, promouvant une chasteté qu'elle n'avait pas su garder. Sarah Palin, dont les compétences n'avaient pas ébloui les électeurs malgré d'évidentes qualités de bête de scène, a eu plein de temps pour mijoter les conditions de sa résurrection politique.

O surprise, elle commence par annoncer, le 3 juillet, qu'elle ne briguera pas un nouveau mandat de gouverneur. Mais elle ne dit pas pourquoi. Envisage-t-elle de se préparer à briguer l'investiture républicaine pour la prochaine élection ? Pure supputation.

Dix jours plus tard, le 14 juillet, paraît sa tribune en une du Washington Post, intitulée « The cap-and-tax dead-end » (jeu de mot intraduisible autour du « cap and trade system », du marché des permis d'émission des gaz à effet de serre, lequel serait une « tax », un impôt ; « dead-end » signifiant l'impasse).

L'énergie et l'environnement comme angle d'attaque politique, pourquoi pas ? Palin a dû se souvenir qu'un jour, pendant la campagne, son co-listier John McCain avait dit qu'elle était « la personne la plus qualifiée dans ce pays pour parler d'énergie ».

« La solution ne réside pas dans l'instauration d'une énergie plus rare et plus chère »

L'Alaska, « son » Etat, ne recèle-t-il pas d'importantes réserves de gaz et de pétrole dans son sous-sol, réserves à même d'assurer à l'Amérique tout l'approvisionnement en énergie dont elle a besoin, sans avoir recours aux vilains Chinois et autres pays du Golfe ? Comme ...

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Source: Rue89 via Yahoo News


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