Malgré les nouvelles escarmouches, pour certaines très ponctuelles, la police faisait état d'une "baisse de tension" par rapport aux jours précédents, tout en restant sur le qui-vive.
"Il y a une baisse de tension par rapport à lundi et mardi, mais nous devons faire face à des éléments hétéroclites et il est difficile de prévoir l'évolution de la situation", a expliqué le porte-parole de la police, Panayotis Stathis.
"Nous sommes encore sur la crête du mouvement, heureusement en province, la situation est plus calme", a-t-il ajouté.
Des incidents se sont par ailleurs déroulés dans plusieurs autres grandes villes d'Europe, comme à Rome et à Bologne, en Italie, où cinq policiers et un soldat ont été blessés mercredi dans des affrontements avec des manifestants qui protestaient contre la mort d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, samedi à Athènes.
D'autres manifestations, qui ont dégénéré en heurts avec la police, ont eu lieu en Espagne, à Madrid et Barcelone, et un inconnu a lancé un engin incendiaire mercredi soir contre le consulat de Grèce à Moscou. A Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, deux véhicules ont été incendiés devant le consulat de Grèce.
A Athènes jeudi, des affrontements entre jeunes et policiers, qui avaient éclaté dans la matinée, se poursuivaient dans l'après-midi devant la prison de Korydallos, la principale de Grèce.
Les élèves se sont rassemblés à proximité de cet établissement, situé dans la banlieue ouest de la capitale, pour protester contre la mort de leur camarade samedi et attendre le transfert du policier accusé de l'avoir tué.
Selon une source judiciaire, le policier inculpé mercredi d'"homicide volontaire", devait en effet être conduit et placé en détention provisoire dans la journée à Korydallos.
Les accrochages avaient débuté quand des centaines d'élèves du quartier avaient lancé des projectiles sur les forces de police devant la prison.
Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
Des affrontements ont également eu lieu devant la faculté d'Agronomie, occupée par les étudiants, et dans deux autres quartiers d'Athènes.
Dans celui d'Exarchia, dans le centre-ville, où Alexis Grigoropoulos a été tué et où se trouve l'Ecole Polytechnique occupée par des étudiants, une quarantaine de jeunes ont jeté tôt jeudi matin des pierres sur les forces antiémeutes, qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène. Trois personnes ont été interpellées.
"Nous nous attendons à divers rassemblements de contestataires en fin d'après-midi, surtout autour des universités", a en outre averti le porte-parole de la police.
Les coordinations lycéennes avaient prévu de bloquer dans la matinée de grandes artères de l'Athènes, cependant qu'une nouvelle manifestation d'étudiants devait y être organisée jeudi soir.
Officiellement, les établissements scolaires ont rouvert jeudi en Grèce, après un jour de deuil mardi et une grève générale mercredi, mais beaucoup de lycées, et les principales universités d'Athènes restaient occupés, dans l'attente d'assemblées générales pour décider de la suite du mouvement.
Les mouvements étudiants ont d'ores et déjà annoncé le déroulement vendredi d'une grande manifestation.
Selon une source policière, 15 établissements universitaires et une centaine de lycées à Athènes et à Salonique, la grande cité du nord du pays, sont occupés depuis le début de la semaine par des étudiants et des jeunes, en signe de protestation contre la mort de l'adolescent.
A Salonique, des dizaines de jeunes restaient retranchés jeudi dans l'enceinte de l'Université.
En vertu de la législation en Grèce, la police ne peut pas intervenir dans les universités.
Affaibli par cette flambée de violence, mis en cause par les manifestants qui dénoncent la politique d'austérité du gouvernement, le Premier ministre conservateur, Costas Caramanlis, est parti jeudi pour Bruxelles, où il doit participer au sommet européen sur le climat.
Répondant aux manifestants, il s'est déclaré mercredi "déterminé à renforcer le sentiment de sécurité publique et à soutenir les commerces qui ont subi des dégâts".
Il a annoncé sept mesures pour l'indemnisation de centaines d'entreprises endommagées, notamment une aide de 10.000 euros à chaque petite et moyenne entreprise" ainsi que des subventions de 10.000 à 200.000 euros et des prêts pour réparer les dégâts.
La vague de violences urbaines à laquelle la Grèce est confrontée est sans précédent dans ce pays depuis son retour à la démocratie en 1974.
Source: Yahoo News
"Il y a une baisse de tension par rapport à lundi et mardi, mais nous devons faire face à des éléments hétéroclites et il est difficile de prévoir l'évolution de la situation", a expliqué le porte-parole de la police, Panayotis Stathis.
"Nous sommes encore sur la crête du mouvement, heureusement en province, la situation est plus calme", a-t-il ajouté.
Des incidents se sont par ailleurs déroulés dans plusieurs autres grandes villes d'Europe, comme à Rome et à Bologne, en Italie, où cinq policiers et un soldat ont été blessés mercredi dans des affrontements avec des manifestants qui protestaient contre la mort d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, samedi à Athènes.
D'autres manifestations, qui ont dégénéré en heurts avec la police, ont eu lieu en Espagne, à Madrid et Barcelone, et un inconnu a lancé un engin incendiaire mercredi soir contre le consulat de Grèce à Moscou. A Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, deux véhicules ont été incendiés devant le consulat de Grèce.
A Athènes jeudi, des affrontements entre jeunes et policiers, qui avaient éclaté dans la matinée, se poursuivaient dans l'après-midi devant la prison de Korydallos, la principale de Grèce.
Les élèves se sont rassemblés à proximité de cet établissement, situé dans la banlieue ouest de la capitale, pour protester contre la mort de leur camarade samedi et attendre le transfert du policier accusé de l'avoir tué.
Selon une source judiciaire, le policier inculpé mercredi d'"homicide volontaire", devait en effet être conduit et placé en détention provisoire dans la journée à Korydallos.
Les accrochages avaient débuté quand des centaines d'élèves du quartier avaient lancé des projectiles sur les forces de police devant la prison.
Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
Des affrontements ont également eu lieu devant la faculté d'Agronomie, occupée par les étudiants, et dans deux autres quartiers d'Athènes.
Dans celui d'Exarchia, dans le centre-ville, où Alexis Grigoropoulos a été tué et où se trouve l'Ecole Polytechnique occupée par des étudiants, une quarantaine de jeunes ont jeté tôt jeudi matin des pierres sur les forces antiémeutes, qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène. Trois personnes ont été interpellées.
"Nous nous attendons à divers rassemblements de contestataires en fin d'après-midi, surtout autour des universités", a en outre averti le porte-parole de la police.
Les coordinations lycéennes avaient prévu de bloquer dans la matinée de grandes artères de l'Athènes, cependant qu'une nouvelle manifestation d'étudiants devait y être organisée jeudi soir.
Officiellement, les établissements scolaires ont rouvert jeudi en Grèce, après un jour de deuil mardi et une grève générale mercredi, mais beaucoup de lycées, et les principales universités d'Athènes restaient occupés, dans l'attente d'assemblées générales pour décider de la suite du mouvement.
Les mouvements étudiants ont d'ores et déjà annoncé le déroulement vendredi d'une grande manifestation.
Selon une source policière, 15 établissements universitaires et une centaine de lycées à Athènes et à Salonique, la grande cité du nord du pays, sont occupés depuis le début de la semaine par des étudiants et des jeunes, en signe de protestation contre la mort de l'adolescent.
A Salonique, des dizaines de jeunes restaient retranchés jeudi dans l'enceinte de l'Université.
En vertu de la législation en Grèce, la police ne peut pas intervenir dans les universités.
Affaibli par cette flambée de violence, mis en cause par les manifestants qui dénoncent la politique d'austérité du gouvernement, le Premier ministre conservateur, Costas Caramanlis, est parti jeudi pour Bruxelles, où il doit participer au sommet européen sur le climat.
Répondant aux manifestants, il s'est déclaré mercredi "déterminé à renforcer le sentiment de sécurité publique et à soutenir les commerces qui ont subi des dégâts".
Il a annoncé sept mesures pour l'indemnisation de centaines d'entreprises endommagées, notamment une aide de 10.000 euros à chaque petite et moyenne entreprise" ainsi que des subventions de 10.000 à 200.000 euros et des prêts pour réparer les dégâts.
La vague de violences urbaines à laquelle la Grèce est confrontée est sans précédent dans ce pays depuis son retour à la démocratie en 1974.
Source: Yahoo News