Les rendements n'ayant pas été au rendez-vous, la plupart des investisseurs sont dans une situation critique, à l'exception de ceux qui disposent d'un bon carnet d'adresses. Paradoxalement, cette phase de tension pourrait se révéler salutaire pour un secteur qui déclinait.
Les sociétés soutenues par le capital-risque n'ont levé que 2,8 milliards de dollars (2 milliards d'euros) au deuxième trimestre, et ce malgré trois introductions en Bourse - on n'en avait plus vu depuis neuf mois. Cela s'explique par le fait que ce trimestre se caractérise par le volume d'activité le plus bas qu'on ait observé depuis 1999 dans le domaine des fusions et des acquisitions. Le montant médian des opérations a pratiquement été divisé par deux. Ces 2,8 milliards de dollars correspondent à un cinquième du chiffre de 2007 (14,6 milliards de dollars).
En fait, la plupart des investisseurs en capital-risque n'ont pas fait un seul gros coup depuis l'époque de la bulle des nouvelles technologies. Par ces temps de disette, les noms à la réputation bien établie font la différence. Le fondateur de Netscape, Marc Andreessen, vient ainsi de boucler un tour de table de 300 millions de dollars. Ses relais dans la Silicon Valley ont certainement contribué à cette réussite. Il a été recommandé auprès de gros investisseurs par le fonds californien Kleiner Perkins, et peut compter sur la participation de Peter Thiel, rendu célèbre par PayPal, et de Reid Hoffman, patron de LinkedIn.
C'est vrai, 300 millions de dollars, ce n'est pas tant que ça. Et cela illustre bien ce qu'est devenue l'activité de capital-risque. Aujourd'hui, on peut créer sa société Internet avec moins de 50 000 dollars. Dans ce contexte, les structures souples et de taille modeste, qui répartissent leurs investissements sur plusieurs projets, s'en sortiront probablement mieux que celles, plus lourdes qui se concentrent sur un dossier.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Les sociétés soutenues par le capital-risque n'ont levé que 2,8 milliards de dollars (2 milliards d'euros) au deuxième trimestre, et ce malgré trois introductions en Bourse - on n'en avait plus vu depuis neuf mois. Cela s'explique par le fait que ce trimestre se caractérise par le volume d'activité le plus bas qu'on ait observé depuis 1999 dans le domaine des fusions et des acquisitions. Le montant médian des opérations a pratiquement été divisé par deux. Ces 2,8 milliards de dollars correspondent à un cinquième du chiffre de 2007 (14,6 milliards de dollars).
En fait, la plupart des investisseurs en capital-risque n'ont pas fait un seul gros coup depuis l'époque de la bulle des nouvelles technologies. Par ces temps de disette, les noms à la réputation bien établie font la différence. Le fondateur de Netscape, Marc Andreessen, vient ainsi de boucler un tour de table de 300 millions de dollars. Ses relais dans la Silicon Valley ont certainement contribué à cette réussite. Il a été recommandé auprès de gros investisseurs par le fonds californien Kleiner Perkins, et peut compter sur la participation de Peter Thiel, rendu célèbre par PayPal, et de Reid Hoffman, patron de LinkedIn.
C'est vrai, 300 millions de dollars, ce n'est pas tant que ça. Et cela illustre bien ce qu'est devenue l'activité de capital-risque. Aujourd'hui, on peut créer sa société Internet avec moins de 50 000 dollars. Dans ce contexte, les structures souples et de taille modeste, qui répartissent leurs investissements sur plusieurs projets, s'en sortiront probablement mieux que celles, plus lourdes qui se concentrent sur un dossier.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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