"Cette condamnation est distincte de l'affaire pour laquelle il est poursuivi et est pendante devant la juridiction sénégalaise", a dit Jean Bawoyeu Alingue.
Habré, chassé du pouvoir par l'actuel président Idriss Déby en 1990, a été condamné par contumace la semaine dernière à la peine capitale par la justice tchadienne. Il était jugé au même titre que onze chefs de la rébellion tchadienne qui a mené une offensive contre N'Djamena en février dernier.
Les douze ont été reconnus coupables de menace contre l'ordre public et la sécurité de l'Etat, mais les crimes précis imputés à Habré n'ont pas été spécifiés.
Le Sénégal, mandaté par l'Union africaine, instruit parallèlement des accusations de crimes politiques et tortures portées contre Habré lors de son règne, de 1982 à 1990.
Au cours du week-end, le ministre sénégalais de la Justice, Madicke Niang, déclarait que le jugement rendu au Tchad pourrait avoir des conséquences sur la procédure en cours dans son pays s'il couvrait les mêmes crimes présumés.
"Nous attendons des juridictions sénégalaises qu'elles fassent la lumière sur ces dossiers afin de rendre justice aux milliers de victimes qui attendent depuis des années l'issue de cette affaire", a insisté le ministre tchadien.
Source: Yahoo News
Habré, chassé du pouvoir par l'actuel président Idriss Déby en 1990, a été condamné par contumace la semaine dernière à la peine capitale par la justice tchadienne. Il était jugé au même titre que onze chefs de la rébellion tchadienne qui a mené une offensive contre N'Djamena en février dernier.
Les douze ont été reconnus coupables de menace contre l'ordre public et la sécurité de l'Etat, mais les crimes précis imputés à Habré n'ont pas été spécifiés.
Le Sénégal, mandaté par l'Union africaine, instruit parallèlement des accusations de crimes politiques et tortures portées contre Habré lors de son règne, de 1982 à 1990.
Au cours du week-end, le ministre sénégalais de la Justice, Madicke Niang, déclarait que le jugement rendu au Tchad pourrait avoir des conséquences sur la procédure en cours dans son pays s'il couvrait les mêmes crimes présumés.
"Nous attendons des juridictions sénégalaises qu'elles fassent la lumière sur ces dossiers afin de rendre justice aux milliers de victimes qui attendent depuis des années l'issue de cette affaire", a insisté le ministre tchadien.
Source: Yahoo News