Les reproches étaient tellement vifs que l'auteur s'est senti obligé de se justifier,sur le site internet des Restos du coeur : "C'est une chanson dans laquelle des adolescents reprochent aux générations qui les ont précédés l'état du monde qu'ils leur laissent : pollution, chômage, violence, dette, misère (c'est un sujet qui n'est pas si fréquent...).Les Enfoirés jouent le rôle des adultes qui leur répondent comme trop souvent : en se dédouanant et avec mauvaise foi, mais en espérant qu'ils feront mieux. Le fait que la jeunesse nous demande des comptes me semble la moindre des choses. Le fait que la chanson se termine en faisant confiance à l'avenir aussi."
Hélas, Goldman, dans cette explication, enfonce le clou en précisant que la chanson fait confiance à l'avenir alors que, de toute évidence, c'est aux jeunes qu'il aurait dû adresser cette confiance. Il est toujours navrant de constater le peu d'égards qu'on porte à ceux qui feront le monde demain.
La représentante des jeunes socialistes, Laura Slimani, n'a pas mâché ses mots dans L’Opinion: "C’est un peu réac, bourré de préjugés sur la jeunesse". "A écouter les paroles, il faudrait que tout le monde ait une belle voiture et devienne millionnaire". Une chanson «caricaturale comme si les jeunes n’étaient pas responsables , cantonné à l’image de la violence, du chômage et du sida". "Cette chanson véhicule une vision pessimiste et erronée, en aucun cas c’est le reflet des jeunes qui se battent".
Les commentaires des internautes aux déclarations de Laura Slimani mettent en avant le fait que si les plus démunis ont à manger, c'est grâce aux Enfoirés qui participent au financement des Restos du coeur à travers la vente de leurs chansons. On notera qu'ils ne le font pas sans contrepartie puisque leur image s'en trouve améliorée. Il convient, d'autre part, de citer une encart figurant sur la page "faites un don" des Restos du cœur : "Grâce à la loi Coluche, vous bénéficiez d’une réduction d’impôts. Exemple: si vous donnez 100 euros, vous pourrez en déduire 75% de vos impôts, il ne vous en coûtera donc que 25 euros." L’État finance donc 75% des dons des particuliers aux Restos du coeur.
Hélas, Goldman, dans cette explication, enfonce le clou en précisant que la chanson fait confiance à l'avenir alors que, de toute évidence, c'est aux jeunes qu'il aurait dû adresser cette confiance. Il est toujours navrant de constater le peu d'égards qu'on porte à ceux qui feront le monde demain.
La représentante des jeunes socialistes, Laura Slimani, n'a pas mâché ses mots dans L’Opinion: "C’est un peu réac, bourré de préjugés sur la jeunesse". "A écouter les paroles, il faudrait que tout le monde ait une belle voiture et devienne millionnaire". Une chanson «caricaturale comme si les jeunes n’étaient pas responsables , cantonné à l’image de la violence, du chômage et du sida". "Cette chanson véhicule une vision pessimiste et erronée, en aucun cas c’est le reflet des jeunes qui se battent".
Les commentaires des internautes aux déclarations de Laura Slimani mettent en avant le fait que si les plus démunis ont à manger, c'est grâce aux Enfoirés qui participent au financement des Restos du coeur à travers la vente de leurs chansons. On notera qu'ils ne le font pas sans contrepartie puisque leur image s'en trouve améliorée. Il convient, d'autre part, de citer une encart figurant sur la page "faites un don" des Restos du cœur : "Grâce à la loi Coluche, vous bénéficiez d’une réduction d’impôts. Exemple: si vous donnez 100 euros, vous pourrez en déduire 75% de vos impôts, il ne vous en coûtera donc que 25 euros." L’État finance donc 75% des dons des particuliers aux Restos du coeur.