Souffrant, le roi Bhumibol Adulyadej, qui a 81 ans vendredi, n'a pu faire la veille sa traditionnelle allocution, alors que de nombreux Thaïlandais espéraient un appel à l'unité après la chute du gouvernement.
Ses discours des trois dernières années portaient déjà sur le besoin d'unité nationale, même si ses appels à un gouvernement intègre étaient largement perçus comme une critique de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, chassé en 2006 par un coup d'Etat militaire.
Le gouvernement thaïlandais intérimaire a annulé la séance parlementaire qui devait, lundi, désigner le successeur du Premier ministre Somchai Wongsawat, beau-frère de Thaksin reconnu mardi coupable de fraude électorale et écarté pour cinq ans de toute activité politique.
En soixante ans de règne, le roi Bhumibol est intervenu à trois reprises en politique, apportant son soutien aussi bien à des gouvernements élus qu'à des juntes militaires.
Au cours de ses récentes manifestations contre Somchai et Thaksin, l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD) s'est continuellement référée à la personne du souverain, considéré comme une demi-divinité par les 65 millions de Thaïlandais.
Des milliers d'entre eux, dont cinq responsables de la PAD, ont fait patiemment la queue vendredi devant le Grand Palais pour souhaiter à leur souverain un prompt rétablissement.
Malgré sa condamnation pour corruption, Thaksin est demeuré très populaire dans les milieux ruraux, ce qui agace les élites royales et militaires.
"Si le roi est très grièvement malade, et nous ne savons pas si c'est le cas, cela va faire de la question de sa succession la question prioritaire dans l'esprit des gens", souligne Craig Reynolds, historien de la Thaïlande à l'Université nationale d'Australie.
Si la situation dans les rues est redevenue quasiment normale après l'évacuation de l'aéroport international de Bangkok par les manifestants de la PAD, l'incertitude demeure quant au dénouement politique de la crise.
Le président du parlement, Chai Chidchob, a dit à la presse que le roi n'avait pas donné de réponse quant à la tenue d'une session parlementaire extraordinaire ce lundi.
Aussi les partisans du gouvernement démis, réunis derrière la bannière d'une formation "écran" après la dissolution du Parti du pouvoir du peuple de Somchai, demeurent-ils en position de force pour former, avec les cinq autres partis de la coalition, le prochain gouvernement.
Dans cette hypothèse, la PAD pourrait reprendre rapidement ses manifestations.
Soure: Yahoo News
Ses discours des trois dernières années portaient déjà sur le besoin d'unité nationale, même si ses appels à un gouvernement intègre étaient largement perçus comme une critique de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, chassé en 2006 par un coup d'Etat militaire.
Le gouvernement thaïlandais intérimaire a annulé la séance parlementaire qui devait, lundi, désigner le successeur du Premier ministre Somchai Wongsawat, beau-frère de Thaksin reconnu mardi coupable de fraude électorale et écarté pour cinq ans de toute activité politique.
En soixante ans de règne, le roi Bhumibol est intervenu à trois reprises en politique, apportant son soutien aussi bien à des gouvernements élus qu'à des juntes militaires.
Au cours de ses récentes manifestations contre Somchai et Thaksin, l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD) s'est continuellement référée à la personne du souverain, considéré comme une demi-divinité par les 65 millions de Thaïlandais.
Des milliers d'entre eux, dont cinq responsables de la PAD, ont fait patiemment la queue vendredi devant le Grand Palais pour souhaiter à leur souverain un prompt rétablissement.
Malgré sa condamnation pour corruption, Thaksin est demeuré très populaire dans les milieux ruraux, ce qui agace les élites royales et militaires.
"Si le roi est très grièvement malade, et nous ne savons pas si c'est le cas, cela va faire de la question de sa succession la question prioritaire dans l'esprit des gens", souligne Craig Reynolds, historien de la Thaïlande à l'Université nationale d'Australie.
Si la situation dans les rues est redevenue quasiment normale après l'évacuation de l'aéroport international de Bangkok par les manifestants de la PAD, l'incertitude demeure quant au dénouement politique de la crise.
Le président du parlement, Chai Chidchob, a dit à la presse que le roi n'avait pas donné de réponse quant à la tenue d'une session parlementaire extraordinaire ce lundi.
Aussi les partisans du gouvernement démis, réunis derrière la bannière d'une formation "écran" après la dissolution du Parti du pouvoir du peuple de Somchai, demeurent-ils en position de force pour former, avec les cinq autres partis de la coalition, le prochain gouvernement.
Dans cette hypothèse, la PAD pourrait reprendre rapidement ses manifestations.
Soure: Yahoo News