Ils se sont installés dans le prestigieux établissement parisien après une manifestation forte de 15 000 à 30 000 personnes dans l'après-midi. Vers minuit, ils se préparaient à dormir sur place. Ils ont finalement été évacués dans le calme vers 1 heure du matin.
Selon des témoins, lors de l'assemblée générale à Paris-IV jeudi midi, rien n'était encore prévu. "On a décidé l'occupation de la fac par bouche à oreille" explique Julien, étudiant en master de philosophie politique.
Joints par téléphone vers 21 heures, Anaïs et Mathieu, sur place, tentaient de décrire la situation et de dénombrer les participants. "Nous sommes 200 étudiants encerclés par les CRS" dit elle. "Nous sommes quarante, en majorité extérieurs à la fac" répond-il.
Vers 21h45, parmi les soutiens aux occupants qui patientent avec les CRS à l'entrée de l'université, Léo, étudiant, expliquait les objectifs de cette action:
"Ils savent bien qu'ils ne peuvent pas rester occuper la Sorbonne. Le but, c'était une occupation symbolique du lieu, histoire d'attirer les médias."(Voir la vidéo)
Trois quarts d'heure plus tard, une porte-parole des occupants s'avance devant les caméras pour faire une déclaration. Capuche sur la tête, visage baissé, elle hurle leurs revendications.
Au menu: le rejet des réformes de l'université menées par le gouvernement, mais aussi "la solidarité avec les deux départements français en grève générale", et même un appel à "bloquer et occuper les lieux de pouvoirs, les axes de circulation des marchandises". (Voir la vidéo)
Peu après, les CRS commencent à repousser de quelques mètres le petit groupe.
Joint par téléphone vers minuit, l'un des occupants expliquait qu'"une centaine" de jeunes s'apprêtait à passer la nuit dans les locaux: "A priori, on dort ici. Le rectorat n'a pas pris de décision nous concernant." Des vigiles leur ont passé des bouteilles d'eau. Une heure plus tard, les forces de l'ordre les ont finalement évacué dans le calme.
Source: Yahoo News
Selon des témoins, lors de l'assemblée générale à Paris-IV jeudi midi, rien n'était encore prévu. "On a décidé l'occupation de la fac par bouche à oreille" explique Julien, étudiant en master de philosophie politique.
Joints par téléphone vers 21 heures, Anaïs et Mathieu, sur place, tentaient de décrire la situation et de dénombrer les participants. "Nous sommes 200 étudiants encerclés par les CRS" dit elle. "Nous sommes quarante, en majorité extérieurs à la fac" répond-il.
Vers 21h45, parmi les soutiens aux occupants qui patientent avec les CRS à l'entrée de l'université, Léo, étudiant, expliquait les objectifs de cette action:
"Ils savent bien qu'ils ne peuvent pas rester occuper la Sorbonne. Le but, c'était une occupation symbolique du lieu, histoire d'attirer les médias."(Voir la vidéo)
Trois quarts d'heure plus tard, une porte-parole des occupants s'avance devant les caméras pour faire une déclaration. Capuche sur la tête, visage baissé, elle hurle leurs revendications.
Au menu: le rejet des réformes de l'université menées par le gouvernement, mais aussi "la solidarité avec les deux départements français en grève générale", et même un appel à "bloquer et occuper les lieux de pouvoirs, les axes de circulation des marchandises". (Voir la vidéo)
Peu après, les CRS commencent à repousser de quelques mètres le petit groupe.
Joint par téléphone vers minuit, l'un des occupants expliquait qu'"une centaine" de jeunes s'apprêtait à passer la nuit dans les locaux: "A priori, on dort ici. Le rectorat n'a pas pris de décision nous concernant." Des vigiles leur ont passé des bouteilles d'eau. Une heure plus tard, les forces de l'ordre les ont finalement évacué dans le calme.
Source: Yahoo News