En aidant le pays sclérosé, les pays occidentaux espèrent enrayer les actes de piraterie au large de la Corne de l'Afrique.
pauvreté, nous échouerons", a-t-il insisté. Dans une tribune du Figaro de mercredi, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, appuie cette politique en affirmant que "[la France] ne peut pas se contenter d'une action navale". L'Union européenne, appréhendant les actes de piraterie pour ce qu'ils sont - un symptôme -, semble avoir compris que le salut de la Somalie se trouve sur la terre ferme.
Surtout, malgré la mise en place de l'opération navale "Atalante", destinée à protéger les navires dans le golfe d'Aden, les attaques ont décuplé au cours du premier trimestre 2009. Selon le Bureau maritime international, elles sont passées de 6 à 61 par rapport à la même période de 2008. Face à ce problème endémique et structurel, la Somalie a réaffirmé sa volonté de lutter elle-même contre les pirates, en formant notamment 2000 policiers de plus (elle en compte aujourd'hui 3000).
"Le rétablissement de la sécurité et de la paix en Somalie est la base de toute solution au problème (de la piraterie) et nous attendons l'assistance de la communauté internationale pour renforcer les gardes côtes pour pouvoir faire face aux pirates", a déclaré de son côté le président somalien Cheikh Charif Ahmed, un islamiste modéré qui tente de rassembler un consensus autour de lui. Nous appelons à la communauté internationale à ne pas se contenter de solution partielle. Ceux qui commettent ces délits partent de la terre ferme et nous devons commencer à combattre à cet endroit-là".
Ironie du sort, cette annonce intervient le jour où Cheikh Hassan Dahir Aweys, l'ancien numéro un des tribunaux islamistes, pose de nouveau le pied sur le sol somalien. Partisan d'une ligne dure, il est soupçonné de liens avec Al-Qaeda par les Etats-Unis. Il pourrait surtout être une menace supplémentaire pour le fragile pouvoir en place.
Source: Yahoo News
pauvreté, nous échouerons", a-t-il insisté. Dans une tribune du Figaro de mercredi, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, appuie cette politique en affirmant que "[la France] ne peut pas se contenter d'une action navale". L'Union européenne, appréhendant les actes de piraterie pour ce qu'ils sont - un symptôme -, semble avoir compris que le salut de la Somalie se trouve sur la terre ferme.
Surtout, malgré la mise en place de l'opération navale "Atalante", destinée à protéger les navires dans le golfe d'Aden, les attaques ont décuplé au cours du premier trimestre 2009. Selon le Bureau maritime international, elles sont passées de 6 à 61 par rapport à la même période de 2008. Face à ce problème endémique et structurel, la Somalie a réaffirmé sa volonté de lutter elle-même contre les pirates, en formant notamment 2000 policiers de plus (elle en compte aujourd'hui 3000).
"Le rétablissement de la sécurité et de la paix en Somalie est la base de toute solution au problème (de la piraterie) et nous attendons l'assistance de la communauté internationale pour renforcer les gardes côtes pour pouvoir faire face aux pirates", a déclaré de son côté le président somalien Cheikh Charif Ahmed, un islamiste modéré qui tente de rassembler un consensus autour de lui. Nous appelons à la communauté internationale à ne pas se contenter de solution partielle. Ceux qui commettent ces délits partent de la terre ferme et nous devons commencer à combattre à cet endroit-là".
Ironie du sort, cette annonce intervient le jour où Cheikh Hassan Dahir Aweys, l'ancien numéro un des tribunaux islamistes, pose de nouveau le pied sur le sol somalien. Partisan d'une ligne dure, il est soupçonné de liens avec Al-Qaeda par les Etats-Unis. Il pourrait surtout être une menace supplémentaire pour le fragile pouvoir en place.
Source: Yahoo News