"Nous avons saisi le Conseil de sécurité pour lui demander d'exercer la pression qu'il faut sur le Rwanda afin de prévenir une nouvelle agression de la RDC par ce pays", a déclaré l'ambassadeur, Atoki Ileka, par téléphone à l'AFP.
M. Ileka a affirmé qu'une concentration de troupes rwandaises observée ces dernières heures dans la ville rwandaise de Gisenyi, jumelle de Goma, laissait présager une attaque sur Goma, capitale du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC.
"Selon nos estimations, il y a une attaque imminente des troupes rwandaises sur Goma qu'ils essaieraient de masquer comme étant une attaque du CNDP" (le Congrès national pour la défense du peuple de Laurent Nkunda, NDLR), a-t-il dit.
L'ambassadeur a également affirmé que l'attaque menée mercredi par le CNDP contre le camp militaire de Rumangabo était en fait l'oeuvre d'éléments des forces rwandaises.
"D'après ce que nous avons pu observer, c'étaient des éléments de l'armée rwandaise avec des uniformes rwandais qui ont attaqué ce poste", a dit M. Ileka.
La rébellion de Laurent Nkunda a revendiqué la prise de ce camp militaire dans l'est de la RDC, où plusieurs localités étaient le théâtre mercredi d'intenses combats entre l'armée et les rebelles, selon des sources concordantes locales.
Des combats opposent régulièrement depuis le 28 août l'armée congolaise à la rébellion du CNDP, en violation d'un cessez-le-feu consécutif à l'accord de paix de Goma, signé par les différentes parties au conflit en janvier 2008.
Le porte-parole du CNDP, Bertrand Bisimwa, a affirmé mercredi à l'AFP que "le camp militaire de Rumangabo" venait de "tomber entre les mains du CNDP avec tout l'armement qui y était entreposé".
Plusieurs sources militaires congolaises, parlant sous couvert de l'anonymat, ont confirmé à l'AFP cette information.
Dimanche, le gouvernement de Kinshasa avait accusé le Rwanda de soutenir le CNDP, dont le chef Laurent Nkunda avait appelé, début octobre, tous les Congolais "à se mettre debout" pour renverser le gouvernement de Kinshasa. Nkunda, général congolais déchu, appartient à la communauté tutsie, qui domine le pouvoir au Rwanda, voisin de la RDC.
Source: Yahoo News
M. Ileka a affirmé qu'une concentration de troupes rwandaises observée ces dernières heures dans la ville rwandaise de Gisenyi, jumelle de Goma, laissait présager une attaque sur Goma, capitale du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC.
"Selon nos estimations, il y a une attaque imminente des troupes rwandaises sur Goma qu'ils essaieraient de masquer comme étant une attaque du CNDP" (le Congrès national pour la défense du peuple de Laurent Nkunda, NDLR), a-t-il dit.
L'ambassadeur a également affirmé que l'attaque menée mercredi par le CNDP contre le camp militaire de Rumangabo était en fait l'oeuvre d'éléments des forces rwandaises.
"D'après ce que nous avons pu observer, c'étaient des éléments de l'armée rwandaise avec des uniformes rwandais qui ont attaqué ce poste", a dit M. Ileka.
La rébellion de Laurent Nkunda a revendiqué la prise de ce camp militaire dans l'est de la RDC, où plusieurs localités étaient le théâtre mercredi d'intenses combats entre l'armée et les rebelles, selon des sources concordantes locales.
Des combats opposent régulièrement depuis le 28 août l'armée congolaise à la rébellion du CNDP, en violation d'un cessez-le-feu consécutif à l'accord de paix de Goma, signé par les différentes parties au conflit en janvier 2008.
Le porte-parole du CNDP, Bertrand Bisimwa, a affirmé mercredi à l'AFP que "le camp militaire de Rumangabo" venait de "tomber entre les mains du CNDP avec tout l'armement qui y était entreposé".
Plusieurs sources militaires congolaises, parlant sous couvert de l'anonymat, ont confirmé à l'AFP cette information.
Dimanche, le gouvernement de Kinshasa avait accusé le Rwanda de soutenir le CNDP, dont le chef Laurent Nkunda avait appelé, début octobre, tous les Congolais "à se mettre debout" pour renverser le gouvernement de Kinshasa. Nkunda, général congolais déchu, appartient à la communauté tutsie, qui domine le pouvoir au Rwanda, voisin de la RDC.
Source: Yahoo News