De longues queues se sont formées à Nouakchott. "Les Mauritaniens semblent se déplacer rapidement (aux urnes) et heureux de voter", a dit Mohamed Hussein, qui appartient à un groupe d'observateurs du scrutin issu de la société civile.
"Tout se passe bien jusqu'à présent. Nous nous sommes rendus dans une dizaine de bureaux de vote et tout le matériel électoral était en place", a-t-il ajouté.
Le chef des putschistes de 2008, le général Mohamed ould Abdel Aziz, aborde le scrutin en favori. Jusqu'à tout récemment, il était même considéré comme le seul candidat sérieux à ce scrutin.
Mais, depuis un accord intervenu en juin à Dakar, l'opposition a levé sa consigne de boycottage et Ahmed ould Daddah, vétéran de l'opposition démocratique, et Ely ould Mohamed Vall, auteur en 2005 d'un des nombreux coups d'Etat dont l'histoire de la Mauritanie indépendante est jalonnée, lui contestent désormais le leadership.
"Le scénario le plus probable, c'est qu'Aziz devienne dirigeant mais cette fois par les urnes", estime toutefois Kissy Agyeman-Togobo, analyste du groupe Global Insight.
L'élection présidentielle, dont l'éventuel second tour aurait lieu le 1er août si aucun candidat n'obtient samedi la majorité absolue, offre l'occasion à l'ancienne colonie française de retrouver la légitimité que réclament ses partenaires et donateurs.
La Mauritanie avait été applaudie dans le monde pour les élections présidentielles libres qui avaient mis fin en 2007 à deux décennies de régime militaire. "Mais elle a perdu avec le dernier coup d'Etat son image attrayante", déplore un diplomate en poste dans la capitale.
L'Union européenne, qui a gelé à la suite du coup d'Etat d'Abdelaziz l'aide de 156 millions allouée pour la période 2008-2013, se refuse à travailler avec un gouvernement militaire, mais a promis de reprendre sa coopération si le pays en revenait à la démocratie.
Ni l'UE, ni les Nations unies n'ont envoyé d'observateurs, mais plus de 200 délégués de diverses organisations, dont l'Union africaine et la Ligue arabe, sont à pied d'œuvre pour surveiller le déroulement du scrutin.
Source: Reuters via Yahoo News
"Tout se passe bien jusqu'à présent. Nous nous sommes rendus dans une dizaine de bureaux de vote et tout le matériel électoral était en place", a-t-il ajouté.
Le chef des putschistes de 2008, le général Mohamed ould Abdel Aziz, aborde le scrutin en favori. Jusqu'à tout récemment, il était même considéré comme le seul candidat sérieux à ce scrutin.
Mais, depuis un accord intervenu en juin à Dakar, l'opposition a levé sa consigne de boycottage et Ahmed ould Daddah, vétéran de l'opposition démocratique, et Ely ould Mohamed Vall, auteur en 2005 d'un des nombreux coups d'Etat dont l'histoire de la Mauritanie indépendante est jalonnée, lui contestent désormais le leadership.
"Le scénario le plus probable, c'est qu'Aziz devienne dirigeant mais cette fois par les urnes", estime toutefois Kissy Agyeman-Togobo, analyste du groupe Global Insight.
L'élection présidentielle, dont l'éventuel second tour aurait lieu le 1er août si aucun candidat n'obtient samedi la majorité absolue, offre l'occasion à l'ancienne colonie française de retrouver la légitimité que réclament ses partenaires et donateurs.
La Mauritanie avait été applaudie dans le monde pour les élections présidentielles libres qui avaient mis fin en 2007 à deux décennies de régime militaire. "Mais elle a perdu avec le dernier coup d'Etat son image attrayante", déplore un diplomate en poste dans la capitale.
L'Union européenne, qui a gelé à la suite du coup d'Etat d'Abdelaziz l'aide de 156 millions allouée pour la période 2008-2013, se refuse à travailler avec un gouvernement militaire, mais a promis de reprendre sa coopération si le pays en revenait à la démocratie.
Ni l'UE, ni les Nations unies n'ont envoyé d'observateurs, mais plus de 200 délégués de diverses organisations, dont l'Union africaine et la Ligue arabe, sont à pied d'œuvre pour surveiller le déroulement du scrutin.
Source: Reuters via Yahoo News