Le Bureau de la gestion et du budget à la Maison-Blanche a ordonné lundi 27 février aux agences fédérales américaines de retirer l'application de vidéos TikTok de leurs appareils sous 30 jours. Cette décision est intervenue après des décisions similaires prises par la Commission européenne et le gouvernement canadien. Les législateurs américains considèrent que TikTok, propriété de l'entreprise chinoise ByteDance, constitue une menace pour la sécurité nationale, et avaient donc déjà interdit son utilisation sur les appareils des fonctionnaires dans une loi votée fin décembre. L'ordre de l'OMB a été donné en application de cette loi ratifiée début janvier par le président Joe Biden. La directrice du bureau, Shalanda Young, a demandé aux agences gouvernementales de supprimer l'application sur leurs appareils et d'interdire son utilisation sur leur réseau Internet.
TikTok, qui compte plus d'un milliard d'utilisateurs actifs dans le monde, est de plus en plus surveillée par les Occidentaux qui craignent que Pékin ne puisse accéder aux données des utilisateurs. Le gouvernement canadien a également annoncé lundi qu'il interdirait TikTok sur les appareils mobiles qu'il fournit à son personnel à compter de mardi, en raison du "niveau de risque inacceptable" pour la vie privée et la sécurité. TikTok est déjà interdite en Inde depuis 2020, tandis que la Commission européenne a interdit l'application à son personnel pour "protéger" l'institution. En novembre, TikTok avait admis que certains employés chinois pouvaient accéder aux données des utilisateurs européens, et en décembre, que des employés avaient utilisé ces données pour traquer des journalistes. Toutefois, ByteDance a nié tout contrôle ou accès du gouvernement chinois à ses données.
TikTok, qui compte plus d'un milliard d'utilisateurs actifs dans le monde, est de plus en plus surveillée par les Occidentaux qui craignent que Pékin ne puisse accéder aux données des utilisateurs. Le gouvernement canadien a également annoncé lundi qu'il interdirait TikTok sur les appareils mobiles qu'il fournit à son personnel à compter de mardi, en raison du "niveau de risque inacceptable" pour la vie privée et la sécurité. TikTok est déjà interdite en Inde depuis 2020, tandis que la Commission européenne a interdit l'application à son personnel pour "protéger" l'institution. En novembre, TikTok avait admis que certains employés chinois pouvaient accéder aux données des utilisateurs européens, et en décembre, que des employés avaient utilisé ces données pour traquer des journalistes. Toutefois, ByteDance a nié tout contrôle ou accès du gouvernement chinois à ses données.
OUTIL DE PROPAGANDE ET D’ESPIONNAGE
Des élus du Congrès américain ont même appelé à l'interdiction totale de TikTok, affirmant qu'elle était utilisée comme outil de propagande et d'espionnage au service de la Chine. Cependant, ils se heurtent à l'opposition de groupes tels que l'Union américaine pour les libertés civiles, qui estime que l'interdiction de la plateforme violerait le droit constitutionnel à la liberté d'expression et de parole des Américains.
Cette controverse reflète les tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine en matière de cybersécurité et d'influence étrangère. Bien que TikTok ait nié toute ingérence étrangère dans ses opérations, les autorités américaines restent préoccupées par la possibilité que les données personnelles des utilisateurs soient utilisées à des fins malveillantes. Cette situation soulève des questions sur les limites de la liberté d'expression et de la souveraineté numérique, et il sera intéressant de voir comment elle évolue dans les mois et les années à venir.
Cette controverse reflète les tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine en matière de cybersécurité et d'influence étrangère. Bien que TikTok ait nié toute ingérence étrangère dans ses opérations, les autorités américaines restent préoccupées par la possibilité que les données personnelles des utilisateurs soient utilisées à des fins malveillantes. Cette situation soulève des questions sur les limites de la liberté d'expression et de la souveraineté numérique, et il sera intéressant de voir comment elle évolue dans les mois et les années à venir.