Il s'agit de la première élection incertaine depuis la création de la LNR en 1998 pour présider aux destinées du rugby professionnels français. Serge Blanco, ancien arrière international, avait alors été élu à l'unanimité, puis reconduit sur le même mode en 2000 et en 2004 (98,52% des voix).
M. Blanco a, certes, annoncé en juin dernier qu'il ne solliciterait pas de nouveau mandat pour pouvoir se consacrer à ses affaires. Mais il n'a nulle intention de perdre son influence au sein de la LNR. En témoigne sa candidature au Comité directeur en tant que représentant du Biarritz Olympique et le soutien, d'abord discret, puis affiché pour un successeur, Jean-Pierre Lux, actuel président de l'ERC, société organisatrice de la Coupe d'Europe.
Pour la procédure, l'Assemblée générale, composée de 43 membres (dont 30 représentants des clubs), élira douze des dix-sept membres du nouveau comité directeur: huit représentants de club (5 Top 14 et 3 Pro D2) et quatre personnalités dites "qualifiées", dont une sur proposition de la FFR.
Ce Comité directeur nouvellement élu, qui sera complété par deux représentants de la FFR, un représentant des joueurs, des entraîneurs et des présidents de club, choisira en son sein un candidat pour la présidence et le soumettra à l'approbation de l'Assemblée générale.
Si M. Lux peut se prévaloir de son statut d'ancien international (47 sélections), argument régulièrement opposé aux "profanes" pour leur barrer l'accès aux plus hautes responsabilités, il n'en cumule pas moins plusieurs handicaps de taille.
Le premier porte le nom de Pierre-Yves Revol, président de Castres, qui a la "préférence" de la majorité des présidents de clubs aux velléités émancipatrices, y compris Thierry Pérez (Montpellier), un temps candidat déclaré à la succession de Blanco.
M. Lux, enfin, n'étant pas représentant de club, il devra, avant toute prétention présidentielle, se faire élire par les représentant des 30 clubs professionnels en tant que "personnalité qualifiée" pour accéder au Comité directeur. Trois postes sont à pourvoir pour quatre candidats "qualifiés": outre Lux, Patrick Wolf, vice-président de la LNR, Laurent Lubrano et Denis Navizet.
Les représentants des clubs, majoritairement rangés derrière Revol, ont donc la faculté d'éliminer M. Lux du Comité directeur et, partant, de la course à la présidence. En revanche, s'il franchit cet obstacle, M. Lux peut vraisemblablement compter sur les trois voix émanant de la FFR, celle de Blanco plus la sienne. L'influence du président sortant serait alors prépondérante pour espérer atteindre la majorité.
Source: Yahoo News
M. Blanco a, certes, annoncé en juin dernier qu'il ne solliciterait pas de nouveau mandat pour pouvoir se consacrer à ses affaires. Mais il n'a nulle intention de perdre son influence au sein de la LNR. En témoigne sa candidature au Comité directeur en tant que représentant du Biarritz Olympique et le soutien, d'abord discret, puis affiché pour un successeur, Jean-Pierre Lux, actuel président de l'ERC, société organisatrice de la Coupe d'Europe.
Pour la procédure, l'Assemblée générale, composée de 43 membres (dont 30 représentants des clubs), élira douze des dix-sept membres du nouveau comité directeur: huit représentants de club (5 Top 14 et 3 Pro D2) et quatre personnalités dites "qualifiées", dont une sur proposition de la FFR.
Ce Comité directeur nouvellement élu, qui sera complété par deux représentants de la FFR, un représentant des joueurs, des entraîneurs et des présidents de club, choisira en son sein un candidat pour la présidence et le soumettra à l'approbation de l'Assemblée générale.
Si M. Lux peut se prévaloir de son statut d'ancien international (47 sélections), argument régulièrement opposé aux "profanes" pour leur barrer l'accès aux plus hautes responsabilités, il n'en cumule pas moins plusieurs handicaps de taille.
Le premier porte le nom de Pierre-Yves Revol, président de Castres, qui a la "préférence" de la majorité des présidents de clubs aux velléités émancipatrices, y compris Thierry Pérez (Montpellier), un temps candidat déclaré à la succession de Blanco.
M. Lux, enfin, n'étant pas représentant de club, il devra, avant toute prétention présidentielle, se faire élire par les représentant des 30 clubs professionnels en tant que "personnalité qualifiée" pour accéder au Comité directeur. Trois postes sont à pourvoir pour quatre candidats "qualifiés": outre Lux, Patrick Wolf, vice-président de la LNR, Laurent Lubrano et Denis Navizet.
Les représentants des clubs, majoritairement rangés derrière Revol, ont donc la faculté d'éliminer M. Lux du Comité directeur et, partant, de la course à la présidence. En revanche, s'il franchit cet obstacle, M. Lux peut vraisemblablement compter sur les trois voix émanant de la FFR, celle de Blanco plus la sienne. L'influence du président sortant serait alors prépondérante pour espérer atteindre la majorité.
Source: Yahoo News