Kais Saied accueil la francophonie
L’homme fort de la Tunisie est–il en train de retrouver sa légitimité dans le temps depuis son coup de force du mois de Juillet de l’année dernière ? Il faut certainement éviter de confondre la politique à la francophonie même si les deux finissent par s’accorder. Ce Samedi fut un autre jour pour les dirigeants de pays francophones qui se sont parlés à l’occasion d’un sommet ayant pour but l’apport de solutions fiables aux mutations profondes que connaît actuellement le monde. Pour ces dirigeants, il faut former une union solide pour survivre au plan international.
Une ambition noble qui ne saurait être une réalité si on ne tient pas compte de plusieurs autres paramètres en dehors de la langue. Ils sont plus de 88 membres au sein de l’OIF pouvant unir leurs forces pour y arriver. L’environnement, la technologie, et l’économie étaient bien évidemment au rendez-vous.
Une francophonie assez ambitieuse ?
C’est désormais la nouvelle vision si le sommeil n’a pas été trop long. Face aux multiples défis auxquels fait face le monde, la Francophonie se veut un peu réaliste en ce qui concerne l’intégration, le développement et la lutte contre la pauvreté. On peut retenir déjà comme slogan fort de ce sommet : « Le numérique comme vecteur de développement ». C’est d’ailleurs bien pensé dans la mesure où le numérique se retrouve aujourd’hui au centre de tout développement. Sauf que cet engagement ne devrait pas se limiter aux simples mots ; le numérique en lui-même reste pratique et très évolutif.
Les grands défis que pense relever la francophonie
Il y en a suffisamment mais pour madame Mishikiwabo, il urge de travailler à l’emploi des jeunes dans l’espace. Pour y arriver, il faudra mettre un accent particulier sur l’entreprenariat féminin qui pendant longtemps est resté dans l’ombre dans la francophonie. Ce sommet qui a commencé ses premiers pas depuis 1970 ne peut rester muet sur le changement climatique encore qu’il coïncide avec la fin de la COP 27. L’environnement a trouvé une bonne place.
Comme d’habitude, Emmanuel Macron veut une francophonie plus active. La Tunisie s’en sort avec la promesse d’un prêt de 200 millions d’euros de la part de la France.
Comme d’habitude, Emmanuel Macron veut une francophonie plus active. La Tunisie s’en sort avec la promesse d’un prêt de 200 millions d’euros de la part de la France.