Porté par onze légionnaires, le cercueil de Lazare Ponticelli a pénétré lundi à 11h00 en l'église Saint-Louis des Invalides à Paris pour lss obsèques religieuses.
Au même moment, une minute de silence a été observée dans les administrations alors que les drapeaux étaient mis en berne pour la journée sur les bâtiments publics. Cette messe marque le début de l'hommage solennel qui sera rendu au dernier soldat de la Grande guerre et à ses 8,5 millions de camarades mobilisés, lors de deux cérémonies distinctes aux Invalides, haut lieu de l'histoire et de la mémoire des armées françaises.
1,4 million de soldats furent tués en Champagne, dans les tranchées de l'Argonne ou de Verdun et sur le Chemin des Dames.
Le président de la République Nicolas Sarkozy et plusieurs membres du gouvernement, dont le Premier ministre François Fillon et le ministre de la Défense Hervé Morin, ainsi que le ministre italien de la Défense Arturo Parisi assistent à l'office pour Lazare Ponticelli, Italien arrivé en France avant la guerre à l'âge de neuf ans, dans "l'Eglise des soldats" dont la nef supporte des drapeaux autrichiens de la bataille d'Austerlitz.
Après avoir refusé à plusieurs reprises toute cérémonie officielle, Lazare Ponticelli avait donné son accord à des "obsèques nationales sans tapage, ni grand défilé" au nom de "tous ceux qui sont morts, hommes et femmes". Il avait également accepté "une messe aux Invalides en hommage à (ses) camarades morts dans cette horreur de la guerre et auxquels (il a) promis de ne jamais les oublier".
C'est l'académicien Max Gallo qui prononcera son éloge funèbre.
Le cercueil de Lazare Ponticelli quittera ensuite les Invalides pour rejoindre le caveau familial d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) où il sera inhumé dans l'intimité.
L'après-midi, une seconde cérémonie se déroulera à l'Hôtel national des Invalides. M. Sarkozy se rendra d'abord sous le Dôme qui abrite le tombeau de Napoléon et celui du maréchal Ferdinand Foch, généralissime des armées alliées à la fin de la Grande guerre.
Il déposera une gerbe en hommage aux 8,5 millions de poilus devant une plaque portant les mots: "Alors que disparaît le dernier combattant français de la première guerre mondiale, la nation témoigne sa reconnaissance envers ceux qui ont servi sous ses drapeaux en 1914-1918. La France conserve précieusement le souvenir de ceux qui restent dans l'Histoire comme les Poilus de la Grande guerre".
Le chef de l'Etat prononcera ensuite une allocution à l'extérieur de l'édifice.
laprovence.com
Au même moment, une minute de silence a été observée dans les administrations alors que les drapeaux étaient mis en berne pour la journée sur les bâtiments publics. Cette messe marque le début de l'hommage solennel qui sera rendu au dernier soldat de la Grande guerre et à ses 8,5 millions de camarades mobilisés, lors de deux cérémonies distinctes aux Invalides, haut lieu de l'histoire et de la mémoire des armées françaises.
1,4 million de soldats furent tués en Champagne, dans les tranchées de l'Argonne ou de Verdun et sur le Chemin des Dames.
Le président de la République Nicolas Sarkozy et plusieurs membres du gouvernement, dont le Premier ministre François Fillon et le ministre de la Défense Hervé Morin, ainsi que le ministre italien de la Défense Arturo Parisi assistent à l'office pour Lazare Ponticelli, Italien arrivé en France avant la guerre à l'âge de neuf ans, dans "l'Eglise des soldats" dont la nef supporte des drapeaux autrichiens de la bataille d'Austerlitz.
Après avoir refusé à plusieurs reprises toute cérémonie officielle, Lazare Ponticelli avait donné son accord à des "obsèques nationales sans tapage, ni grand défilé" au nom de "tous ceux qui sont morts, hommes et femmes". Il avait également accepté "une messe aux Invalides en hommage à (ses) camarades morts dans cette horreur de la guerre et auxquels (il a) promis de ne jamais les oublier".
C'est l'académicien Max Gallo qui prononcera son éloge funèbre.
Le cercueil de Lazare Ponticelli quittera ensuite les Invalides pour rejoindre le caveau familial d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) où il sera inhumé dans l'intimité.
L'après-midi, une seconde cérémonie se déroulera à l'Hôtel national des Invalides. M. Sarkozy se rendra d'abord sous le Dôme qui abrite le tombeau de Napoléon et celui du maréchal Ferdinand Foch, généralissime des armées alliées à la fin de la Grande guerre.
Il déposera une gerbe en hommage aux 8,5 millions de poilus devant une plaque portant les mots: "Alors que disparaît le dernier combattant français de la première guerre mondiale, la nation témoigne sa reconnaissance envers ceux qui ont servi sous ses drapeaux en 1914-1918. La France conserve précieusement le souvenir de ceux qui restent dans l'Histoire comme les Poilus de la Grande guerre".
Le chef de l'Etat prononcera ensuite une allocution à l'extérieur de l'édifice.
laprovence.com