La France refuse d'extrader un génocidaire présumé vers le Rwanda
La cour d'appel de Versailles (Yvelines) a refusé mercredi d'extrader vers le Rwanda un génocidaire présumé, Eugène Rwamucyo, estimant notamment que toutes les garanties n'étaient pas réunies pour qu'il bénéficie d'un procès équitable. La cour a également ordonné sa remise en liberté, a-t-on appris de sources judiciaires. Cette décision intervient alors que deux juges d'instruction français sont actuellement à Kigali dans le cadre de l'enquête sur l'attentat contre le président rwandais, Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994. Un attentat considéré comme l'un des éléments déclencheurs du génocide qui, selon les Nations unies, a fait plus de 800.000 morts, principalement des Tutsis, en trois mois. Le médecin Eugène Rwamucyo avait été interpellé le 26 mai par la police municipale de Sannois alors qu'il assistait aux obsèques d'un autre Rwandais, condamné par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), et décédé en prison. Figurant sur la liste des 93 personnes recherchées par le Rwanda, un mandat d'arrêt international avait été émis en août 2007 et ensuite remis à la justice française. "Cette décision de rejet d'extradition est une grande satisfaction. C'est la victoire du droit sur le politique", s'est félicité son avocat, Me Philippe Meilhac, joint par l'AP. M. Rwamucyo a été condamné par contumace au Rwanda à la réclusion criminelle à perpétuité en 2007. Jusqu'à la fin de l'année dernière, il exerçait à l'hôpital de Maubeuge (Nord). Suspendu, il en a été licencié en avril.(AP)
Retraites: plusieurs milliers de manifestants massés devant l'Assemblée nationale
Plusieurs milliers de manifestants (6.500 selon la police, 20.000 à 25.000 selon la CGT) se sont rassemblés mercredi à Paris à proximité de l'Assemblée nationale, pour dénoncer le projet de loi gouvernemental portant réforme des retraites, adopté en milieu d'après-midi par les députés par 329 voix pour et 233 contre. Tous les syndicats avaient appelé à des actions locales un peu partout en France à l'occasion de ce vote, une manière de "maintenir la pression" dans l'attente du débat au Sénat à partir du 1er octobre, et de la journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations prévue le 23 septembre. Des rassemblements étaient ainsi prévus dans une cinquantaine de villes, mercredi, devant les préfecture et les sièges locaux de l'UMP ou encore du MEDEF. Dans la capitale, la majorité des manifestants s'étaient rassemblés peu avant 12h30 Place de la Concorde à l'appel de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-CGC-FSU-UNSA-Solidaires, tandis qu'une partie d'entre eux avait franchi le pont de la Concorde pour se masser face à l'Assemblée, devant une rangée de CRS. "Messieurs Mesdames les députés, ne votez pas. Cette réforme est injuste", pouvait-on lire sur une grande banderole déployée sur place. "Ni amendable, ni négociable! Retrait, retrait, du projet de loi", ou encore "Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on n'en veut pas de cette société-là!", ont scandé les manifestants. L'affaire Bettencourt était également mise en avant par les protestataires. Au-dessus d'un montage photo sur lequel figuraient Liliane Bettencourt et en arrière-plan Nicolas Sarkozy et le ministre du Travail Eric Woerth, on pouvait lire: "Il n'y a plus d'argent pour les retraites qu'ils disent...". "Un scandale par jour. Vous n'en avez pas marre de cette racaille? On va vous en débarrasser", pouvait-on aussi voir sur une pancarte, détournement d'une phrase lancée par Nicolas Sarkozy en octobre 2005 lors d'un déplacement en banlieue. Les secrétaires généraux des principales confédérations participaient à ce rassemblement, notamment Jean-Claude Mailly (FO), François Chérèque (CFDT), Bernard Thibault (CGT).(AP)
Source: Yahoo Actualités
La cour d'appel de Versailles (Yvelines) a refusé mercredi d'extrader vers le Rwanda un génocidaire présumé, Eugène Rwamucyo, estimant notamment que toutes les garanties n'étaient pas réunies pour qu'il bénéficie d'un procès équitable. La cour a également ordonné sa remise en liberté, a-t-on appris de sources judiciaires. Cette décision intervient alors que deux juges d'instruction français sont actuellement à Kigali dans le cadre de l'enquête sur l'attentat contre le président rwandais, Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994. Un attentat considéré comme l'un des éléments déclencheurs du génocide qui, selon les Nations unies, a fait plus de 800.000 morts, principalement des Tutsis, en trois mois. Le médecin Eugène Rwamucyo avait été interpellé le 26 mai par la police municipale de Sannois alors qu'il assistait aux obsèques d'un autre Rwandais, condamné par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), et décédé en prison. Figurant sur la liste des 93 personnes recherchées par le Rwanda, un mandat d'arrêt international avait été émis en août 2007 et ensuite remis à la justice française. "Cette décision de rejet d'extradition est une grande satisfaction. C'est la victoire du droit sur le politique", s'est félicité son avocat, Me Philippe Meilhac, joint par l'AP. M. Rwamucyo a été condamné par contumace au Rwanda à la réclusion criminelle à perpétuité en 2007. Jusqu'à la fin de l'année dernière, il exerçait à l'hôpital de Maubeuge (Nord). Suspendu, il en a été licencié en avril.(AP)
Retraites: plusieurs milliers de manifestants massés devant l'Assemblée nationale
Plusieurs milliers de manifestants (6.500 selon la police, 20.000 à 25.000 selon la CGT) se sont rassemblés mercredi à Paris à proximité de l'Assemblée nationale, pour dénoncer le projet de loi gouvernemental portant réforme des retraites, adopté en milieu d'après-midi par les députés par 329 voix pour et 233 contre. Tous les syndicats avaient appelé à des actions locales un peu partout en France à l'occasion de ce vote, une manière de "maintenir la pression" dans l'attente du débat au Sénat à partir du 1er octobre, et de la journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations prévue le 23 septembre. Des rassemblements étaient ainsi prévus dans une cinquantaine de villes, mercredi, devant les préfecture et les sièges locaux de l'UMP ou encore du MEDEF. Dans la capitale, la majorité des manifestants s'étaient rassemblés peu avant 12h30 Place de la Concorde à l'appel de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-CGC-FSU-UNSA-Solidaires, tandis qu'une partie d'entre eux avait franchi le pont de la Concorde pour se masser face à l'Assemblée, devant une rangée de CRS. "Messieurs Mesdames les députés, ne votez pas. Cette réforme est injuste", pouvait-on lire sur une grande banderole déployée sur place. "Ni amendable, ni négociable! Retrait, retrait, du projet de loi", ou encore "Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on n'en veut pas de cette société-là!", ont scandé les manifestants. L'affaire Bettencourt était également mise en avant par les protestataires. Au-dessus d'un montage photo sur lequel figuraient Liliane Bettencourt et en arrière-plan Nicolas Sarkozy et le ministre du Travail Eric Woerth, on pouvait lire: "Il n'y a plus d'argent pour les retraites qu'ils disent...". "Un scandale par jour. Vous n'en avez pas marre de cette racaille? On va vous en débarrasser", pouvait-on aussi voir sur une pancarte, détournement d'une phrase lancée par Nicolas Sarkozy en octobre 2005 lors d'un déplacement en banlieue. Les secrétaires généraux des principales confédérations participaient à ce rassemblement, notamment Jean-Claude Mailly (FO), François Chérèque (CFDT), Bernard Thibault (CGT).(AP)
Source: Yahoo Actualités