La France a été le premier grand pays européen à annoncer son intention de reconnaître ce nouveau micro-Etat issu de l'ex-Yougoslavie, juste avant l'Allemagne, l'Italie et la Grande-Bretagne.
"Nous avons l'intention de reconnaître l'indépendance du Kosovo", a déclaré le ministre lors d'un point de presse à Bruxelles.
"Le président de la République (Nicolas Sarkozy) a écrit en ce sens au président kosovar, la lettre va partir dès ce soir. Et dès que cet échange aura eu lieu, la reconnaissance par la France de l'indépendance du Kosovo sera acquise", a-t-il ajouté.
"Je ne sais pas combien de pays reconnaîtront l'indépendance du Kosovo, certains disent 16, d'autres 19, il y aura sûrement des reconnaissances plus tardives", a encore déclaré le ministre à l'issue d'une réunion avec ses homologues européens. Il a ajouté que certains Etats membres n'allaient "pas reconnaître du tout" le nouvel Etat.
Le ministre français, ancien administrateur de l'ONU au Kosovo, a tenu également à rassurer ses "amis serbes".
"Ce n'est pas la victoire de l'un contre l'autre, ce n'est pas une victoire des Kosovars contre les Serbes, c'est la victoire de la paix, du bon sens".
"Je sais que (la réconciliation) sera longue, qu'il faudra plusieurs générations" mais "je n'ai pas de doute qu'un jour - je n'en connais pas la date, je n'en connais pas le jour- les Kosovars et les Serbes seront à nouveau ensemble, dans l'UE", a insisté M. Kouchner.
Yahoo.fr
"Nous avons l'intention de reconnaître l'indépendance du Kosovo", a déclaré le ministre lors d'un point de presse à Bruxelles.
"Le président de la République (Nicolas Sarkozy) a écrit en ce sens au président kosovar, la lettre va partir dès ce soir. Et dès que cet échange aura eu lieu, la reconnaissance par la France de l'indépendance du Kosovo sera acquise", a-t-il ajouté.
"Je ne sais pas combien de pays reconnaîtront l'indépendance du Kosovo, certains disent 16, d'autres 19, il y aura sûrement des reconnaissances plus tardives", a encore déclaré le ministre à l'issue d'une réunion avec ses homologues européens. Il a ajouté que certains Etats membres n'allaient "pas reconnaître du tout" le nouvel Etat.
Le ministre français, ancien administrateur de l'ONU au Kosovo, a tenu également à rassurer ses "amis serbes".
"Ce n'est pas la victoire de l'un contre l'autre, ce n'est pas une victoire des Kosovars contre les Serbes, c'est la victoire de la paix, du bon sens".
"Je sais que (la réconciliation) sera longue, qu'il faudra plusieurs générations" mais "je n'ai pas de doute qu'un jour - je n'en connais pas la date, je n'en connais pas le jour- les Kosovars et les Serbes seront à nouveau ensemble, dans l'UE", a insisté M. Kouchner.
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