L'entrée en vigueur de la loi sur le tabac dans les lieux publics signifie que désormais on ne pourra plus "en griller une" dans les 200.000 cafés, restaurants, discothèques et hôtels de France ainsi que dans les casinos.
La mesure, édictée par un décret de novembre 2006, avait partiellement pris effet le 1er février dernier, cafés, tabacs, restaurants et discothèques disposant d'un délai de grâce de onze mois pour se préparer à l'ère non-fumeur.
Elle vise surtout à limiter le tabagisme passif qui, selon les chiffres officiels, provoque le décès de 5.000 personnes par an en France. En outre, on recense 66.000 morts imputables au tabac chaque année, dont 20.000 par cancer du poumon.
La France imite ainsi plusieurs autres pays européens où l'interdiction de fumer en public est totale, notamment en Grande-Bretagne, en Italie ou encore en Suède. L'Irlande fut le premier pays au monde à adopter pareille mesure en mars 2004.
Dès mercredi, les contrôles auront lieu avec les verbalisations qui pourraient s'ensuivre. "Il n'y aura aucun assouplissement à la loi", a souligné la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.
Toutefois, dit-on à son ministère, les sanctions seront d'abord limitées car le gouvernement compte sur la pression sociale et l'adoption spontanée de la mesure, s'appuyant sur ce qui s'est passé dans les pays où l'interdiction est généralisée.
Pour les contrevenants, la note peut être lourde, les amendes pouvant aller jusqu'à 750 euros.
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La mesure, édictée par un décret de novembre 2006, avait partiellement pris effet le 1er février dernier, cafés, tabacs, restaurants et discothèques disposant d'un délai de grâce de onze mois pour se préparer à l'ère non-fumeur.
Elle vise surtout à limiter le tabagisme passif qui, selon les chiffres officiels, provoque le décès de 5.000 personnes par an en France. En outre, on recense 66.000 morts imputables au tabac chaque année, dont 20.000 par cancer du poumon.
La France imite ainsi plusieurs autres pays européens où l'interdiction de fumer en public est totale, notamment en Grande-Bretagne, en Italie ou encore en Suède. L'Irlande fut le premier pays au monde à adopter pareille mesure en mars 2004.
Dès mercredi, les contrôles auront lieu avec les verbalisations qui pourraient s'ensuivre. "Il n'y aura aucun assouplissement à la loi", a souligné la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.
Toutefois, dit-on à son ministère, les sanctions seront d'abord limitées car le gouvernement compte sur la pression sociale et l'adoption spontanée de la mesure, s'appuyant sur ce qui s'est passé dans les pays où l'interdiction est généralisée.
Pour les contrevenants, la note peut être lourde, les amendes pouvant aller jusqu'à 750 euros.
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