France
21/12/2011 14:11

La France façon fast

La France façon fast. Toujours plus vite, plus rentable. Les nouveaux-nés en bonne santé quitteront l’hôpital 48 heures après leur naissance au lieu de 3 à 4 jours: le quotidien Libération titre "Fast maternité". L'accord franco-allemand, qu'on finirait bien un jour ou l'autre par qualifier de fast accord s'il avait une chance de marquer les mémoires, à l'instar du plan marshall, n'évitera pas la perte prochaine du triple A: fast AA, almost AAA- Dans les aéroports: on n'assistera pas à la fast grève car les policiers et gendarmes ne veulent endosser le manteau de briseurs de grève.



Aéroports: les policiers refusent d'être des briseurs de grève
Alors que 400 policiers et gendarmes sont prêts à se substituer aux agents grévistes dans les aéroports en cas de demande des préfets, le syndicat de police majoritaire affirme ne pas vouloir jouer le rôle de "briseur de grève". Un sixième jour sous la menace des forces de l'ordre. Alors que la situation s'améliore côté trafic, les revendications salariales des agents de sûreté en grève restent les mêmes. A 10h, une réunion de la dernière chance était prévue ce mercredi à Roissy, et une décision doit être prise "autour de l'heure du déjeuner" selon Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l'Ecologie et des Transports. 300 policiers et 100 gendarmes sont déjà prêts. Ils peuvent "d'ores et déjà" se substituer aux agents grévistes chargés de la sûreté aéroportuaire, avait annoncé mardi soir le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet. Mais aucun préfet n'avait demandé ce mercredi matin l'aide des forces de l'ordre. Et pour cause, la question fait grand débat, et les syndicats de police peu enclins à être considérés comme des "briseurs de grève".(l'express.fr)La grève est le seul moyen qu'ont les salariés de ne pas subir leur travail. Vouloir le leur retirer par la force et d'une manière aussi fourbe n'est qu'une preuve de mépris.

Triple A ou l'échec de l'accord franco-allemand
Le projet d'accord entre la France et l'Allemagne n'a donc pas évité une nouvelle humiliation aux pays membres de la zone Euro. Alors que l'on en était encore à déchiffrer le contenu de l'accord Sarkozy-Merkel destiné (soi-disant) à relancer la construction européenne, l'agence américaine a fait savoir qu'elle mettait les 17 pays de la zone Euro sous surveillance négative. Pire encore, la France est même menacée d'une dégradation de deux crans, ce qui l'éloignerait pour une très longue durée de la possibilité de regagner son «triple A» (AAA). En effet, il est plus facile de perdre cette note suprême que de la gagner... Deux contradictions majeures. Cet accord franco-allemand et la réaction de S&P appellent au moins deux commentaires majeurs. Le premier est d'ordre général et peut permettre de comprendre pourquoi l'agence de notation, dans sa logique, a émis sa menace de dégrader la majorité des pays européens. A bien lire les dispositions du texte, on se rend compte qu'il est une énumération de tout ce que ni la France ni d'autres pays du continent n'ont été capables de faire au cours de ces dernières années. Ainsi, le document prévoit-il des sanctions automatiques pour les pays qui ne respectent pas la «règle d'or budgétaire», disposition qui impose de financer sans emprunt toute dépense de l'Etat (ce qui vise à réduire l'endettement et donc les déficits). Or, on sait bien que la règle d'or ne peut être respectée par les pays qui ont des économies faibles et qui ont toujours besoin de s'endetter. En réalité, l'accord franco-allemand ressemble à une liste de bonnes résolutions dont on sait très bien qu'elles ne seront jamais concrétisées. L'Europe ressemble ainsi à ces cancres qui établissent un planning de révisions ambitieux, tout en sachant qu'ils ne se mettront pas au travail.'(slate.fr) Si l'Europe s'attachait moins à ces notes des agences de notations, la crise serait peut-être moins forte. Mais les Etats européens paniquent et se montrent, comme les autres pays, mystifiés par ces agences et leurs notations qu'ils pourraient, pourtant, envoyer balader purement et simplement.

La fast-maternité se met en place
Nom de code, Prado: projet d’aide au retour à domicile. C’est le dernier sigle déniché par l’assurance maladie. Il n’est pas le plus moche, mais ces derniers jours il est au centre de toutes les polémiques. Derrière ces lettres se cache, en effet, le projet d’encourager les sorties précoces de la maternité: après 48 heures, chrono. En ces temps de Noël, c’est la crèche, aussitôt installé, aussitôt rangé. D’ordinaire, les femmes restent plutôt trois à quatre jours à la maternité après un accouchement - en tout cas dans l’hypothèse où il n’y a pas de souci particulier, ni pour la mère ni pour l’enfant. Ensuite, il peut y avoir quelques soins à domicile. «Seulement 30% des femmes sont satisfaites de la manière dont elles sont prises en charge à domicile après la grossesse», a expliqué Frédéric Van Roekeghem, directeur de l’assurance maladie au Quotidien du médecin. Avant d’ajouter: «Avec le raccourcissement des durées de séjour à la maternité, il y a un besoin accru d’accompagnement des jeunes femmes… Il ne s’agit pas d’accélérer la sortie des jeunes mères, mais de les accompagner au mieux.»(liberation.fr) Pourt ma part, il me parait clair que ce projet vise à diminuer les effectifs hospitaliers certainement pas à alléger l'emploi du temps des employés des hôpitaux.

Source: Yahoo actualités

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