France
07/03/2011 22:23

La France et les sondages

S'émouvoir de la montée en puissance de l'extrême est presque un devoir citoyen - montée que l'on doit, vraisemblablement, aux talents populistes du Président de la République - mais il n'y a pas de quoi s'affoler à propos de résultats de sondages à un an de l'élection. c'est une bêtise. Nicolas Sarkozy perd six points dans un sondage LH2 - Nicolas Sarkozy revoit Villepin sur fond de mauvais sondages - Un sondage-choc relance le débat sur l'encadrement des enquêtes - Marine Le Pen serait en tête quel que soit le candidat en 2012.


Marine Le Pen serait en tête quel que soit le candidat en 2012
Marine Le Pen arriverait en tête du premier tour de la présidentielle dans tous les cas de figure, quel que soit le candidat du PS, selon un sondage Harris Interactive. Selon cette enquête diffusée lundi soir par LeParisien.fr, la présidente du Front national devance Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, avec 24%, contre 23%, ainsi que Nicolas Sarkozy, en troisième position avec 21%. Dans un second scénario, Marine Le Pen obtient également 24% des intentions de vote, devant Nicolas Sarkozy (21%) et François Hollande pour le PS (20%). Une première vague du même sondage plaçant la dirigeante du FN en tête du premier tour avec 23%, face à Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste et Nicolas Sarkozy, à égalité avec 21%, a créé un choc le week-end dernier dans les états-majors politiques.

Un sondage-choc relance le débat sur l'encadrement des enquêtes
La publication d'un sondage plaçant Marine Le Pen en tête du premier tour en 2012 relance une proposition de loi visant à mieux encadrer les enquêtes d'opinion dans la perspective de l'élection présidentielle de l'an prochain. La présidente du Front national recueillerait 23% des voix, contre 21% pour le président sortant Nicolas Sarkozy, à égalité avec Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, selon l'enquête de l'institut Louis Harris publiée dimanche par Le Parisien-Aujourd'hui en France. Ces chiffres ont fait d'autant plus de bruit que de nombreux sondeurs concurrents et des hommes politiques ont émis des doutes sur la méthodologie de cette enquête. Ils ont fait remarquer que le sondage avait été réalisé par internet et que l'enquête retenait deux hypothèses incertaines, la candidature au PS de Martine Aubry, qui semble avoir un potentiel de voix inférieur à celui de Dominique Strauss-Kahn, et la présence à droite de Dominique de Villepin.

Nicolas Sarkozy revoit Villepin sur fond de mauvais sondages
Dominique de Villepin est prêt à rencontrer une nouvelle fois Nicolas Sarkozy pour lui faire part de ses vues sur des sujets mettant en jeu l'intérêt général mais ne renoncera pas à proposer une alternative à sa politique. Reçu lundi par le chef de l'Etat pour la deuxième fois en moins de deux semaines, l'ancien Premier ministre a assuré qu'aucune offre de services ne lui avait été faite. L'entretien, autour d'un petit déjeuner, portait officiellement sur la préparation du Conseil européen de vendredi consacré à la Libye, en faveur duquel il avait plaidé lors de sa précédente visite à l'Elysée, le 24 février. Il est intervenu après la publication, ce week-end, d'un sondage Harris Interactive montrant que le chef de l'Etat pourrait être devancé par Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle. Face à ce danger, des voix se sont élevées au sein de la majorité pour demander à Dominique de Villepin, crédité dans cette enquête de 7% des intentions de vote, de ne pas se présenter en 2012.

Nicolas Sarkozy perd six points dans un sondage LH2
Nicolas Sarkozy a chuté de 6 points pour atteindre 32% en mars, soit son plus bas niveau pour cet institut depuis son accession à l'Elysée, selon un sondage LH2 pour le NouvelObs.com diffusé lundi. Malgré le remaniement gouvernemental intervenu la semaine dernière, 64% des sondés ont une opinion négative du chef de l'Etat, contre 58% en février. Cette évolution s'explique notamment par la perte des soutiens de la droite gouvernementale, selon l'institut. "Le remaniement ministériel de la semaine passée n'a visiblement pas eu d'effets positifs sur l'opinion des Français - probablement ébranlés par les récents ratés diplomatiques - ainsi que sur les soutiens traditionnels de l'UMP", écrit LH2.
Source Yahoo news


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