En marge du G20, les deux chefs d'Etat devaient se voir dès mercredi lors d'un dîner de tous les dirigeants où ils pourraient être placés côte à côte et lors d'un entretien bilatéral, a indiqué un diplomate français.
Des discussions étaient en cours mercredi en milieu de journée pour savoir si cet entretien bilatéral aurait lieu mercredi ou jeudi, selon la même source. Selon le porte-parole du gouvernement français, Luc Chatel, l'entretien devrait être "sans doute jeudi".
Les deux pays avaient annoncé un peu plus tôt dans un communiqué conjoint la reprise de contacts de haut niveau.
Dans ce texte, les deux pays affirment avoir décidé "de tenir, au moment opportun, des contacts de haut niveau ainsi que de nouvelles sessions du dialogue stratégique entre les deux pays, en vue de promouvoir la coopération bilatérale dans les différents domaines et d?assurer un développement harmonieux et stable de la relation franco-chinoise".
"La France et la Chine réitèrent leur attachement au principe de non-ingérence tel que consacré par la Charte des Nations unies, et conviennent de renforcer leur concertation sur les dossiers mettant en jeu les intérêts fondamentaux des deux pays dans un esprit de confiance mutuelle", ajoute le communiqué.
"La France mesure pleinement l?importance et la sensibilité de la question du Tibet et réaffirme qu?elle s?en tient à la politique d?une seule Chine et à sa position selon laquelle le Tibet fait partie intégrante du territoire chinois, conformément à la décision prise par le général de Gaulle qui n?a pas changé et ne changera pas", dit le texte.
"Dans cet esprit et dans le respect du principe de non-ingérence, la France récuse tout soutien à l?indépendance du Tibet sous quelque forme que ce soit", poursuit le communiqué.
Les relations entre la France et la Chine, tous deux membres du Conseil de sécurité de l'ONU, s'étaient passablement tendues en 2008, d'abord à l'occasion du passage mouvementé de la flamme olympique en France, puis surtout en raison d'une rencontre en décembre en Pologne entre Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains.
Pékin avait très mal réagi à l'annonce de cette rencontre en annulant un sommet Union européenne-Chine prévu en novembre en France alors que Paris assurait la présidence tournante de l'UE.
En janvier, le Premier ministre chinois Wen Jiabao avait soigneusement contourné la France lors d'une longue tournée européenne, son ministre du Commerce Chen Deming l'avait imité fin février pour une visite lors de laquelle la Chine a signé de gros chèques, notamment aux industriels en Allemagne.
Source: Yahoo News
Des discussions étaient en cours mercredi en milieu de journée pour savoir si cet entretien bilatéral aurait lieu mercredi ou jeudi, selon la même source. Selon le porte-parole du gouvernement français, Luc Chatel, l'entretien devrait être "sans doute jeudi".
Les deux pays avaient annoncé un peu plus tôt dans un communiqué conjoint la reprise de contacts de haut niveau.
Dans ce texte, les deux pays affirment avoir décidé "de tenir, au moment opportun, des contacts de haut niveau ainsi que de nouvelles sessions du dialogue stratégique entre les deux pays, en vue de promouvoir la coopération bilatérale dans les différents domaines et d?assurer un développement harmonieux et stable de la relation franco-chinoise".
"La France et la Chine réitèrent leur attachement au principe de non-ingérence tel que consacré par la Charte des Nations unies, et conviennent de renforcer leur concertation sur les dossiers mettant en jeu les intérêts fondamentaux des deux pays dans un esprit de confiance mutuelle", ajoute le communiqué.
"La France mesure pleinement l?importance et la sensibilité de la question du Tibet et réaffirme qu?elle s?en tient à la politique d?une seule Chine et à sa position selon laquelle le Tibet fait partie intégrante du territoire chinois, conformément à la décision prise par le général de Gaulle qui n?a pas changé et ne changera pas", dit le texte.
"Dans cet esprit et dans le respect du principe de non-ingérence, la France récuse tout soutien à l?indépendance du Tibet sous quelque forme que ce soit", poursuit le communiqué.
Les relations entre la France et la Chine, tous deux membres du Conseil de sécurité de l'ONU, s'étaient passablement tendues en 2008, d'abord à l'occasion du passage mouvementé de la flamme olympique en France, puis surtout en raison d'une rencontre en décembre en Pologne entre Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains.
Pékin avait très mal réagi à l'annonce de cette rencontre en annulant un sommet Union européenne-Chine prévu en novembre en France alors que Paris assurait la présidence tournante de l'UE.
En janvier, le Premier ministre chinois Wen Jiabao avait soigneusement contourné la France lors d'une longue tournée européenne, son ministre du Commerce Chen Deming l'avait imité fin février pour une visite lors de laquelle la Chine a signé de gros chèques, notamment aux industriels en Allemagne.
Source: Yahoo News