Alors que le retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan, qui sera officialisé vendredi par les dirigeants alliés, fait l'objet d'un débat houleux en France et a valu au gouvernement d'engager sa responsabilité devant les députés, le Premier ministre a assuré que la spécificité française sur la scène internationale perdurerait.
"Notre autonomie diplomatique et militaire n'est pas négociable. La France est toujours solidaire de ses alliés, mais elle n'est sous les ordres de personne", a-t-il dit devant des soldats français qui se préparent à partir en Afghanistan.
"La France (...) est capable de refuser la deuxième guerre d'Irak comme elle est capable de proposer sa médiation entre la Géorgie et la Russie", a-t-il ajouté à l'adresse de ceux qui disent redouter la mise de Paris sous la tutelle militaire de Washington ou la mort de l'Europe de la défense.
Le chef du gouvernement, qui était accompagné du ministre de la Défense, Hervé Morin, a salué les légionnaires du deuxième corps étranger d'infanterie de Nîmes (Gard), qui s'envoleront pour l'Afghanistan en juillet.
"Notre sécurité ne se joue plus exclusivement à nos frontières, mais de nouvelles menaces existent. Notre ambition est d'imprimer notre marque là où se dessinent les enjeux diplomatiques et stratégiques", a-t-il dit au camp militaire de Caylus (Tarn-et-Garonne).
"Quand nous projetons nos troupes en Afghanistan, ce n'est pas pour nous aligner sur d'autres puissances. C'est parce que nous croyons que le respect international et la lutte contre le terrorisme exigent notre intervention", a dit François Fillon.
Avec 2.800 hommes déployés sous le commandement de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), la France est le quatrième contributeur aux opérations en Afghanistan derrière les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Allemagne.
"En empêchant l'Afghanistan de redevenir le sanctuaire du terrorisme international, nos troupes contribuent à la sécurité globale du monde", a ajouté le Premier ministre, dont le gouvernement a augmenté le contingent français l'année dernière.
L'Afghanistan, où aura lieu le 20 août une élection présidentielle sous haute tension, est le théâtre depuis plusieurs mois d'une résurgence de l'insurrection islamiste menée par les taliban chassés de Kaboul fin 2001.
Cette situation a amené le président Barack Obama à réviser la stratégie des Etats-Unis dans la région et à envoyer 21.000 hommes supplémentaires sur place d'ici l'automne.
Avant de prononcer ce discours dans lequel il est revenu sur l'engagement de la France dans ce pays, François Fillon a assisté à une présentation de la préparation des militaires qui a été revue et corrigée après la mort, en août 2008, de dix soldats français dans une embuscade.
Un soldat français a en outre trouvé le 14 mars dernier lors d'une opération au nord-est de Kaboul, portant à 27 le nombre de militaires français tués sur le terrain afghan.
"Je sais qu'on n'affronte pas une telle situation sans risquer de nouvelles pertes. Mais je sais aussi que sur le terrain, pour des millions d'Afghans, l'avenir porte nos trois couleurs", a dit François Fillon.
Source: Yahoo News
"Notre autonomie diplomatique et militaire n'est pas négociable. La France est toujours solidaire de ses alliés, mais elle n'est sous les ordres de personne", a-t-il dit devant des soldats français qui se préparent à partir en Afghanistan.
"La France (...) est capable de refuser la deuxième guerre d'Irak comme elle est capable de proposer sa médiation entre la Géorgie et la Russie", a-t-il ajouté à l'adresse de ceux qui disent redouter la mise de Paris sous la tutelle militaire de Washington ou la mort de l'Europe de la défense.
Le chef du gouvernement, qui était accompagné du ministre de la Défense, Hervé Morin, a salué les légionnaires du deuxième corps étranger d'infanterie de Nîmes (Gard), qui s'envoleront pour l'Afghanistan en juillet.
"Notre sécurité ne se joue plus exclusivement à nos frontières, mais de nouvelles menaces existent. Notre ambition est d'imprimer notre marque là où se dessinent les enjeux diplomatiques et stratégiques", a-t-il dit au camp militaire de Caylus (Tarn-et-Garonne).
"Quand nous projetons nos troupes en Afghanistan, ce n'est pas pour nous aligner sur d'autres puissances. C'est parce que nous croyons que le respect international et la lutte contre le terrorisme exigent notre intervention", a dit François Fillon.
Avec 2.800 hommes déployés sous le commandement de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), la France est le quatrième contributeur aux opérations en Afghanistan derrière les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Allemagne.
"En empêchant l'Afghanistan de redevenir le sanctuaire du terrorisme international, nos troupes contribuent à la sécurité globale du monde", a ajouté le Premier ministre, dont le gouvernement a augmenté le contingent français l'année dernière.
L'Afghanistan, où aura lieu le 20 août une élection présidentielle sous haute tension, est le théâtre depuis plusieurs mois d'une résurgence de l'insurrection islamiste menée par les taliban chassés de Kaboul fin 2001.
Cette situation a amené le président Barack Obama à réviser la stratégie des Etats-Unis dans la région et à envoyer 21.000 hommes supplémentaires sur place d'ici l'automne.
Avant de prononcer ce discours dans lequel il est revenu sur l'engagement de la France dans ce pays, François Fillon a assisté à une présentation de la préparation des militaires qui a été revue et corrigée après la mort, en août 2008, de dix soldats français dans une embuscade.
Un soldat français a en outre trouvé le 14 mars dernier lors d'une opération au nord-est de Kaboul, portant à 27 le nombre de militaires français tués sur le terrain afghan.
"Je sais qu'on n'affronte pas une telle situation sans risquer de nouvelles pertes. Mais je sais aussi que sur le terrain, pour des millions d'Afghans, l'avenir porte nos trois couleurs", a dit François Fillon.
Source: Yahoo News