Divers commentaires, recueillis par le Couurier International, mettent l'accent sur un gouvernement français peu glorieux dans ses tribulations pour la ratification du Traité de Lisbonne.
Dès le départ, il était évident que la ratification allait être approuvée car l'UMP dispose d'une majorité encore plus confortable au Sénat. Le président Nicolas Sarkozy se cache derrière ces débats organisés en toute discrétion, car il voulait en terminer le plus rapidement possible. En effet, ces derniers jours, de plus en plus de voix s'élevaient contre ce que l'on pourrait qualifier de mépris pour la volonté du peuple."
Der Standard (Autriche)
A vouloir faire son bonheur malgré lui, on légitime la tendance d'ores et déjà forte de voir dans les institutions européennes une machine de guerre surtout au service de l'idéologie dominante. Et, la forme conditionnant le fond, ce n'est pas en prenant des raccourcis démocratiques que l'on va inventer une Europe au service du bien commun et des institutions véritablement à même d'entendre et de défendre l'intérêt de ceux qui ont le plus besoin de la protection de l'Etat. C'est-à-dire de la très grande majorité des citoyens."
Le Courrier (Suisse)
Certes, le Traité de Lisbonne, qui n'est pas simplifié du tout et d'ailleurs complètement illisible pour un non spécialiste du droit européen, n'est pas la Constitution. (...) Lisbonne fournit un mode d'emploi avec un outil de montage en montrant - comme dans la notice d'un meuble en kit - de quelle façon assembler les pièces... lorsque ces pièces seront toutes disponibles. Car seuls quelques éléments existent pour l'instant. Aux politiques d'apporter le reste. (...) Même s'il ouvre de nouvelles possibilités, le traité de Lisbonne reste un outil dont l'efficacité sera mesurée à l'habilité des mains qui s'en serviront.
Les Dernières Nouvelles d'Alsace (France)
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 Article 52
(à jour de la révision constitutionnelle du 4 février 2008):
Le Président de la République négocie et ratifie les traités.
Il est informé de toute négociation tendant à la conclusion d'un accord international non soumis à ratification.
Dès le départ, il était évident que la ratification allait être approuvée car l'UMP dispose d'une majorité encore plus confortable au Sénat. Le président Nicolas Sarkozy se cache derrière ces débats organisés en toute discrétion, car il voulait en terminer le plus rapidement possible. En effet, ces derniers jours, de plus en plus de voix s'élevaient contre ce que l'on pourrait qualifier de mépris pour la volonté du peuple."
Der Standard (Autriche)
A vouloir faire son bonheur malgré lui, on légitime la tendance d'ores et déjà forte de voir dans les institutions européennes une machine de guerre surtout au service de l'idéologie dominante. Et, la forme conditionnant le fond, ce n'est pas en prenant des raccourcis démocratiques que l'on va inventer une Europe au service du bien commun et des institutions véritablement à même d'entendre et de défendre l'intérêt de ceux qui ont le plus besoin de la protection de l'Etat. C'est-à-dire de la très grande majorité des citoyens."
Le Courrier (Suisse)
Certes, le Traité de Lisbonne, qui n'est pas simplifié du tout et d'ailleurs complètement illisible pour un non spécialiste du droit européen, n'est pas la Constitution. (...) Lisbonne fournit un mode d'emploi avec un outil de montage en montrant - comme dans la notice d'un meuble en kit - de quelle façon assembler les pièces... lorsque ces pièces seront toutes disponibles. Car seuls quelques éléments existent pour l'instant. Aux politiques d'apporter le reste. (...) Même s'il ouvre de nouvelles possibilités, le traité de Lisbonne reste un outil dont l'efficacité sera mesurée à l'habilité des mains qui s'en serviront.
Les Dernières Nouvelles d'Alsace (France)
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 Article 52
(à jour de la révision constitutionnelle du 4 février 2008):
Le Président de la République négocie et ratifie les traités.
Il est informé de toute négociation tendant à la conclusion d'un accord international non soumis à ratification.