Lors de cette attaque, un kamikaze a été tué et trois personnes, dont deux gendarmes assurant la sécurité de l'ambassade, ont été légèrement blessées.
"La France condamne avec la plus grande fermeté" cet attentat, déclare dans un communiqué le ministère français des Affaires étrangères, qui "exprime aux autorités mauritaniennes son entière solidarité face à cet acte de terrorisme".
"La France réaffirme sa détermination à lutter contre le terrorisme aux côtés des autorités et du peuple mauritanien", ajoute-t-on.
Cet attentat dans l'ancienne colonie française survient trois jours après l'investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz, vainqueur de l'élection présidentielle du mois dernier et auteur l'an dernier d'un coup d'Etat qui a renversé le premier chef d'Etat démocratiquement élu de Mauritanie.
Pour le secrétaire d'Etat français à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, l'attentat "est sans doute à relier à cette investiture du nouveau président qui a été très ferme dans ses propos en condamnant le terrorisme et en disant qu'il allait s'y attaquer".
"La France étant le partenaire privilégié de la Mauritanie, on peut relier ces éléments d'actualité à ces attentats", a ajouté sur LCI le ministre français, qui avait assisté à Nouakchott à l'investiture du président mauritanien, le 5 août.
ENQUÊTE INTERNATIONALE
L'attentat, qui s'est produit à l'extérieur de l'enceinte de l'ambassade de France, n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.
De source diplomatique, on précise que le bâtiment n'a subi aucun dégât et que les autorités mauritaniennes ont ouvert une enquête.
Une autre enquête a été ouverte par le parquet antiterroriste de Paris.
"Tout cela va donner une enquête internationale et pour l'heure, les 1.800 ressortissants français en Mauritanie sont sereins puisqu'il s'agit pour l'instant d'un acte isolé", a souligné Alain Joyandet.
L'activité d'al Qaïda s'est intensifiée dans le nord-ouest de l'Afrique et au Sahara, mais les attentats en Mauritanie sont peu fréquents. Le pays n'avait jusqu'ici jamais connu d'action suicide.
"Une tentative d'attentat suicide est quelque chose de nouveau en Mauritanie, nous devons nous tenir sur nos gardes face à ce nouveau type de menace", a déclaré sous le sceau de l'anonymat un responsable mauritanien de la sécurité.
"A compter de maintenant, nous devrons prendre des mesures de sécurité supplémentaires, mais même ainsi, il n'y a pas de risque zéro", a-t-il ajouté.
Les candidats malheureux à l'élection présidentielle mauritanienne ont dénoncé des fraudes lors du scrutin du 18 juillet mais la France s'est déclarée prête à reprendre la coopération avec la Mauritanie, qui s'est engagée à faire de la lutte contre al Qaïda une priorité.
Source: Reuters via Yahoo News
"La France condamne avec la plus grande fermeté" cet attentat, déclare dans un communiqué le ministère français des Affaires étrangères, qui "exprime aux autorités mauritaniennes son entière solidarité face à cet acte de terrorisme".
"La France réaffirme sa détermination à lutter contre le terrorisme aux côtés des autorités et du peuple mauritanien", ajoute-t-on.
Cet attentat dans l'ancienne colonie française survient trois jours après l'investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz, vainqueur de l'élection présidentielle du mois dernier et auteur l'an dernier d'un coup d'Etat qui a renversé le premier chef d'Etat démocratiquement élu de Mauritanie.
Pour le secrétaire d'Etat français à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, l'attentat "est sans doute à relier à cette investiture du nouveau président qui a été très ferme dans ses propos en condamnant le terrorisme et en disant qu'il allait s'y attaquer".
"La France étant le partenaire privilégié de la Mauritanie, on peut relier ces éléments d'actualité à ces attentats", a ajouté sur LCI le ministre français, qui avait assisté à Nouakchott à l'investiture du président mauritanien, le 5 août.
ENQUÊTE INTERNATIONALE
L'attentat, qui s'est produit à l'extérieur de l'enceinte de l'ambassade de France, n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.
De source diplomatique, on précise que le bâtiment n'a subi aucun dégât et que les autorités mauritaniennes ont ouvert une enquête.
Une autre enquête a été ouverte par le parquet antiterroriste de Paris.
"Tout cela va donner une enquête internationale et pour l'heure, les 1.800 ressortissants français en Mauritanie sont sereins puisqu'il s'agit pour l'instant d'un acte isolé", a souligné Alain Joyandet.
L'activité d'al Qaïda s'est intensifiée dans le nord-ouest de l'Afrique et au Sahara, mais les attentats en Mauritanie sont peu fréquents. Le pays n'avait jusqu'ici jamais connu d'action suicide.
"Une tentative d'attentat suicide est quelque chose de nouveau en Mauritanie, nous devons nous tenir sur nos gardes face à ce nouveau type de menace", a déclaré sous le sceau de l'anonymat un responsable mauritanien de la sécurité.
"A compter de maintenant, nous devrons prendre des mesures de sécurité supplémentaires, mais même ainsi, il n'y a pas de risque zéro", a-t-il ajouté.
Les candidats malheureux à l'élection présidentielle mauritanienne ont dénoncé des fraudes lors du scrutin du 18 juillet mais la France s'est déclarée prête à reprendre la coopération avec la Mauritanie, qui s'est engagée à faire de la lutte contre al Qaïda une priorité.
Source: Reuters via Yahoo News